Impossible de commencer ce « Ti Kozman » sans avoir une pensée émue pour mon camarade Guillaume Alexandre qui s’en est allé, hier, jeudi 17 octobre, dans le courant de la matinée, rejoindre Dieu, celui dont il était devenu un fidèle serviteur depuis 2013 en tant que Diacre. Mais Jean-Marie Armand (c’était son vrai nom) avait eu plusieurs vies sur cette terre : directeur de la Poste, mais il était surtout connu du grand public réunionnais en tant que journaliste. Je l’ai bien connu et l’ai professionnellement fréquenté durant plusieurs années, notamment au JIR (Journal de l’île de la Réunion).
Je me rappelle encore de l’ambiance de la rédaction, le dimanche soir, lorsqu’il arrivait avec tous les autres pigistes sportifs pour rédiger les comptes-rendus des différentes compétitions sportives du week-end. Il faisait partie de l’équipe de collaborateurs mise en place par l’ancien rédacteur en chef du service des Sports du JIR, à savoir Alex Eyquem.
Jean-Marie Armand se servait toujours de pseudos pour signer ses articles : la plupart du temps, c’était Guillaume Alexandre. Mais il signait parfois également du pseudo Frédéric Barrault notamment pour ses « papiers » sur l’équitation. C’était un petit homme par la taille mais ô combien grand, très grand par le talent. Un homme cultivé, instruit aussi, bardé de diplômes universitaires et doté par ailleurs d’une grande intelligence, de cette intelligence qui explique sans doute sa simplicité. Un homme d’une grande générosité, d’une grande bonté. Il avait débuté sa carrière à Radio et Télé Free Dom dans les années 80.
Mais je l’ai connu ces dernières années avec sa robe blanche, en tant que diacre. Je le croisais quelques fois à l’église de Champ-Borne où il lui arrivait de célébrer des messes aux côtés du diacre Jean-René Picard et du père Casimir, même si depuis 2013 il avait été affecté au centre-ville de Saint-André, en tant que serviteur de Dieu. La dernière fois que j’avais échangé durant quelques minutes avec lui, c’était le 25 juin dernier, à l’église du centre-ville; Il venait de célébrer une messe. Il était déjà très affaibli par la maladie mais tenait malgré tout à officier au service de Dieu. Je garderai de Guillaume (Jean-Marie) le souvenir d’un homme humble, qui savait employer des mots simples pour expliquer des situations compliquées; D’un homme bon, discret mais qui avait toujours le petit mot, la petite phrase pour mettre du baume au cœur. Après 74 années de vie terrestre, il a rejoint, ce jeudi 17 octobre, la maison de son Père, celui dont il était devenu le fidèle serviteur depuis 2013. A son épouse, à ses enfants, à toute sa famille, au nom de toute l’équipe de Free Dom, j’adresse mes plus sincères condoléances. Je te dis A Dieu mon cher Guillaume. « A Dieu », comme « Avec Dieu ». Merci encore pour tout ce que t’as fait durant ton « passage » sur Terre. Que ton âme repose en paix !
Un petit mot aussi pour dire « au revoir » au préfet Jérôme Filippini qui s’en va bientôt. Un haut fonctionnaire de l’Etat qui nous laisse de bons souvenirs. Ce n’était pas vraiment un grand danseur de maloya mais au moins a-t-il fait l’effort d’essayer ! En tout cas, durant les deux années passées dans l’île, il a fait le job.
Jérôme Filippini a été nommé en Corse. Il aura été le 30ème préfet de la Réunion depuis que notre île est devenue département français en 1946. Le premier préfet à avoir servi ici s’appelait Paul Demange, nommé en 1947. Perso, dans le cadre professionnel, j’en ai côtoyé 18, depuis Michel Blangy en 1984, lorsque je suis arrivé au Quotidien, puis au JIR. Les préfets, faut-il le rappeler, sont des haut-fonctionnaires de l’Etat qui, généralement, sont au garde-à-vous du gouvernement.
Petit exemple très concret et très récent : vous imaginez bien que quand les services du ministère de l’Intérieur appellent la préfecture pour dire que 27 prisonniers de Mayotte (Majicavo) vont être envoyés dans les prisons de la Réunion, ce n’est pas un préfet qui va monter au créneau pour répondre qu’il n’en veut surtout pas car la situation est déjà bien compliquée dans notre département. Donc, un préfet, en fonction de sa personnalité peut être apprécié ou pas. Jérôme Filippini de par sa proximité avec la population et sa façon à gérer certains évènements (les cyclones) a su se faire aimer par les Réunionnaises et les Réunionnais, mais à part ça, il reste un serviteur de l’Etat, et donc du pouvoir (politique) en place. Bonne continuation Monsieur le préfet !
J’en arrive maintenant au sujet du jour, à savoir la vie chère ! Mais avant de me plaindre, permettez-moi de saluer tous les « fous » qui ont pris le départ, hier soir, jeudi 17 octobre, sur le front de mer de Saint-Pierre, de la Diagonale éponyme qui fait tant la fierté de notre île au regard du Monde. Oui, j’ai bien dit, « du Monde » avec un grand « M » s’il vous plaît ! Bravo aux coureurs et aux organisateurs qui, chaque année, s’arrangent pour mettre les petits plats dans les grands et faire de cet évènement sportif, un moment festif et de cohésion sociale. Un véritable « booster » de notre économie également durant les jours qui précèdent et même durant ceux d’après le Grand Raid. Le tourisme local est tout gagnant dans l’affaire. En effet, les avions à destination de la Réunion sont remplis. Idem pour nos hôtels et autres fermes auberges des hauts de l’île. Courage à toutes celles et à tous ceux qui, trois jours durant (une nuit et une journée seulement pour les plus aguerris), vont arpenter nos montagnes du Sud au Nord en passant par l’Est et l’Ouest. Un peu plus de 7 300 inscrits pour les 5 courses dont 2 937 pour le Grand Raid. En fait, 2 839 ont pris le départ, hier soir.
