St-Denis : les secours n’ont pas pu accéder à son domicile, la famille est sous le choc

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Vous l’entendiez dans le journal de Charles Luylier ce matin du samedi 8 janvier.

Un homme d’une soixantaine d’années a fait un malaise hier dans le quartier de la Colline au Bas de la Rivière à St-Denis.

Le problème ? Les secours n’ont pu arriver à son domicile à temps, car aucune voie circulable par un véhicule ne permet de desservir ce quartier du chef-lieu.

Les quartiers du Bas de la rivière, la Petite-Ile et la Colline, sont en effet reliés par la passerelle de la Fraternité et par le petit pont de la Colline, mais c’est tout.

“Cette passerelle de la Fraternité est strictement réservée aux piétons. Il y aura des patrouilles de police chargées de veiller au respect de cette règle. Cette voie d’accès a été construite pour faciliter le passage entre le Quai ouest (Petite-Ile) et le Quai est (la Rivière), mais pas pour mettre en danger la vie des riverains”, avait même expliqué Maxime Rassaby, lors de l’inauguration de l’ouvrage, en octobre 2009.

Aucun moyen de communication ne permet l’accès des véhicules à ce quartier, et ce, semble-t’il, à cause d’un vieux règlement de compte politique.

Il y a bien le petit pont de la Colline, mais lui aussi est inaccessible en voiture. Et selon les habitants, la passerelle de la Fraternité serait un pied-de-nez à leur réclamation. Une façon détournée de montrer une certaine implication de la municipalité sans pour autant leur donner entière satisfaction, pour les punir en quelques sortes.

Selon un riverain, la municipalité n’a jamais voulu améliorer la situation, pourtant bien connue depuis des années, car la circonscription ne lui aurait pas été favorable lors des différentes élections.

Pourtant, ce n’est pas la première fois que les secours se retrouvent dans l’impasse. Selon la famille de la victime, les pompiers ont régulièrement dit aux habitants d’alerter les autorités car en cas d’incendie, ils ne pourront rien faire !

« La dernière fois, même les pompes funèbres ont dû faire circuler le corps sur un brancard, avec un linge blanc, sur la passerelle pour évacuer! » témoigne une auditrice, habitante du quartier.

Si vous aussi vous avez été témoins de cette situation, si vous avez déjà averti les services de l’urbanisme ou si vous avez été vous-même victimes de cet enclavement, contactez-nous au 0262 99 12 00.

Crédit photo: reçues via la boite Messenger de la page Facebook Radio Freedom Officiel

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