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St-André : après le drame de Cambuston, la mairie rassure les habitants (VIDÉO)

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Quarante huit heures après le drame survenu à Chemin Bois-Rouge, Cambuston – c’était ce samedi aux alentours de 13 heures 30 – la mairie de Saint-André tient à rassurer les habitants de ce quartier ainsi que ceux de toute la commune.

En l’absence du maire Joé Bédier, actuellement hors du département, c’est le 1er adjoint Jean-Marc Péquin, en étroite collaboration avec le cabinet du maire et les élus d’astreinte et de la Sécurité, qui a géré ce tragique fait-divers dans le cadre d’une véritable coordination avec la police municipale, la police nationale, les pompiers, le parquet de Saint-Denis, le Smur et l’EPSMR (pour la mise en place d’une cellule psycho-traumatique).

La vidéo installée sur la voie publique à chemin Bois-Rouge a tout enregistré; Les images sont entre les mains de la justice

Dès samedi après-midi, peu après le drame – un jeune père de famille abattu froidement dans la rue, presque devant son domicile, à coups de fusil – la mairie a donné les images de l’enregistrement vidéo à la justice. Des images qui permettent clairement d’identifier le tireur ainsi que son frère qui l’accompagnait. Le tireur est lui aussi bien connu dans le quartier de Cambuston. Il était président d’une association d’insertion.

Ce lundi 13 mars, les élus de la ville et les forces de police et du SDIS ont tenu une réunion afin de faire un point sur les moyens qui ont été mis en œuvre et qui ont permis d’assurer le calme dans le quartier ce week-end par rapport aux rumeurs de représentailles qui ont circulé.

Le 1er adjoint Jean-Marc Péquin a présidé cette réunion qui s’est tenue dans le bureau du maire en présence des représentants de la police nationale (commissariat de Saint-André), du SDIS, du chef de la police municipale Willy Jala. Sans oublier les élus municipaux Gilles Naze, délégué à la Sécurité et Georges Parvédy, qui était d’astreinte le week-end dernier et qui s’était rendu sur les lieux du drame à chemin Bois-Rouge. Présents également, Guillaume Govindin-Ramassamy (directeur du cabinet du maire) et Hubert Haillot (chef de cabinet)

Des élus qui déplorent ces deux drames survenus en une semaine dans la commune (avec décès brutal et tragique du jeune Kyeran, 14 ans, mardi dernier) mais qui se veulent malgré tout rassurants. Ils précisent que les forces de police (municipale et nationale) vont accentuer les patrouilles, encore plus ce lundi soir. Le corps de Brice a été en effet rendu à sa famille le mardi 12 après-midi et une veillée mortuaire a lieu ce soir chez ses parents à chemin Bois-Rouge. Ecoutez Jean-Marc Péquin, Georges Parvédy et Guillaume Govindin-Ramassamy. Ils sont au micro d’Yves Mont-Rouge :

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

14 Commentaires

  1. Bédier ne peut pas prendre la tête de la Cirest. Il doit gérer sa commune en proie à des faits divers graves. Selly avait raison de dire que pour la stabilité de la communauté d’agglomération, il fallait garder le président actuel. La preuve par les faits…

  2. Dan la mairie la zemployés Finn commetr des crimes, zot lé là,. Zot i crois a zot intouchable. Lé pour ça la ville la pou tourne mal. Allé gardé cossa ban zemployés st andré i fé, 8 gar rienk zot poche, pou la population les miettes, aujourd’hui sécurité 0

  3. Avec cette conférence de presse, on est sauvés à Saint André. J invite ces messieurs à rassurer la population en allant se promener dans certains quartiers en mode piétons de 22h à 3h du matin. Et on en reparlera !

  4. Il ne faut pas confondre un acte criminel, avec des actes d’incivilités. Avec toute sa bonne volonté, la mairie ne pourra pas régler le problème avec des activités culturelles, sportives ou autres, même si ça peut améliorer un peu le climat. Il faut, bien sûr, poursuivre les efforts de concertations des forces en présence que la justice et les forces de l’ordre fassent enfin un travail de fond sur le terrain. Mais si l’on veut un résultat sur le long terme, il est indispensable de relancer les démarches d’éducation populaire et de prévention spécialisées que les politiques de la ville ont tuées. Il faut être capable de raisonner plus loin qu’un simple mandat de maire. Surtout il faut s’entourer de vrais professionnels du travail social : quelques nervis armés d’un ballon ou d’un Kayamb ne développent pas une réelle politique d’éducation. On peut s’interroger sur la place du Conseil départemental dans la gestion de ces stratégies ? Ils sont où ? En tous les cas bon courage, travaillez, entourez-vous de gens formés, la meilleure façon d’échouer c’est de se contenter de faire de la Kom et de laisser ce problème entre les mains des seuls politiques.

  5. Je suis un administré de la commune de Saint-André (de La Réunion, il y a aussi St-André dans le nord de la métropole…). Je suis donc avant tout Réunionnais (avant d’être un Français parmi les 66 millions), un insulaire. Je n’ai plus tout à fait 20 ans, pas même 30 ou 40! Ai-je eu, à pratiquer, à éprouver, ainsi plusieurs maires (issus du conseil municipal…/lui-même issu du scrutin de listes… chaque conseiller municipal, je préfère préciser y compris ceux de l’opposition, à sa part de responsabilité dans la gestion d’une commune), plusieurs préfets (les Gonthier Frederici, JB (l’ancien militaire!), Macioni/le petit réunionnais nené dans ces mêmes bâtiments !! Marx (le seul qui allait seul à pied ville…), Anciaux, Hubert Fournier, Amaury/le Caldoche, Demange, dans le désordre, et plein d’autres : la liste est longue, pareil pour les procureurs généraux, Laplaud, Denis Chausserie, etc.). La population réunionnaise est administrée par l’État français, les CL ne sont ni plus ni moins qu’un démembrement consenti de l’État français, en temps de paix. Tout ce qui se passe (24 septembre 1967, 7 mai 1995, etc.) ici depuis plus de 350 ans relève de la seule responsabilité de notre autorité supra. Je n’ai plus grand chose à raconter ou à rajouter. Je pense avoir été on ne peut plus clair.

  6. Ce n’est que les prémices d’un mal être profond de la population locale qui se fait sentir. La situation devient « limite » gérable. Jouer les oiseaux de mauvaises augures n’a pas lieu d’être : nous y sommes. Si les élus n’ont pas conscience de la situation actuelles et n’anticipent sur aucune mesures pour réguler cette violence nous irons droit au mur. (Nous créole connait qu’un fois le sol la fine boire le sang, cossa y laisse sous entendre) Ne rester pas sourd aux appels de la population. Leurs cris ne sont pas que du vent qui souffle dans les feuillages par une nuit de tempête. La violence n’a jamais été une fatalité. (Y fait rien nout toute sera pris)

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