Un jeune homme condamné pour avoir mâché une souris vivante : l’Association Stéphane LAMART indignée

1 min de lecture
8

Le 13 mars 2024, l’Association Stéphane LAMART a assisté à la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité devant le tribunal judiciaire de Marseille d’un jeune homme de 19 ans ayant commis un acte de cruauté sur une souris vivante, ainsi que de ses deux complices.

Les faits remontent au 8 septembre 2024, sur la plage du Prado à Marseille, lors d’une soirée d’intégration en vue des classes préparatoires du Lycée Thiers. Sous l’effet de l’alcool, un jeune homme a accepté un pari insensé : mâcher une souris vivante appartenant à une camarade. La scène a été filmée et diffusée sur TikTok. On y voit le jeune homme insérer la souris dans sa bouche, la recracher au sol, puis la mâcher de nouveau jusqu’à sa mort, sous les encouragements et rires de ses amis.

Une association de protection animale a déposé plainte, permettant d’identifier les trois prévenus. Ceux-ci ont reconnu les faits lors de leur audition. L’Association Stéphane LAMART s’est immédiatement constituée partie civile, et Maître Patrice GRILLON a plaidé lors de l’audience du 13 mars 2024.

Le verdict du Tribunal Correctionnel de Marseille

Le 10 janvier 2025, le tribunal a rendu son jugement :

  • Le jeune homme ayant diffusé la vidéo sur internet a été relaxé.
  • Celui qui a filmé la scène a été condamné à 1.000 € d’amende avec sursis, sans inscription au B2.
  • L’auteur principal, qui a mâché la souris, a été condamné à 1.500 € d’amende avec sursis, sans inscription au B2.
  • Sur les intérêts civils, les deux condamnés doivent verser chacun 1 € à l’association et 300 € de frais judiciaires, soit un total de 2 € + 600 €.

Une décision contestée par l’Association Stéphane LAMART

L’Association Stéphane LAMART juge ce verdict inacceptable et insuffisant. Elle estime que cette indulgence pourrait favoriser la récidive et reflète un manque de considération pour la souffrance animale. L’argument selon lequel la souris n’aurait pas souffert est vivement contesté.

L’association s’interroge : si l’animal avait été un chien ou un chat, la justice aurait-elle statué de la même manière ? Pour que toutes les espèces animales soient protégées équitablement, l’association a décidé de faire appel de cette décision.

8 Commentaires

  1. Heuu une souris n est pas un chat ou un chien… macher un chat vivant ca fait bizarre
    La condamnation est deja plus que correcte
    C une souriq
    Elle sert a faire des experiences
    Tester des medoc
    Tester des pratique chirurgicale etc.
    Colle le cochon et autre animal

  2. La peine aurait dû être plus sévère. Car il recommencera et plus tard voudrait il goûter à la chair humaine ? ???
    Les parents de se monstre devraient avoir honte de l education sans principe et respect qu ils ont inculquer à leur enfant ( monstre)..

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Article précédent

Miss Réunion 2025 : L’opportunité d’une vie vous attend !

Article suivant

La Saline-les-Bains : le corps sans vie d’un homme retrouvé en mer

Free Dom