Incendie du vaccinobus : 20 mois de prison ferme pour le jeune de 18 ans

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Un jeune de 18 ans a été jugé aujourd’hui pour avoir incendié le Vaccinobus de Catherine Cotto.

Le dimanche 9 janvier dernier, l’unique vaccinobus de La Réunion a été la cible d’une attaque et a reçu 4 cocktails Molotov.

Son procès a été reporté à 2 reprises. La dernière fois que l’accusé s’est retrouvé devant la justice, c’était le 16 février dernier, mais le procès a été renvoyé au 11 mars, la justice estimant que l’expertise psychiatrique de l’accusé n’ayant pas été réalisée correctement.

20 mois de prison ferme à l’encontre du jeune homme.

Un an de prison ferme avait été requis à son encontre, ainsi que la révocation de 8 mois sursis probatoire et 5 ans de suivi socio-judiciaire, ainsi que l’interdiction de port d’arme.

Catherine Cotto, la propriétaire, l’a rencontré  : « Honnêtement, il a 18 ans, c’est un gamin ! J’ai plus pitié pour lui ! Mais où sont les parents ? »

Au micro de Charles LUYLIER, elle se dit dépitée et n’a toujours pas d’informations sur les raisons de cet acte commandité : « Celui qui lui a demandé de faire ça, il a brisé sa vie à ce jeune ! »

Le bus, entre temps, réparé et fonctionnel

Les réparations du vaccinobus ont débuté le 10 janvier, au lendemain de l’attaque dont il a été victime, à coup de cocktails molotov au domicile de sa propriétaire, Catherine Cotto.

Le feu a été éteint à temps par les propriétaires, équipés d’extincteurs.

Mais ces faits illustrent tristement que la tension est palpable sur le sujet délicat de la vaccination à la Réunion, comme le confirme ce médecin, le premier à avoir informé Free Dom de cet acte de vandalisme. On réécoute son intervention.

Catherine Cotto a déposé plainte à la gendarmerie et de son côté, le préfet a condamné les dégradations commises à l’encontre du Vaccinobus.

Jacques Billant indique que « le véhicule affrété au profit de l’ARS et véritable outil de la solidarité territoriale en matière de vaccination des populations les plus éloignées des centres, a en effet été la cible de cocktails Molotov. Ces agissements délictuels et violents, visant à entraver une mission de service public, sont inacceptables.

Alors que le Vaccinobus est un véritable outil de la solidarité territoriale pour la vaccination des populations les plus éloignées des centres, s’en prendre à lui, c’est tenter de priver les Réunionnaises et les Réunionnais qui sont en attente de ce service d’accéder à la protection sanitaire à laquelle ils ont droit« .

 

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