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Stéphanie Poïny-Toplan : « comme Obélix, suis tombée dans la marmite (politique) dès mon plus jeune âge »

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Nous poursuivons notre série politique du mardi « Les Ti Nouveaux ». Après la conseillère régionale et vice-présidente Amandine Ramaye (Plaine-des-Palmistes), la conseillère départementale Amandine Hoareau (Sainte-Rose), la conseillère départementale Camille Clain (Saint-Louis), nous vous présentons, ce mardi matin, 27 juillet 2021, Stéphanie Poïny-Toplan, élue conseillère régionale, le mois dernier, sur la liste d’union de la gauche conduite par Huguette Bello. Stéphanie Poïny-Toplan, 34 ans, est également adjointe au maire de Saint-André depuis juin 2020, déléguée à la Culture. Nous vous invitons aujourd’hui à faire de plus amples connaissances avec cette élue de Saint-André.

Stéphanie ici avec son papa Rico Poïny-Toplan.

Son enfance 

« Je suis née à Saint-Denis en 1986. J’ai grandi à Saint-André, dans différents quartiers : Petit Bazar, pour lequel j’ai un attachement particulier puisque mes grands-parents y ont toujours vécu; Centre-ville, Chemin Lagourgue, Mille Roches etc. Chez nous, la famille a toujours tenu une place importante. Et je prends souvent pour exemple mon père et ses frères qui débattent beaucoup sur tous les sujets. Parfois, ils sont en désaccord, mais ils restent toujours unis face aux autres. J’ai aussi passé une grande partie de mon enfance à Sainte-Rose, d’où est originaire ma mère. Mon grand-père paternel était agriculteur. J’ai eu la chance d’avoir des grands-parents très présents et très investis en politique, ce qui explique probablement mon engagement aujourd’hui.

Elle a fait ses études en métropole, à Bordeaux. Ici, de passage à Paris, sur les Champs-Elysées.

Son parcours scolaire et universitaire

« J’ai obtenu un bac littéraire au lycée Sarda-Garriga à Saint-André, puis j’ai fait des études en Droit des affaires. J’ai fait ma licence à Bordeaux, et je suis revenue pour la maîtrise. Mes expériences professionnelles m’ont finalement dirigée vers l’éducation nationale, et avant le Capes en documentation, j’ai obtenu un Master MEEF, spécialité CPE » ».

Sa situation familiale

J’ai une petite sœur de 33 ans. Je suis maman d’un enfant de 5 ans.

Sa situation professionnelle

Je suis professeure documentaliste au collège de Quartier-Français à Sainte-Suzanne.

 Son engagement politique

« Pour comprendre mon engagement politique, il faut remonter à deux générations plus loin. Mon grand-père était un grand communiste, qui a toujours participé activement aux campagnes électorales. Ses enfants ont été tout aussi impliqués que lui, et je prenais plaisir à les écouter raconter comment se passaient les campagnes quand ils étaient plus jeunes.

Je m’y suis intéressée de loin, jusqu’à ce que, l’année dernière, en 2020, je rencontre Joé Bédier. Il avait une vision nouvelle pour Saint-André, plus dynamique, proche de nos besoins. En tant que jeune Saint-Andréenne, puis adulte, puis mère de famille, il fallait toujours sortir de la ville pour un resto, un cinéma, une activité. Et, à ce moment là, j’avais deux possibilités : continuer à critiquer, ou agir et participer au futur de ma ville. Le militantisme et l’exemple de ma famille, m’ont poussé vers le second choix. C’est avec un soutien familial fort que je me suis lancée.

Pour l’anecdote, j’aime dire que je suis comme Obélix, tombé dans la marmite dès le plus jeune âge. Le soir du second tour des municipales de juin 2020, lorsque Joé Bédier et son équipe gagnent les élections, j’ai regardé avec émotion et fierté mon père et ses frères qui étaient présents devant la permanence électorale avec une petite pensée pour mon grand-père. Leurs valeurs ont traversé des générations ».

En visite sur le site de la Maison Valliamé, avec le préfet Jacques Billant et le maire Joé Bédier. (Photo : Y.M)

Ses mandats politiques

Je suis adjointe au maire de Saint-André, déléguée à la culture et au patrimoine. Nous avons à cœur de proposer aux Saint-Andréens, et à tous les Réunionnais, une offre culturelle riche. J’ai pour habitude de dire que la culture c’est la transmission des savoirs, savoir-faire et savoir-être. Elle nous permet de comprendre d’où l’on vient et d’être ouvert d’esprit. C’est un moyen de se divertir, mais aussi d’apprendre et de voyager et elle doit être accessible à tous, sans exception. Le grand projet culturel de la ville est la G’Art : espace culturel qui accueillera toutes les formes d’art.

Stéphanie avec sa collègue de la Région, Amandine Ramaye (à droite sur la photo). C’était lors lors de la première session plénière du 16 juillet dernier. (Photo : Y.M)

Je suis également conseillère régionale élue récemment sur la liste d’union de la gauche menée par Huguette Bello. A la Région, les enjeux sont importants là aussi dans tous les domaines : le transport, le logement, la formation pour ne citer que ceux-là et bien sûr la culture, qui reste un domaine que j’affectionne particulièrement ».

Ses passions, loisirs

« Je n’ai pas de hobbies particuliers. Je suis une touche à tout. J’aime découvrir de nouvelles choses. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai choisi de devenir professeure documentaliste. Les compétences sont transversales, elles me permettent de participer à tous les projets, avec tous les acteurs de la communauté éducative. La culture est aussi un domaine transversal, qui se retrouve partout ».

 

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

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