Suite à un cancer, Colette, âgée de 58 ans, est décédée dimanche dernier dans l’Hexagone. Pour que les obsèques puissent se dérouler à La Saline, à La Réunion et pour payer le billet d’avion de ses enfants, « une somme de plus de 4 600 euros » est nécessaire, selon Aurélien Centon, Conseiller départemental dans le canton 18 à St-Paul et Président de l’association P’tit coeur.
« Sa dernière volonté est de finir ses jours sur notre île », confie sa nièce sur nos ondes. Colette avait déjà pris son billet d’avion et devait arriver ce mercredi 18 août à La Réunion. Malheureusement, dimanche dernier, sa situation s’est dégradée. Peu après, elle est morte dans la journée ».
Malgré la mobilisation d’Aurélien Centon, les aides récoltées avec le Département ne sont pas suffisantes. « On travaille sur la mise en place d’une cagnotte, mais cela prend du temps. En attendant, on n’a pas d’autres choix que de lancer un appel à l’aide avec sa nièce », déclare Aurélien Centon sur notre antenne.
Sachez qu’en dix jours, sept corps de Réunionnais décédés dans l’hexagone ont été rapatriés sur l’île. Si vous voulez faire un don pour aider la nièce de Colette et sa famille, contactez l’association P’tit cœur.
« C’est un combat qui me tient à cœur. J’espère que tous les autres élus joueront le jeu et se mobiliseront également ! », précise Aurélien Centon.
La carte bleue permet un rapatriement si elle a payé son billet avec sa carte (se renseigner auprès de la banque).
Je compatis à la douleur des familles.
Mais il faut savoir qu’ il existe des assurances pour le rapatriement des corps des défunts.
Pensez y, il suffit de s’assurer de son vivant.
Monsieur Centon, faites passer l’information au lieu de quémander à droite et à gauche et de se prendre pour le sauveur des coeurs d’assistés.
Une simple cotisation à une assurance suffit.
Un proverbe arabe dit que si ça t’arrive fois, ce n’est pas de ta faute, mais là c’est trop souvent, le centon devrait prêcher à l’obligation de l’assurance rapatriement pour au moins ceux qui souhaitent un dernier petit voyage.
C’est devenu une habitude