Sous-entendu que ceux qui étaient en fonction jusqu’à présents, bien que démissionnaires, ne l’étaient pas ! Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Michel Barnier, le Premier ministre nommé le 5 septembre dernier par Emmanuel Macron au terme de 60 jours de réflexion. Michel Barnier se trouvait en visite ce jeudi 12 septembre en Savoie où, entre trois poignées de main et deux sourires « tranche papaye »,  il a expliqué que le nouveau gouvernement sera constitué « la semaine prochaine » (ndlr : cette semaine), tout en promettant qu’il serait, je reprends ses mots, « équilibré, représentatif, pluriel ». Et il a même ajouté « avec des ministres sérieux ».

Deux petits mots qui ne feront sûrement pas plaisir à Gabriel Attal et à son équipe de ministres démissionnaires. « Avec des ministres sérieux », sous-entend en quelque sorte que ceux qui officiaient jusqu’à présent ne l’étaient pas. L’on pourrait en déduire également, toujours en s’appuyant sur ces deux petits mots, que les ministres démissionnaires ne devraient plus figurer dans l’équipe de Barnier qui, actuellement, consulte, car il serait à la recherche de « ministres sérieux ».

Le sénateur Stéphane Fouassin, futur ministre du gouvernement Barnier ?

Pour l’instant, on peut imaginer que les postulants à un portefeuille ministériel restent accrochés à leur téléphone portable, qu’ils doivent certainement garder en permanence sur eux, même en allant aux toilettes. Il paraît que Stéphane Fouassin se verrait bien ministre du futur gouvernement. Info ou intox ? C’est en tout cas le bruit qui circule dans les couloirs de certaines collectivités locales, et non des moindres. Stéphane Fouassin, l’ancien maire centriste de Salazie, devenu en septembre 2023, sénateur élu sur la liste « Macron-compatible » des droites et des centres. Fouassin, le candidat proposé et soutenu par Cyrille Melchior et son équipe, au détriment de Serge Hoareau, maire de la Petite-Ile, poulain de Michel Fontaine, patron de « LR ». Serge Hoareau qui a dû s’effacer au dernier moment pour laisser place à l’ancien maire de Salazie.

Une fois arrivé au Sénat (toujours en compagnie de sa femme « pas un pas sans Bata », comme dirait le dicton créole), Stéphane Fouassin avait participé, le matin, à une réunion avec sa famille politique, à savoir les centristes, avant de rejoindre, à la grande surprise des siens, le groupe de la Macronie.

Alors, Stéphane Fouassin, futur ministre ou secrétaire d’Etat ? Pourquoi pas ! Il correspond à, au moins, un des critères fixés par le chef du gouvernement. C’est un élu « sérieux ». Mais nul doute que les places seront chères, très chères. Et pas sûr que l’Outre-mer aura un ministère de plein exercice. Celles et ceux que l’on avait, ces derniers temps, étaient des « demi-ministres », comme l’a récemment déclaré le député Jean-Hugues Ratenon. Le ministre titulaire du portefeuille de l’Outre-mer était également ministre de l’intérieur. Il s’agit, comme vous le savez, de Gérald Darmanin.

En attendant de connaître les membres du nouveau gouvernement, la vie politique continue. Je vous en parle depuis deux semaines maintenant de ce nouveau mouvement en gestation. Ce mouvement en cours de constitution, piloté depuis le Palais de la Source, qui a pour nom «Nouvel’R et l’Union des départementalistes » (R, sans doute comme Réunion ou peut-être Renouveau ou encore Rassemblement). J’espère que ce n’est pas comme « Renaissance » ou « Ringard » ! Le projet avance, doucement mais sûrement, d’après ce que j’ai appris. Actuellement, Cyrille Melchior, «le rassembleur » et son équipe planchent sur le visuel (logo) du mouvement dont le bureau et la composition devraient être rendus publics avant le mois de novembre prochain, une fois que le projet politique (le programme) sera complètement bouclé, à partir des contributions des uns (des unes aussi) et des autres.

