St-Denis : agression de 2 commerçants par un SDF, le bijoutier Sandiren Permale témoigne (PODCAST)

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Deux commerçants se sont fait agresser ce jeudi 20 mai 2021 en plein centre ville de Saint Denis alors qu’ils rejoignaient leur véhicule sur un parking. L’agression aurait été commise, selon la mairie de St Denis par un sans domicile fixe, rue Maréchal Leclerc. Ce dernier était sous emprise de l’alcool. Un agent de la ville de Saint-Denis, témoin de la scène, a tenté de s’interposer pour calmer l’agresseur et la municipalité insiste qu’il « n’a en aucun cas participé à cette agression. La police nationale a mis hors de cause l’employé communal immédiatement, sur les lieux.

Un homme interpellé

Contactée dans l’après midi grâce au numéro d’urgence communiqué à l’ensemble des commerçants, la police municipale avait
immédiatement alerté la police nationale, ce qui a d’ailleurs permis d’interpeller rapidement l’auteur de l’agression » indique encore la mairie dionysienne qui déplore le détournement des informations en cette période électorale sensible

 

Témoignage du commerçant en direct sur Free Dom

Parmi les 2 commerçants agressés figure Sandiren Permale , bijoutier et également président de l’Association des Commerçants de St Denis. Il a échappé de peu à une blessure grave et nous raconte ce qu’il lui est arrivé à lui ainsi qu’à son voisin.

Voici la photo du banc qui a été jeté sur ce commerçant

L’agression a été très mal perçue par les autres commerçants de la rue Maréchal Leclerc :

 

La ville de Saint-Denis dément « les fausses rumeurs » d’agression d’un commerçant par un employé communal

« Des posts non avérés circulent sur les réseaux sociaux selon lesquels un employé communal aurait pris part, aux côtés d’une autre personne, à l’agression d’un commerçant et de son épouse cet après-midi dans le centre-ville.

LE DÉTOURNEMENT DES FAITS

Il est fort regrettable que certains individus ou groupes manipulent la réalité à des fins de récupération politique.
Un commerçant et son épouse ont en effet été agressés par une personne sans domicile fixe sous emprise de l’alcool, alors qu’ils se dirigeaient vers le parking de leur domicile. Nous les assurons de notre soutien plein et entier.

Un agent de la ville de Saint-Denis, témoin de la scène, a tenté de s’interposer pour calmer l’agresseur et n’a en aucun cas participé à cette agression. La police nationale a mis hors de cause l’employé communal immédiatement, sur les lieux.

Contactée dans l’après midi grâce au numéro d’urgence communiqué à l’ensemble des commerçants, la police municipale avait immédiatement alerté la police nationale, ce qui a d’ailleurs permis d’interpeller rapidement l’auteur de l’agression ».

La mairie de St Denis rappelle qu’elle est « fortement investie dans la prévention et la sécurité sur l’ensemble de son territoire. Elle en a fait une priorité »

Pour preuve, l’élaboration avec ses partenaires d’une Stratégie Territoriale de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (STSPD) afin de répondre aux enjeux de prévention de la délinquance, de lutte contre les violences intrafamiliales, les addictions, et la protection améliorée des personnes les plus vulnérables.
La combinaison de moyens techniques et des actions de prévention menées par les équipes mobilisées sur le terrain s’avère payante
car elle contribue à apporter des solutions rapides et à faire évoluer les mentalités pour favoriser l’adoption de comportements plus
citoyens sur le long terme.
• La convention commune de coordination récemment signée entre la Police Municipale et la Police Nationale s’est traduite par l’augmentation des patrouilles conjointes sur le territoire dionysien, notamment en cœur de ville où les patrouilles ont lieu une fois par semaine, pour répondre aux attentes exprimées par la communauté des commerçants.
• Autre outil essentiel de la Sécurité du Quotidien, la création du Groupe de Partenariat Opérationnel du centre-ville, piloté par la Police Nationale, a permis aux commerçants et aux acteurs de la Sécurité d’appréhender la lutte contre les stupéfiants, le respect des règles de stationnement et la sécurisation de certains espaces prisés et stratégiques.

D’autres thématiques essentielles au bien-vivre ensemble et au sentiment de sécurité sont abordées dans ce GPO : l’éclairage public en centre-ville, la situation des forains, les toilettes publiques, la question des mobilités alternatives et le mobilier urbain afin de favoriser la création d’espaces de convivialité. Les mesures proposées par l’équipe municipale et les acteurs de la Sécurité du Quotidien sont pensées dans le cadre d’un processus de co-construction avec les commerçants, qui ont exprimé leur satisfaction quant à la démarche, suite au 3ème GPO qui s’est tenu le 22 avril dernier.

Plus de 500 macarons « Prévention Sécurité – Urgence » avec la liste des contacts utiles ont déjà été distribués aux commerçants du
centre-ville.

Une action qui contribue également à améliorer le traitement des incivilités lorsqu’elles surviennent, preuve en a été
faite dans cette affaire. En outre, plus d’une cinquantaine de caméras de surveillance sont déployées sur l’ensemble du territoire. Elles permettent une identification rapide des agresseurs.

La Fédération Française des Associations de Commerçants Réunion, condamne fermement tout acte de violence

La Fédération Française des Associations de Commerçants Réunion, condamne fermement tout acte de violence perpétré à l’encontre des commerçants. Nous tenons à témoigner notre soutien aux deux commerçants victimes de violences récemment. L’un de ces commerçants étant notre collègue Sandiren PERMALE, président de l’UCD et trésorier de la FFAC Réunion. Les centres-villes doivent être et rester des lieux où la population peut venir faire ses achats en toute sécurité.
La FFAC Réunion lance un appel au préfet et à l’ensemble des maires pour trouver des solutions pérennes à ces problèmes d’insécurité qui ont tendance à devenir récurrents.

11 Commentaires

    • Oui et non, c’est bien la faute d’un envahisseur, je crois qu’il est interdit de citer le nom de la vermine ou en tout cas , elle peut porter plainte.
      Parfois la justice n’est pas complice et soumise comme dans l’acquitttement du policier qui a traité adama traoré de violeur et repris de justice

  1. soit disant tout le temps nena la police out sinon met des agents avsp out police municipal car zot i gratte rien zot ki derrière buro envoie en ville car na pa rien agressions ds bus o lieux court derrière la région occupe out ville

  2. soit disant tout le temps nena la police out sinon met des agents avsp out police municipal car zot i gratte rien zot ki derrière buro envoie en ville car na pa rien agressions ds bus o lieux court derrière la région occupe out ville

  3. le commerçant a son beau frère qui travaille à la region- vous comprenez Freedom ce qu’il se passe avec ce bijoutier et ce mangrolia qui aboit pour un caca pétér ! dis bana laisse Ericka travaille siouplait !

  4. Le policier municipal (police lo maire) li sava pas risque son place travail pou être l’auteur ou complice d’un baisement alors que li lé pou rien dedans. Que des fake news. Lé vrai que té noré pu positionne un peu partout ces médiateurs de l’ordre public. Domoun té norait senti à zot en sécurité ou à moins que de peur attise le bande crapules davantage, zot y préfère pas mette. (Laisse à zot dans bureau) mais lé pas zot place …

  5. A moin mi pense ke pou fé la police Municipale i fo des formations !! Dans les Communes de la Réunion c pas le ka ! Nimporte ,ki, i peu joué avec lotorité , c lo mer na lo pouvoir pou délibéré nimporte kel couillon pou fé la police..Garde bien les rezultats…..

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