Cette année, la saison des baleines est époustouflante pour le plus grand plaisir de tous. Cette semaine, l’ONG Globice, organisme spécialisé dans la protection des cétacés, a instauré une conférence à Saint-Gilles autour de leur préservation.

Intervenant dans le cadre d’une conférence organisée par l’ONG, Jean-Marc Gancille, responsable de la communication ainsi que du développement de Globice, a déclaré :

« Nous avons la chance de vivre sur une île où les baleines viennent nombreuses. Saviez-vous d’ailleurs, qu’il y a 55 millions d’années, ces animaux étaient des mammifères terrestres et ces derniers se sont finalement adaptés aux lois de l’évolution. »

Au cours des deux derniers siècles, les baleines à bosse ont, en partie, été décimées pour leur huile. Protégées depuis 1986, elles commencent enfin à faire leur réapparition au cours des années 2000 le long de nos côtes. 

Les baleines à bosse sont désormais une espèce protégée

Cette année, la saison, en termes d’observations, bat des records. D’ailleurs, en juillet, la présence inédite de trois bleues aperçues a été indiquée. Face à cette affluence, les scientifiques n’ont, pour l’heure, aucune explication.

Julie Martin, responsable de la coordination et de l’administration de Globice, a indiqué qu’au début, ils pensaient que leur présence était liée à la quantité de krills disponibles en Antarctique, où les baleines se nourrissent avant d’émigrer. Mais finalement, ils doivent encore peaufiner ce modèle car ils se sont aperçus qu’il existe d’autres dynamiques qui conditionnent leur arrivée.

Principalement présentes au large de la côte de St Gilles, le nombre de baleines observées ne cesse de croître et cette année est époustouflante pour l’observation.

Néanmoins, comme le rappelle Globice, il est important de noter qu’il s’agit d’une espèce vulnérable et protégée. La principale menace étant désormais la pression exercée par les bateaux.

« Sur l’île, une cinquantaine d’opérateurs proposent des excursions et mises à l’eau. »

Entre les risques de collision et les nuisances occasionnées, l’application d’une réglementation stricte est désormais devenue une nécessité.