Comme chaque dernier samedi du mois, je vous fais découvrir mon coup de coeur série. Après Ginny & Georgia et The One, j’ai décidé de vous parler de The Handmaid’s Tale, dont la quatrième saison va être diffusée sur OCS. Celle-ci nous plonge dans un monde où le taux de natalité est au plus bas et dans lequel les femmes ont perdu tous leurs droits. Elles sont alors reléguées au rang d’épouse, de domestique ou de mère porteuse. On vous laisse avec la bande-annonce :
Une dystopie patriarcale
Adaptée du roman de Margaret Atwood, la série nous fait suivre l’enfer de June, une mère qui s’est vue retirée sa fille et éloignée de son mari, pour être placée dans une famille souhaitant avoir un enfant. Elle est alors violée suivant un rite bien défini dans le but de porter l’enfant du couple. Une situation insoutenable.
Malgré le monde horrible dépeint par la série et les scènes choquantes, on s’y accroche parce qu’on veut voir la suite. Tout comme June, le téléspectateur nourrit l’espoir de voir s’effondrer cette société patriarcale.
Une série philosophique
Si le parcours de June est très accrocheur, on s’intéresse également aux motivations du couple actif dans le maintien de cette société patriarcale. Comment une femme peut adhérer à ces principes ? Jusqu’où peut aller une femme qui veut devenir mère ?
La série frappe fort en abordant des sujets sensibles tels que la condition de la femme, l’infertilité, le viol, la jalousie ou encore la religion. The Handmaid’s Tale offre de nombreuses pistes de réflexion.
L’histoire est mise en scène de façon brillante. On soulignera également le travail des acteurs. On retrouve Elisabeth Moss dans le rôle de June, Yvonne Strahovski qui incarne Serena une épouse bravant ses propres convictions dans le but de devenir mère, et Joseph Fiennes en haut fonctionnaire de cette société aux allures de secte. Outre ce trio, les personnages secondaires sont également bien écrits et servent l’histoire.
En bref, The Handmaid’s Tale nous procure beaucoup d’émotions à chaque épisode. Cette série ne laisse pas indifférente.