Sécurité routière : retour de Corinne Sapinet pour une campagne de sensibilisation

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Face au succès de ses interventions faites l’année dernière où 900 personnes ont été sensibilisées aux dangers de la route sur l’île par le biais de son témoignage, Corinne Sapinet a été à nouveau sollicitée cette année pour sensibiliser les Réunionnaises et Réunionnais sur les dangers de la route. .
Elle est de retour dans le département pour un mois. Des interventions sont prévues auprès de tous les élèves en classe de 3ème des collèges « Les Mascareignes » et du collège Saint Michel. Mais aussi auprès d’auteurs d’infractions en milieu carcéral et milieu ouvert encadrés par LE SPIP de St DENIS et le SPIP de St Pierre et, normalement aussi, auprès des jeunes mineurs en conflit avec la loi encadrés par la PJJ.
Faut-il rappeler que depuis le début de cette année, près de 10 personnes ont perdues la vie sur notre île.  « Le témoignage d’une victime est un outil incontournable pour lutter activement  et efficacement contre l’insécurité routière », insiste Corinne Sapinet.

Prévenir pour une route plus sûre

Depuis son arrivée, ses actions avec le SPIP de St Pierre se sont déroulées en début de semaine dernière (milieu carcéral +milieu ouvert). Sa prochaine action se fera auprès d’auteurs d’infractions encadrés par le SPIP de St Denis  à l’espace culturel Roselli à St André de 13h30 à 15h30.
Elle interviendra ce mardi 11 avril toute le journée auprès des élèves de 3ème du collège St Michel, puis le lundi 17 avril, toute la journée, auprès des élèves de 3ème du collège les Mascareignes. Ensuite le 20 avril durant l’après-midi avec le SPIP de St Denis.
83 actions menées pour 2 180 personnes rencontrées pour plus de 8 000 personnes sensibilisées par les retours d’expériences racontés aux proches à la suite de nos actions.
Dans l’Ain
– Formation / enseignement secondaire / enseignement spécialisé : 308 personnes sensibilisées ( témoignage victime)
– Justice : 201 personnes sensibilisées  ( témoignage victime)
– En audience d’Ordonnance Pénale 445 auteurs convoqués qui ont été sensibilisés aux comportements routiers par le biais de mon témoignage
– Milieu sportif : 25 joueurs sensibilisées  ( témoignage victime)
– Enseignement primaire + centres de loisirs (6 à10 ans) : 118 enfants sensibilisés (jeux ludiques, mise en situation, comment se déplacer en sécurité )
– Organisme et entreprise privé : 110 personnes sensibilisées (témoignage + action alcool)
761 personnes rencontrées dans l’Ain 
Mais aussi,  en France 518 actions menées dans différentes structures puis, notre Association a été sollicité par le SPIP de l’ïle de la Réunion en 2022, nous sommes donc allés sensibilisés  des auteurs d’infractions en milieu carcéral, en milieu ouvert, en stage de citoyenneté, auprès des jeunes suivis PJJ et aussi dans des collèges. 900 personnes sensibilisés par nos témoignages à l’ïle de la Réunion.

Qui est Corinne Sapinet ?

Victime d’un grave accident de la route à l’âge de 20 ans, elle a subi 13 interventions chirurgicales le laissant de graves séquelles au niveau de ses jambes.

« Je me suis engagée pour la sécurité routière depuis plus de vingt ans dans le département de l’Ain afin de lutter contre l’insécurité routière. Aujourd’hui, j’interviens sur tout le territoire Français.

J’ai été bénévole à l’AVEMA (Association d’Aides aux Victimes) de nombreuses années, je suis Intervenante Départementale de Sécurité Routière depuis plus de 12 ans et, en 2019 j’ai créé ma

propre association de prévention qui s’intitule Ain’ Sécurité & Prévention afin de pouvoir mener des actions purement préventives et de pouvoir intervenir dans toute la France.

Pour l’année 2021 et malgré la crise sanitaire, au nom de mon association 58 actions ont été menées. J’apporte mon témoignage dans des milieux variés tel que :
Collèges, lycées, MFR, entreprises, en milieux sportifs, SPIP, PJJ, EDSR du Jura, les tribunaux de Lons Le Saunier, de Dole, de Villefranche sur Saône, de Bourg-en-Bresse, en collectivités, différentes associations de prévention des risques en entreprises, en centre de loisirs pour les enfants, afin de sensibiliser le public aux dangers de la route mais aussi de lutter activement contre la récidive.

J’ai mis en place les actions dans les tribunaux pour intégrer le préventif à la sanction lors des audiences d’ordonnance pénale. Un dispositif qui donne du sens à la sanction.

Je mets également en place des actions de prévention alcool / drogue en milieux festifs, sportifs, entreprises, collectivités…

En 2015, avec Mr le Procureur Denis Mondon et le directeur de l’Avema Monsieur Jean-Pascal Thomasset nous avons mis en place des rencontres auteurs/Victimes de la route. (Classement sous condition) afin de lutter contre la récidive et de s’engager concrètement dans la justice restaurative délits routiers.

Je suis allée présenter ce projet à Québec au Canada lors d’un symposium sur la justice restaurative.

En 2018, j’ai créé une exposition « VIES BRISEES » ; des tableaux de victimes de la route accompagnés de mini-récits que je présente lors de mes interventions témoignages dans tout le département de l’Ain et dans toute la France.

Aujourd’hui, mes interventions et la force de mon témoignage en tant que victime de la route sont très reconnues et appréciées pour leur efficacité.

J’ai été sollicité par le SPIP de l’île de le Réunion pour venir intervenir en milieu carcéral mais aussi en milieu scolaire sur Saint Denis et Saint Pierre. Je pars donc mener mes actions dès le 31 mars pour plus de 3 semaines.

De cet engagement sans faille en 2015, j’ai été nommé Chevalier de l’Ordre National du Mérite et obtenu la médaille de bronze de la Sécurité Intérieure ».

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

5 Commentaires

  1. Un beau parcours madame et je vous en félicite, mais ici à la réunion c peine perdue, on sensibilisé pas une population où l’alcool est monnaie courante dans, les familles réunionnaise où au premier lever c la bouteille qui prime et la violence, c est une seconde nature ici, quand vous voyez que la police laisse un troupeau de désœuvrés jeunes pour la plupart dans la rue ou sous les immeubles faire chier les gens qui bossent, on ne peut plus rien faire avec cette racaille, au lieu que pôle emploi coupe leurs allocs car ne travaillent pas pour que boire alors là, c est la ou l état ne fait plus son travail

  2. Un beau parcours madame et je vous en félicite, mais ici à la réunion c peine perdue, on sensibilisé pas une population où l’alcool est monnaie courante dans, les familles réunionnaise où au premier lever c la bouteille qui prime et la violence, c est une seconde nature ici, quand vous voyez que la police laisse un troupeau de désœuvrés jeunes pour la plupart dans la rue ou sous les immeubles faire chier les gens qui bossent, on ne peut plus rien faire avec cette racaille, au lieu que pôle emploi coupe leurs allocs car ne travaillent pas pour que boire alors là, c est la ou l état ne fait plus son travail

  3. Cossassa,

    Merci pour votre retour, malgré ce que vous évoquez il faut y croire.
    Beaucoup de jeunes doivent être préservés de tous ces drames, les familles aussi.
    En apportant un témoignage nous montrons les choses concrètes de l’après accident et cela en marque certains !
    Belle journée !
    Corinne

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