Sainte-Marie : mon enfant de 7 ans a été humilié et frappé par sa maîtresse

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Coup de gueule d’une parent d’élève sur notre antenne ce matin. Elle a deux enfants scolarisés à Sainte-Marie : un petit garçon âgé de 7 ans, en CE1 et un autre âgé de 11 ans, en CM2. Ne résidant pas dans le secteur de l’école où ils sont scolarisés, les deux garçons font l’objet d’une dérogation. A la rentrée prochaine, l’aîné entrera en 6ème dans le collège du même secteur. La mère de famille doit donc renouveler sa demande de dérogation pour lui.

Cependant, le service des affaires scolaires de la marie lui réclamerait aujourd’hui une nouvelle dérogation pour son second enfant. Une demande qu’elle ne comprend pas mais qui serait liée, selon elle, à une altercation ayant eu lieu avec la maîtresse de son fils cadet. Les larmes aux yeux, elle nous a expliqué la situation en direct :

« L’année dernière mon fils a été agressé physiquement par sa maîtresse. Il a reçu des coups de cahier sur la tête et elle lui a pris la bouche parce qu’il parlait trop. Lorsque j’ai confronté la maîtresse, elle m’a dit que mon fils était un menteur. Pourtant deux autres enfants de la classe ont subi la même chose et l’un des parents a même porté plainte. J’avais demandé à l’époque à ce que mon fils change de classe mais on m’a fait comprendre que ce n’était pas le mieux pour lui.

La maîtresse a été convoquée à la gendarmerie au mois de mars dernier et n’est plus revenue à l’école depuis. A la rentrée de mars, j’ai été convoquée par l’inspectrice qui m’a expliquée que la maîtresse de mon fils était en arrêt à cause de lui et qu’elle ne voulait plus le voir dans sa classe. Je lui ai dit que c’était n’importe quoi et que j’avais déjà fait la demande de changement de classe de mon enfant, mais celle-ci avait été refusée.

Les mois passent, la maîtresse ne revient toujours pas et tout se passe bien avec les remplaçants en attendant. 

Ce lundi, jour de la rentrée, sa maîtresse revient enfin. Je rassure mon fils avant d’aller à l’école en lui disant que tout allait bien se passer. A midi, je reçois un appel d’une autre maman dont l’enfant est dans la classe de mon fils. Elle m’apprend que dès son arrivée, la maîtresse a mis mon fils debout devant toute la classe ainsi que les deux autres enfants qui avait été agressés et elle a dit aux autres enfants « C’est à cause de ces trois enfants debout que je n’ai pas été là ces dernières semaines. Aujourd’hui, ces enfants n’existent plus à mes yeux, je ne m’occuperai plus d’eux. Je souhaite qu’ils ne soient plus dans ma classe. » Des paroles qui ont bouleversé mon fils et les deux autres enfants.

On a pris rendez-vous avec la directrice, qui nous a dit qu’elle allait régler le problème et l’inspectrice a également convoqué la maîtresse. Cependant, hier après-midi, je reçois un appel de la mairie qui me demande une nouvelle dérogation pour mon fils qui passe en CE2 à la rentrée car « comme son frère ne sera plus scolarisé dans la même école, il lui faut une nouvelle dérogation.« 

J’ai dit à l’agent de la mairie que selon le Code de l’Education, la dérogation acceptée pour mon fils est valable jusqu’à la fin de sa scolarité dans l’établissement concerné et que s’il existait un article de loi qui disait le contraire, j’aimerais bien le connaître. J’ai également appelé le rectorat et l’inspectrice mais tout le monde se renvoie la balle.

Je suis la seule dans cette situation, j’ai fait mon enquête auprès d’autres parents d’élèves dont l’enfant passe en 6ème et l’autre reste dans l’école élémentaire, et on ne leur a pas demandé une nouvelle dérogation. Je suis perdue !« 

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