« Nouvel’R » ne sera pas un parti politique, mais un mouvement, dans le sens où ses futurs membres ou adhérents auront la liberté de rester encartés dans leur parti politique d’origine ou de s’encarter dans le parti de leur choix. Par exemple, Bruno Robert, conseiller de la majorité départementale avec Cyrille Melchior et élu du conseil municipal de Saint-Benoit avec Patrice Selly pourra garder sa carte « Banian », le parti présidé par le maire de Saint-Benoit (proche d’Ericka Bareigts), tout en faisant partie de « Nouvel’R » s’il décide d’y adhérer. C’est un exemple parmi tant d’autres. « Nouvel’R » – sorte d’auberge espagnole ?- sera un mouvement ouvert, qui se composera aussi bien des « anciens » que des jeunes, hommes et femmes. Sans doute Cyrille Melchior et ses « dalons » donneront-ils plus d’espace d’épanouissement aux jeunes, un peu comme le font depuis quelques temps les Huguette Bello et Ericka Bareigts, à gauche.

Huguette Bello qui a fait de Karine Lebon une députée (2^ème circonscription), d’Evelyne Corbière une sénatrice, d’Emmanuel Séraphin, un maire (de la plus grande commune de l’île, en superficie) et j’en passe. Concernant Saint-Paul, il se dit que Cyrille Melchior et Didier Robert discutent beaucoup de cette commune depuis ces derniers mois. Il leur arrive même de se voir pour échanger. Une union en vue ? Ou bien « Objectif Réunion » de Didier Robert pourrait rejoindre « Nouvel’R» ! Si vous croyez que Didier Robert, ancien président de Région, ne s’occupe plus de politique et qu’il n’a d’yeux et d’attention que pour ses jambons de Bayonne dans son resto dionysien, eh bien, détrompez-vous ! Il s’est certes publiquement mis en retrait de la vie politique mais sans pour autant quitter la bonne vieille arrière cuisine éponyme, où se concoctent les meilleurs « caris sous d’riz »…

Je profite de l’occasion pour faire mon mea-culpa car contrairement à d’autres éditorialistes de la place (des anciens notamment), moi je ne suis pas buté et je n’ai pas honte de rectifier mes erreurs. En effet, j’ai écrit que Cyrille Melchior n’avait pas convié Rémy Lagourgue aux réunions de préparation de « Nouvelle R ». En fait, le conseiller départemental de Sainte-Marie a bel et bien été sollicité, plus d’une fois même, par le président du Département pour ce nouveau mouvement mais c’est lui qui a refusé de participer aux réunions car il n’a pas envie de se retrouver autour d’une même table aux côtés de Richard Nirlo, l’actuel maire de Sainte-Marie, qu’il va combattre aux prochaines municipales de 2026. Question de cohérence vis-à-vis de son électorat, il préfère décliner à chaque fois l’invitation du président Melchior.

Traitement des déchets : quand les élus font du recyclage politique !

Je reviens à la gauche et, plus précisément, à Huguette Bello. Pour info, la présidente de Région, reçoit ce vendredi matin, dans son bureau de la pyramide inversée, Patrice Selly, le maire de Saint-Benoit. Les deux élus devraient aborder plusieurs dossiers dont le remplacement du vice-président Patrice Boulevart au sein du conseil d’administration de la SPL Estival. Ce dernier, en charge de la politique de déplacement et notamment du transport à la Région, ayant décidé de démissionner pour éviter tout conflit d’intérêt entre ces deux fonctions électives.

