Une délégation de salariés grévistes de l’entreprise STOI, accompagnée du délégué transport voyageurs de la CGTR, a été reçue ce jour à l’hôtel de Région par Patrice Boulevart, vice- président du Conseil régional, délégué aux transports et Fabrice Hoarau, conseiller régional et président de la commission transports, déplacements et travaux. Rappelons que sur la centaine de salariés que compte l’entreprise de transports (STOI) à Sainte-Anne, une vingtaine se sont mis en grève depuis lundi dernier, 19 août.
Durant cet échange de près de deux heures, ces salariés ont pu exposer les difficultés rencontrées plus particulièrement par les chauffeurs de bus au sein de l’entreprise : absence de dialogue social, non-respect des réglementations en terme d’horaires, détérioration des conditions de travail, vieillissement de la flotte, problématiques de sécurité…
Naturellement sensible à ces préoccupations, la Région a indiqué qu’elle mobilisera tous les moyens dont elle dispose pour faire entendre ces attentes légitimes dans le cadre de la Délégation de Service Public du réseau Car Jaune actuellement en vigueur, et celle à venir.
Pour ce qui concerne les revendications salariales, la Région Réunion a réaffirmé son soutien à la démarche engagée pour la mise en œuvre d’une convention collective « Transports » permettant de garantir aux salariés une juste rémunération et l’amélioration de leurs conditions de travail. Elle demande que les entreprises membres du groupement de la DSP Car Jaune, en particulier la STOI, soient respectueuses du dialogue social et de toute la réglementation propre à ce secteur.
Concernant la flotte des véhicules, la Région confirme que celle-ci a fait l’objet d’un renforcement pour répondre aux besoins des usagers. Elle sera quasi entièrement renouvelée dans le cadre de la nouvelle Délégation de Service Public en 2025, avec une qualité de prestations et un confort améliorés, tant pour les conducteurs que pour les usagers.
Enfin, le renforcement de la sécurité des chauffeurs et des passagers est une préoccupation majeure de la Région. La présence d’accompagnateurs, déjà importante sur les réseaux, sera complétée par un équipement systématique en vidéo-surveillance de tous les véhicules.
Une politique des transports à la hauteur des enjeux, aussi bien économiques que sociaux, exige que chacun des acteurs, publics et privés, assume pleinement ses responsabilités dans le cadre de ses prérogatives.
STOI : grève à l’appel de la CGTR depuis le lundi 19 août; La direction tombe des nues
Y’aura-t-il grève du personnel de STOI à Sainte-Anne lundi prochain 19 août, jour de rentrée scolaire ? Nous avons, ce lundi 12 août, reçu dans notre boîte mails, un communiqué de la CGTR Transports. Le syndicat représenté au sein de STOI (Société de Transport Océan Indien) par le délégué syndical Jean-Patric Soupaya Virama informe que « de nombreux salariés de l’entreprise » devraient cesser le travail le lundi 19 août prochain, jour de rentrée scolaire, afin de « protester contre la dégradation des conditions de travail », entre autres.
Dans son préavis de grève que la CGTR précise avoir adressé à la direction de la STOI par lettre recommandée en date du 9 août, le syndicat revendique : « l’amélioration des conditions de travail », « l’arrêt des pressions managériales » et « l’ouverture des négociations annuelles obligatoires » (NAO). Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire l’intégralité du préavis de grève adressé par la CGTR à Mme Martine Dallery, la gérante de la Sarl STOI, société basée à chemin Roland à Sainte-Anne, dans la commune de Saint-Benoit :
Nous avons joint par téléphone, ce mercredi 14 août, le patron de STOI, à savoir Louis Carpaye, qui déclare avoir reçu en fin de matinée, aujourd’hui, ce préavis de grève. « Je n’étais vraiment pas au courant que la CGTR, qui représente 4 personnes au sein de l’entreprise qui en compte un peu plus de 130, préparait une grève pour la rentrée. Lorsque j’ai découvert leurs revendications, je peux vous dire que je tombe des nues, notamment lorsque je vois qu’ils réclament les NAO. Or, les NAO, c’est obligatoire de par loi et c’est déjà inscrit à l’ordre du jour du CSE. Sauf que les deux titulaires de la CGTR n’assistent pas au CSE puisqu’ils ont passé le relais à leurs suppléants, qui ne s’intéressent même pas ou qui ne comprennent pas ce qui se dit au CSE ».
« Ladilafé et commérages »
Louis Carpaye réfute également les expressions « dégradation des conditions de travail » et « pressions managériales ». En revanche, il estime que « c’est la CGTR qui ne cesse de faire des pressions sur des salariés de STOI qui en ont marre d’être harcelés par les quatre syndicalistes tant par téléphone que devant leur portail, carrément, pour certains d’entre eux ».
Le patron de STOI précise que s’il avait reçu le préavis de grève avant ce mercredi 14 août, « le président du CSE, qui est également un salarié, aurait pu organiser une réunion extraordinaire cette semaine, mais c’est trop tard. Demain, jeudi 15 août, est un jour férié. Sans compter que deux membres du CSE sont actuellement en congés et hors du département ».
Louis Carpaye rappelle que STOI, compte un peu plus de 130 salariés dont une trentaine de chauffeurs de cars jaunes, parmi lesquels les 4 syndiqués CGTR. La société compte par ailleurs 120 véhicules « tous entretenus selon la règlementation en vigueur ». Il prend note que « 4 salariés sur 130 souhaitent faire la grève lundi prochain ». Il leur dit « chiche ! ».
