Une escalade inquiétante en Ukraine, Poutine n’exclu l’usage de l’arme nucléaire et accuse l’OTAN

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Le conflit en Ukraine atteint une intensité alarmante. Les frappes ukrainiennes sur le sol russe, effectuées à l’aide de missiles longue portée ATACMS autorisés par les États-Unis, ont ciblé un dépôt de munitions à Briansk, contenant des obus nord-coréens. En parallèle, Washington a également approuvé l’utilisation par Kiev de mines antipersonnel, sur le sol russe, marquant une escalade significative dans le soutien militaire américain.

En réponse, Vladimir Poutine a élargi par décret les conditions d’usage de l’arme nucléaire, dénonçant ce qu’il perçoit comme des provocations directes de l’OTAN et avertissant d’un possible déclenchement d’un conflit mondial. Ces tensions se doublent du déploiement présumé de 10 000 soldats nord-coréens à Koursk, près de la frontière ukrainienne, dans le cadre d’un accord militaire avec Moscou.

Alors que les États-Unis et le Royaume-Uni intensifient leur aide militaire à l’Ukraine, des divisions subsistent parmi les alliés européens, certains, comme l’Allemagne, se montrant réticents à franchir de nouvelles étapes. Cette combinaison de soutien militaire accru, de menaces nucléaires et d’implication internationale croissante fait craindre une déstabilisation majeure de l’ordre mondial.

Parallèlement, des médias nord-coréens rapportent qu’environ 10 000 soldats nord-coréens seraient déployés à la frontière ukrainienne, dans la région de Koursk, dans le cadre d’un accord entre Pyongyang et Moscou. Cette présence militaire, combinée aux livraisons de munitions nord-coréennes, alimente les inquiétudes sur une internationalisation du conflit.

La Suède a débuté lundi l’envoi d’environ cinq millions de brochures à ses habitants, les incitant à se préparer en cas de conflit armé. Parallèlement, la Finlande voisine a mis en ligne un site web fournissant des conseils similaires.

Situation en Ukraine : une intensification des combats

La carte mise à jour par le ministère des Armées montre une situation toujours tendue en Ukraine, où les combats se poursuivent sur plusieurs fronts stratégiques. Les principales zones touchées se situent dans l’est et le sud du pays, des régions déjà fortement marquées par le conflit.

Points clés de la situation :

1.Front Nord-Est (région de Kharkiv)

Les attaques russes restent concentrées près de la frontière, avec des frappes signalées dans les régions frontalières. Cette zone stratégique reste un point de tension, car elle constitue un axe d’accès vers l’intérieur du territoire ukrainien.

2.Donbass (régions de Louhansk et Donetsk)

Dans cette région, les affrontements s’intensifient avec des attaques répétées contre des positions ukrainiennes. Le Donbass, depuis le début du conflit, est l’épicentre des opérations militaires russes, et les bombardements sur les infrastructures civiles continuent de causer des dégâts importants.

3.Sud (région de Zaporijjia et axe vers la Crimée)

Les combats dans cette zone se focalisent sur la sécurisation de Zaporijjia et des accès vers la Crimée, occupée par la Russie depuis 2014. Les forces ukrainiennes visent à maintenir la pression sur les positions russes pour freiner leur progression vers les villes côtières stratégiques.

Frappes aériennes et infrastructure énergétique

La carte met également en évidence les nombreuses frappes sur les infrastructures civiles et énergétiques à travers le pays. Les zones éloignées des lignes de front, notamment autour de Kyiv, sont régulièrement ciblées par des missiles longue portée. Ces frappes ont pour objectif de perturber l’approvisionnement énergétique ukrainien à l’approche de l’hiver.

Zones contrôlées

Les zones en rouge indiquent les territoires sous contrôle russe, principalement dans l’est et le sud de l’Ukraine. Bien que les lignes de front n’aient pas significativement bougé ces dernières semaines, la pression militaire reste constante.

Cette carte illustre la gravité de la situation et montre que, malgré les efforts diplomatiques, les hostilités s’intensifient dans des régions clés, rendant toute stabilisation durable encore lointaine.

3 Commentaires

  1. Europe
    dit :
    22 novembre 2024 à 7 h 52 min
    « Europe, champ de bataille américain

    –«Voilà comment ils traitent l’Europe. Les Etats-Unis seraient les seuls bénéficiaires d’une guerre nucléaire»

    «Ils sont convaincus que s’ils déclenchent une guerre nucléaire, ce qu’ils font activement, seule l’Europe en souffrira», a résumé le ministre russe.

    Comme toujours, comme lors de la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale, ils en seront les seuls bénéficiaires.

    [Une Première guerre mondiale qui n’est rien d’autre qu’une guerre entre le Royaume-Uni et son «rising challenger» économique de l’époque, l’Allemagne, avec de la chair à canon française et sur le sol français.] »

    • Shadow
      dit :
      22 novembre 2024 à 7 h 56 min
      « Les systèmes de missiles ATACMS et HIMARS, ainsi que les missiles de croisière Storm Shadow et SCALP-EG dont dispose l’Ukraine, ne peuvent pas être utilisés pour frapper des cibles situées en profondeur sur le territoire russe sans la participation des troupes de l’OTAN.

      L’utilisation d’armes de haute précision est impossible sans la reconnaissance spatiale, dont l’Ukraine ne dispose pas. Les informations de base sont fournies par les satellites américains et OTAN. La simple transmission d’images satellite ne suffit pas. Ils nécessitent un traitement dans des centres spécialisés, comme la National Geospatial-Intelligence Agency (NGA) américaine ou des structures similaires en France, en Grande-Bretagne et dans d’autres pays de l’Alliance. L’Ukraine ne dispose pas de tels centres et tous les traitements de données sont donc effectués en dehors de son territoire.

      Les informations traitées comprennent les coordonnées des cibles, les profils d’élévation du terrain et d’autres paramètres nécessaires à la création d’une mission de vol pour des munitions à guidage de précision. L’armée ukrainienne n’est pas en mesure d’effectuer seule ce travail en raison du manque de personnel qualifié.

      Après avoir reçu des données satellite détaillées, le quartier général ukrainien décide quelles cibles il souhaite attaquer. Ces informations sont envoyées aux centres de l’OTAN, où les missions de vol sont élaborées sur la base de coordonnées exactes et de paramètres de terrain. Cet ensemble ordonné de données de configuration du système de contrôle est ensuite transmis aux calculs ATACMS ou HIMARS, qui le saisissent dans le système au niveau du panneau de commande et lancent le démarrage.

      En d’autres termes, tous les travaux clés – du déchiffrement des données de renseignement à l’élaboration d’un programme de contrôle des vols – sont réalisés par des spécialistes de l’OTAN.

      Un schéma similaire s’applique aux missiles de croisière tels que Storm et SCALP-EG, qui utilisent des profils de terrain radar et des images d’objets pour atteindre des cibles avec précision. »

      macron entraine la France dans la guerre et les moutons dorment…

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