Thaïlande : épidémie d’infections à Norovirus

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Les responsables thaïlandais de la santé signalent une épidémie de norovirus dans la province de Chanthaburi, selon la télévision publique Thaïlandaise PBS.

Selon le chef du Centre clinique des maladies émergentes de l’hôpital Chulalongkorn, Asst. Prof. Dr. Opas Putcharoen a déclaré que les résultats des tests de 6 patients sur 8 étaient le génogroupe II du norovirus.

Plus tôt cette semaine, les journalistes ont rapporté qu’il y avait un certain nombre de personnes sur les médias sociaux qui publiaient des messages sur le phénomène des personnes de la province de Chanthaburi qui souffraient de diarrhée, d’intoxication alimentaire et de douleurs abdominales en même temps.

Les rapports concernent les résidents et les touristes. Aucun endroit ou source de nourriture spécifique n’a été signalé.

Les responsables recommandent de se laver soigneusement les mains avec de l’eau et du savon

Le norovirus est un virus hautement contagieux qui se propage fréquemment de personne à personne et qui est souvent associé à la nourriture. La maladie à norovirus a souvent une apparition soudaine de nausées et de vomissements et/ou une diarrhée aqueuse avec des crampes. Une fièvre de bas grade, des frissons et des douleurs corporelles se produisent parfois.

Le norovirus provoque rarement de graves complications. La déshydratation est la complication la plus fréquente, en particulier chez les jeunes enfants et les personnes âgées.

Après contamination, l’incubation qui peut varier de 4 à 77 heures, est en moyenne de 24 à 48 heures. L’infection par le norovirus se caractérise par un tableau associant nausées, vomissements, diarrhée, fièvre modérée et douleurs abdominales, et le taux d’asymptomatiques a pu être estimé de l’ordre de 20%. En général, la maladie dure d’un à trois jours. L’excrétion de virus dans les selles peut être observée jusqu’à 3 semaines après le début de la maladie. La déshydratation est la complication la plus importante de l’infection. Elle survient surtout chez les très jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes d’une maladie grave préexistante. Chez le sujet immunodéprimé, les norovirus peuvent être responsables d’infections chroniques parfois sévères avec une excrétion prolongée du virus dans les selles.

Le diagnostic se fait sur un prélèvement de selles réalisé à la phase aigüe de la maladie. On peut utiliser des tests rapides qui détectent des antigènes de norovirus , mais les techniques de biologie moléculaire sont largement utilisées.

Traitement : Il n’y a pas de traitement spécifique disponible, et il n’existe à ce jour aucun vaccin commercial contre les norovirus

4 Commentaires

  1. S’ils disent qu’il n’y a pas de vaccin, c’est de la théorie, pfizerastraznenecamoderna vont nous en sortir un
    a innoculer tous les 3 mois, il faut patienter un peu pour que le nombre de contaminés soit assez important pour que ça soit rentable.

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