Revenons à la jeunesse en politique. Patrick Lebreton du Progrès a fait d’Emeline K’Bidi une parlementaire. Ericka Bareigts a fait d’Audrey Bélim une sénatrice. Et tout comme Huguette Bello, elle a aussi privilégié des jeunes aux régionales. A ce propos, dans la perspective des régionales de 2028, d’aucuns disent que la maire de Saint-Denis prépare déjà celle qui sera appelée à lui succéder, après les municipales de 2026. Si Ericka Bareigts est élue à la mairie de Saint-Denis en 2026, elle devrait, dit-on, passer la main en 2028, à Brigitte Adame. L’actuelle maire pourra toujours démentir puisque nous ne sommes encore loin de 2026. Mais toujours est-il que les élus de son équipe municipale majoritaire en sont tous persuadés. Les photos en disent déjà long. Je ne sais pas vous, mais moi j’ai remarqué que là où se trouve Ericka Bareigts, Brigitte Adame n’est jamais bien loin. A vrai dire, elle est juste derrière. On dirait même, au fil du temps et des différentes séquences médiatiques organisées par la ville, qu’elle est devenue l’ombre de l’actuelle maire. Le coaching politique a donc bel et bien commencé. Mais l’adjointe au maire, conseillère départementale et grande (au sens propre comme au figuré) sportive (karatéka) qu’est Mme Adame apprend très vite. Elle sera fin prête en 2028 pour reprendre les rênes du chef-lieu.

On parle toujours politique mais aussi de déchets, plus exactement de traitement de déchets du Nord-Est. Ceux qui, comme Daniel Alamélou, président de Sydne (syndicat mixte de traitement des déchets du Nord-Est) et les représentants de l’Etat, pensaient que l’affaire était dans le sac et qu’elle avait été enfin enfouie (dans le sens de réglé), eh ben non, ils vont devoir se reboucher le nez pour aller au combat et convaincre à nouveau tous ces élus, potentiels candidats aux municipales de 2026 à Sainte-Marie, qui ont, manifestement décidé de recycler ce dossier. Rappelez-vous, dès vendredi dernier, juste après l’annonce de la décision de l’implantation de l’ISDU ND (Installation de Stockage de Déchets Ultimes Non Dangereux) sur le site de Beaufond à Sainte-Marie, Richard Nirlo, le maire de cette commune, était monté au créneau pour dire que « Sainte-Marie ne deviendra pas un dépotoir du fait d’obscurs arrangements politiques ». Il laisse ainsi entendre qu’Alamélou et les autres maires se sont donnés le mot, avec la complicité des services de l’Etat, pour implanter l’ISDU ND à Sainte-Marie.

L’élue de l’opposition municipale Sainte-Marienne, Céline Sitouze, également vice-présidente de la Région, que certains qualifient de « Kamala Harris » de Sainte-Marie, donne de la voix, elle aussi. Elle fustige « la mascarade et les mensonges » de Sydne. Et organise ce vendredi 13 septembre, sur le site même de Beaufond, une conférence de presse pour, dit-elle, « dénoncer une décision qui bafoue la volonté des habitants de Sainte-Marie ». Elle expliquera à l’occasion de cette conférence de presse pourquoi elle et ses militants de Sainte-Marie refusent de «devenir la poubelle des autres communes » et pourquoi elle déposera un recours contre cette décision de Sydne. Lequel Sydne, faut-il le rappeler, a déposé, fin août dernier, un recours en annulation partielle contre le PRPGD (Plan régional de prévention et de gestion des déchets) adopté en juin par la Région Réunion. Sydne estime que dans les prévisions de la Région, les volumes de déchets à enfouir ont été sous-estimés.

Urcoopa et Duchemann&Grondin : l’aile ou la cuisse ?

Valérie Legros qui n’est pas élue, a décidé, elle aussi, d’y mettre son grain d’sel dans cette guéguerre politique des déchets. Ce jeudi 12 septembre, la candidate du Rassemblement National (RN) vaincue par deux fois aux législatives dans la 6^ème circonscription et habitante de Sainte-Marie, s’est fendue, en essayant de couper au passage l’herbe sous les pieds de Céline Sitouze, d’un long communiqué au titre provocateur : « l’Est de la Réunion n’est pas une poubelle ! ». Elle ajoute : « après avoir pollué Sainte-Suzanne, ce sont les sols et l’air de Sainte-Marie de Sainte-Marie qu’ils veulent souiller ! Nos deux communes ne doivent pas devenir les déchetteries à ciel ouvert de la Réunion. Je me battrai corps et âmes (au pluriel, elle doit en avoir plusieurs !!!) contre ces projets qui portent atteinte à l’intégrité des Réunionnais. Nou larg pas ! », écrit Valérie Legros.