Louis Carpaye tient à rappeler « qu’il y a quelques jours, un des bus de STOI était tombé en panne; Le moteur avait éclaté. C’est Jean-Patrick Soupaya Virama, délégué syndical de la CGTR, qui en était le chauffeur. S’estimant agressé par les passagers, ce dernier n’avait pas souhaité reprendre la ligne. On a voulu l’accompagner aux Urgences, il a refusé. On lui a également conseillé de déposer plainte pour agression afin que la justice puisse consulter les caméras en interne dans le véhicule et voir s’il y a eu agression de la part des passagers; Le chauffeur n’a pas non plus souhaité saisir la justice. Tout cela pour vous dire que la direction de l’entreprise est toujours aux côtés de ses employés quelles que soient les circonstances mais qu’elle ne peut pas aller au-delà de leur volonté ».
Enfin, Louis Carpaye observe que « ce préavis de grève » dont il avoue avoir pris connaissance ce mercredi 14 août, « intervient comme par hasard pendant la période d’appels d’offres. Je n’en dirai pas plus pour l’instant. Tout le reste n’est que ladilafé et commérages ».
AUJOURD’HUI IL Y A UN GROS PROBLÈME CONCERNANT LES TRANSPORTS DE VOYAGEURS POUR LES PUBLICS ET LES SCOLAIRES.
LES POUVOIRS PUBLICS PAR L’INTERMEDIAIRE DES COLLECTIVITÉS, CONSEIL DEPARTEMENTAL, RÉGION REUNION ET LES MAIRES ONT DEPUIS TOUJOURS CAUTIONNÉ LA SITUATION CATASTROPHIQUE DES SALARIÉS DU TRANSPORT.
IL Y A URGENCE QU’ON MET EN PLACE UNE CLAUSE DANS L’ETUDE DU MARCHÉ PUBLIC QUI CORRESPONDRAIT À UNE GARANTIE MINIMUM EN FAVEUR DES CONDUCTEURS DE BUS.
SINON LE MONDE DU TRANSPORT IRA DROIT DANS LE MUR.
ON NE PEUT PAS DONNER UN SALAIRE DE MISÈRE AUX CONDUCTEURS DE BUS, AVEC LEURS CONTRAINTES, LEURS RESPONSABILITÉS, LEURS DEVOUEMENTS.
ET SURTOUT QUAND ON SAIT QUE CES CONDUCTEURS DE BUS SONT OBLIGÉS DE FAIRE UN CRÉDIT POUR ACHETER UNE PETITE VOITURE ET QUE CETTE SITUATION PERMET D’ENRICHIR LEUR PATRON ET AUSSI DE FAIRE TOURNER ACTIVEMENT L’ÉCONOMIE DU PAYS.
ILS CONDUISENT BEAUCOUP DE GENS AU TRAVAIL, L’ECONOMIE DU PAYS TOURNE.
Mwin mi travail dan l’entreprise de STOI depuis des années la jamé changer au niveau zot mentalité la toujours met anou la pression. Ma pa ni ek zot en grève pou sa mm psk mi koné bana noré harcele amwin kom la fé ek tt les chauffeur ke la tourne à zot le dos, mais sache ke milé a 200% avec zot mi soutien à zot ,psk mi voi ke depuis zot la rente en place zot y fé du bon travay fo kontinué kom sa. Mi done un exemple petéte pa grand choz mais le geste y compte cet année na gg un muguet pou la fête des travailleurs et sa c grâce à zot pask na jamais gg sa ek l’entreprise auparavant et compte mm pa su le syndicat autonomes ke t en place avant la jamais fé rien pou nou travailleur… fo domoune y arrêt casse sucre su zot dos surtout pa un bougue kom Mr Carpaye psk mi di clairement lilé pa un exemple à suivre. Et surtout se dit être près de ses employés Alor ke déjà li pou détruit a zot devant les média c du grand n’importe koi
donc si mi comprend bien aou passe out tan rogarde a zot !
Carpaye i paye ou bien pou sa ?
sa lé vrai sa néna 2 frère i balai derrière bazar feuille badamier en t’as, passe zote temps regarde la rivière, mètre à zote garage
La CGTR ne représente pas 4 salariés dans l’entreprise sur 130 comme le déclare le patron.
il y a 4 élus CGTR au CSE de la STOI, ce qui est totalement différent !
!
Et si ils ont été élus, c’est par définition par bien plus de salariés que ce que prétend Mr Carpaye auquel il ne reste que la désinformation pour tenter de se faire passer pour une victime.
Les véritables victimes dans cette entreprise sont les chauffeurs qui ne sont pas payés de toutes leurs heures travaillées. Dès lors leur revendication d’être payés intégralement est justifiée. Elle se trouve d’ailleurs en tête de leur cahier de revendication. Et si la CGTR a déposé un préavis de grève, c’est justement parce qu’en CSE cette revendication attend toujours d’avoir trouvé une réponse favorable de la part du patron de la STOI;
Mr Carpaye qui dit « tomber des nues » ferait mieux de respecter le Code du Travail qui stipule que toute heure travaillée doit être payée !
Quant aux bus qui prennent feu sur la route, c’est parce que, là aussi, la direction de la STOI économise sur leur entretien en prenant le risque très consciemment de mettre la vie de ses chauffeurs et des usagers en danger.
Pour terminer rappelons que le préavis de grève est prévu pour négocier et donc permet d’éviter la grève.
La direction de la STOI dispose encore de trois jours pour le faire.
Nous verrons bien si Mr Carpaye saisira cette opportunité pour répondre justement et respectueusement aux revendications de son personnel…. ou s’il choisit de perturber le ramassage des élèves en ce début d’année scolaire !
Ce sont des trou de ki ceux qui viennent à une réunion et qui ne comprennent un traitre mot de ce que l’on dit, et ça se dit délégué syndical,