Tentative de putsh à l’UMS : les intérêts des adhérents et des salariés en grand danger

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Depuis la condamnation de son ancien président, Michel LAMBERT, pour abus de confiance au détriment des adhérents de l’UMS, emportant inéligibilité et interdiction d’intervention dans la gestion d’une mutuelle pour 5 ans, une certaine transparence semblait revenue au sein de l’Union de Mutuelles.
Le nouveau Président de l’UMS, Jean SAMMUT, a ainsi amorcé des discussions avec la MUTUELLE DE L’OUEST et la MUTUELLE DU SUD, aux fins de leur réintégration dans l’Union, également appelée de ses vœux par l’Autorité de Contrôle Prudentiel, l’ACPR (dont le rapport d’enquête est à l’origine des condamnations de Michel LAMBERT).
Nous nous réjouissions, de voir enfin se profiler une issue, sereine et respectueuse des intérêts des adhérents. Une issue bénéfique également pour les salariés, en ce qu’elle aurait enfin pu assurer la pérennité et la sauvegarde des emplois de l’UMS.
Alors que :
➢la réintégration de la MUTUELLE DE L’OUEST et de la MUTUELLE DU SUD était abordée,
➢la rédaction de nouvelles conventions avec un souci de transparence sur les possibles frais engagés pour éviter de revivre le passé, était envisagée, pour toutes les mutuelles de l’UMS,
Un « putsch », à l’initiative vraisemblable de l’ancien Président de l’UMS, est en train d’avoir lieu pour révoquer Jean SAMMUT de la présidence de l’UMS.

Les auteurs de l’offensive semblent espérer pouvoir s’arroger, pour certains, des indemnités inappropriées, une fois la présidence de l’UMS « reprise ».

La MUTUELLE DE L’OUEST et la MUTUELLE DU SUD ont alerté l’ACPR de cette très inquiétante situation, qui fait une nouvelle fois peser un grave risque financier sur les fonds mutualistes de l’UMS, dont ses adhérents sont propriétaires et qui doivent être utilisés dans leur seul et unique intérêt. Les discussions en cours auguraient de la reprise d’une vie mutualiste apaisée, au sein de l’UMS, et tournée vers l’avenir.

SI LE PUTSCH DEVAIT ABOUTIR, IL N’EN RESTERA RIEN.
La précédente Présidence de l’UMS a détourné plus de 230 €, en frais de voyages de luxe, au préjudice des adhérents.
IL FAUT EMPECHER QUE LES PRATIQUES ANCIENNES, A PEINE CONDAMNÉES, REDEVIENNENT
D’ACTUALITÉ.
Il est encore possible de donner à l’UMS une chance de redevenir le projet mutualiste réunionnais d’envergure, qu’elle était à sa création, et qu’elle s’apprêtait à redevenir sous son actuelle présidence, en présence de l’ensemble des Mutuelles d’origine et dans un climat apaisé.

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