Bon pas tout ça Valérie, faudra bien aller larg’ nout (et out’) déchets quelque part ! Daniel Alamélou ne sait plus trop dans quel sac (poubelle) ou bac (gris, vert, jaune) mettre la tête, lui qui croyait que la hache de guerre à ce sujet était définitivement enterrée, puisqu’il avait pris tout le temps nécessaire pour faire, auprès des maires concernés et des autres élus, y compris Nirlo et Sitouze, de la pédagogie sur ce dossier, en leur expliquant, entre autres, qu’il n’y aura pas de déchets toxiques, ni dangereux et que toutes les communes du Nord-Est allaient devoir mettre la main à la pâte concernant cet enjeu crucial pour notre île qu’est la gestion des déchets. Rien à faire ! Certains élus, candidats à la mairie de Sainte-Marie, ont manifestement décidé de faire du tri sélectif en ne se focalisant que sur 2026 .

Rappelons que le comité syndical du Sydne, celui qui a pris la décision d’implanter l’ISDU ND à Sainte-Marie, est composé de 12 élus (6 de la Cinor, 4 de la Cirest, 1 de la Région et 1 du Département). La Région est représentée par Mickaël Sihou (titulaire). Christian Annette est son suppléant. Le Département est représenté par Jean-Marie Virapoullé, avec comme suppléant Bruno Robert de Saint-Benoit.

On termine avec la grève qui avait secoué lundi et mardi derniers l’abattoir Evollys à l’Etang-Salé ; Cette grève qui, si elle avait duré, aurait pu priver la Réunion de poulet. Au-delà du fait que c’est ma viande préférée, mais ça, vous n’en avez rien à cirer, et je vous comprends, je voudrais revenir en quelques lignes sur cette affaire qui oppose l’Urcoopa et la société Duchemann&Grondin. Sans entrer dans des considérations juridiques, j’ai crû comprendre que l’administrateur judiciaire d’une filiale de l’Urcoopa a déposé une requête auprès du tribunal de commerce de Saint-Denis afin d’obtenir l’annulation d’un pacte d’associés « gagnant-gagnant » signé en 2017 avec la société privée Duchemann&Grondin.

En clair, l’Urcoopa voudrait reprendre la main sur l’abattoir. Pourquoi ? Parce que cet abattoir qui avait les pattes complètement cassées (déficitaire de 7 millions d’euros environ) avant l’arrivée de Duchemann&Grondin en 2017 a retrouvé ses deux ailes et peut voler en toute quiétude avec dans ses caisses un bénéfice de 3 millions d’euros. Tout fonctionne à merveille. L’entreprise Duchemann&Grondin des deux petits « yabs », a apporté son savoir-faire, installé la confiance chez le personnel et remis les comptes dans le vert en gérant l’abattoir en bons pères de famille.

Du coup, pour caricaturer, l’Urcoopa, forte de sa cinquantaine de sociétés (voir infographie ci-dessus), et voyant le joli bénéfice dégagé par l’abattoir, souhaite l’accaparer. Autrement dit, elle veut la cuisse, la partie la plus charnue, quitte à ne laisser qu’une petite aile à Duchemann&Grondin. L’Urcoopa prétend que sa banque (Soficoop) serait en difficulté, raison pour laquelle, il lui faudrait tout récupérer. Soficoop serait en difficulté mais l’Urcoopa d’Henri Lebon vient de racheter COGEDAL, vient de se positionner sur Gamme Vert et prépare actuellement ses 40 ans avec une méga fiesta (1400 invités et autant de brochettes de poulet je suppose) prévue à la fin de ce mois. Allez comprendre !

Or, les 430 salariés de l’abattoir ne veulent pas entendre parler de l’Urcoopa. Ça leur rappelle de mauvais souvenirs. En revanche, ces salariés sont très contents de leurs conditions de travail et, surtout, de l’ambiance qui règne au sein de la boîte depuis l’arrivée aux commandes de Duchemann&Grondin. Aussi, pour dénoncer la requête de l’Urcoopa, ces salariés ont décidé de se mettre en grève lundi et mardi derniers. Le préfet a été contraint d’en réquisitionner une petite partie. Très vite, au terme d’une journée et demie de grève, Cédric Duchemann, le patron de Duchemann&Grondin, a pu régler la situation et les employés ont repris le travail mercredi matin.

Donc, pourquoi changer une équipe qui gagne ? C’est à cette question que vont devoir également répondre les juges du tribunal de commerce de Saint-Denis, le 19 septembre prochain. Ils devront aussi dire si l’économie réunionnaise doit rester la chasse gardée de quelques grands groupes qui, abondamment nourris aux grains de l’argent public (subventions de toutes sortes, européennes, nationales et locales), doivent continuer à faire perdurer les situations de monopole au détriment des consommateurs ou, au contraire, laisser la porte ouverte à ces entrepreneurs de la nouvelle génération qui ont compris que les aides publiques ne devaient pas être considérées comme une rente à vie mais plutôt comme un coup de pouce, comme la cerise sur le gâteau pour démarrer.

Huguette Bello, la présidente de Région, avait écrit au préfet Jérôme Filippini en juillet dernier pour attirer l’attention du représentant de l’Etat sur la tentative de reprise en main de l’abattoir par l’Urcoopa. « J’ai appris par les représentants d’EVOLYS que le protocole d’accord «gagnant-gagnant » signé fin 2017 entre les acteurs de la filière est aujourd’hui en passe d’être dénoncé par l’URCOOPA. Cette dernière entend reprendre les rênes de l’abattoir de l’Etang-Salé, géré par le groupe DUCHEMANN- GRONDIN (…) Or, les manœuvres entreprises, aujourd’hui, par le groupe URCOOPA pour déstabiliser son associé et reprendre la gestion de l’abattoir  de  L’Etang-Salé sont dangereuses pour l’économie locale à plus d’un titre ». La présidente de Région a demandé au préfet de « veiller à ce que les accords de 2017, signés sous l’égide des pouvoirs publics, soient totalement respectés » car « il en va de la filière avicole qui est, aujourd’hui, l’une des principales sources de valeur ajoutée de l’agriculture réunionnaise »

En attendant cette date du 19 septembre, certains n’hésitent pas à balancer des « boules puantes » pour essayer de faire pression sur la justice. Il a été dit par exemple que Duchemann se serait palpé 1 million d’euros de salaire par an. D’après mes informations, il a été effectivement procédé à une distribution de dividendes en début d’année, selon la répartition suivante : plus de 500 000 € pour l’Urcoopa et 1 million d’euros pour Duchemann&Grondin, en sachant que Cédric Duchemann n’a pas perçu cette somme individuellement en tant que Pdg mais en tant que société Duchemann, soit 7 personnes. 7 personnes qui n’ont pas du tout l’intention de se laisser « plumer » par l’Urcoopa après tant d’années d’efforts et de sacrifices pour redresser cet abattoir qui fonctionnait de travers. Cédric Duchemann qui a su également regonfler le moral de ses troupes.

En parlant de moral regonflé, le mien va très bien aussi, surtout après le mail que Me Jean-Jacques Morel m’a adressé en début de semaine et par lequel j’apprends que l’ancien Pdg du JIR (journal aujourd’hui liquidé) vient de perdre son procès en diffamation contre freedom.fr et contre moi (cela va de soit) devant la 17ème chambre correctionnelle de Paris. Ce n’est pas la première fois que l’ancien Pdg du JIR perd contre freedom.fr et contre moi. Dieu est grand. Il me demandait 10 000 €. Ah, l’argent… Attention à l’addiction, faut se soigner !

Y.M.

([email protected])