Rappelons que 39 nationalités participent à cette 32ème édition de la Diagonale des fous, que le plus jeune participant a 20 ans et que le plus âgé, un Canadien, a 80 ans. Bravo messieurs, dames, you are the best ! Free Dom sera dans la course cette année, au cœur même je veux dire, puisqu’un de nos collaborateurs, j’ai nommé Matthias Ramsamy, a décidé lui aussi d’enfiler ses baskets et de se transformer en « fou ». On croise les doigts pour le Salazien. Restez à l’écoute de Radio Free Dom qui, comme chaque année, vous fera vivre en direct ce Grand Raid !
Revenons à nos moutons ! Je veux parler de la vie chère. Tous les ans, c’est la même rengaine : il faut faire pitié devant les membres du gouvernement, supplier le Premier ministre de ne pas trop raboter le budget des Outre-mer, se mettre à genoux, se prosterner devant Paris en demandant à celles et ceux qui décident, de ne pas trop nous « sabouker » siouplé ! Ça dure depuis des décennies, pour ne pas dire plus d’un siècle. C’est une posture morale qui devient insupportable, désagréable quand on connaît un peu l’histoire de nos îles, de nos territoires ultra-marins.
Certes, la vie est un combat. Je sais, elle n’est pas un long fleuve tranquille, mais quand même, tous les ans, il nous faut répéter, nous îliens, ultra-marins, les mêmes et sempiternels refrains.C’est un sujet complexe. Chacun y va de sa petite (ou grande) analyse. Il y a ceux qui, à l’instar de certains acteurs économiques comme Laurent Virapoullé, pensent que l’octroi de mer contribue à renchérir le coût de la vie. Le Saint-Andréen, membre du MPTU (Mouvement Politique Trait-d’Union) plaide pour une réforme de cette taxe douanière qui existe depuis Colbert. Or, les élus locaux, dans leur grande majorité, ne veulent surtout pas toucher à l’octroi de mer qui, chaque année, rapporte une manne de plus de 500 millions d’euros au fonctionnement des collectivités locales.
Un billet d’avion Paris-Réunion-Paris à 2 300 € en classe « économique » sur une compagnie low-cost, qui dit mieux ? Et tout le monde trouve ça normal !
La vie chère, sujet complexe, vous disais-je ! Il est évident que le coût de la vie est beaucoup plus important Outre-mer que dans l’hexagone. Là-dessus, il n’y a pas photo. Près de 40% plus cher en Martinique ; Un peu moins à la Réunion. Je profite pour ouvrir une parenthèse qui a un rapport avec le sujet. Savez-vous combien coûte un billet d’avion en fin d’année pour venir à la Réunion. De nombreuses familles réunionnaises ont des enfants (des jeunes adultes) qui font des études ou qui commencent à travailler en métropole. Eh bien, sachez que si certains d’entre eux souhaitent venir passer les fêtes de fin d’année dans leur île natale, par exemple entre le 20 décembre 2024 et le 6 janvier 2025 (vacances scolaires dans l’hexagone), il leur faudra débourser pas moins de 2 300 euros pour un billet d’avion en classe « économique ». Vous avez bien lu : 2 300 € (Deux mille trois cents euros). Et cela, sur une compagnie Low Cost, la seule qui existe entre la métropole et la Réunion.
Sur les autres compagnies, n’essayez même pas, le billet, toujours en classe « Eco » peut atteindre, voire même dépasser les 3 000 €. Pour m’amuser, j’ai poussé la curiosité en z’yeuttant les autres classes : « Premium Eco », Business, histoire de me mettre un instant dans la peau d’un nanti. Ou d’un élu. Les tarifs varient entre 4 000 € et 10 000 €.
Un billet d’avion à 2 300 € en classe « éco » sur une compagnie Low-Cost ! Ne parlons même pas des autres compagnies. Mais c’est du foutage de gueule ! Sans compter que le gouvernement n’a pas encore instauré sa fameuse taxe !
Tout le monde trouve ça normal, personne ne trouve à redire ! Ne comptons pas sur un soutien des élus puisqu’eux ne payent pas leur billet quand ils voyagent. Ce sont les contribuables qui payent ! Un billet d’avion à 2 300 € en classe « économique ». Mais ce n’est pas tout ! Allez dans une agence de voyages ou sur internet et essayez de trouver un billet d’avion en ce moment pour Maurice. S’il y en a, je dis bien s’il y en reste, le billet est actuellement à pas moins de 400 balles. Il peut même monter jusqu’à 435 euros. Pour moins de 40 minutes de vol entre la Réunion et Maurice, soit 200 kilomètres de distance. L’avion décolle, vous n’avez même pas le temps d’aller pisser, qu’il s’est déjà posé et vous en avez pour 435 €.
Savez-vous qu’1h30 d’avion entre Bangkok et une des îles avoisinantes est à 150 € maxi ? Savez-vous qu’un Montréal (Canada)/New-York (USA) est à 180 dollars pour un peu moins de 2 heures de vol ? Et nous, élus et citoyens y compris, on trouve normal de payer un Métropole/Réunion/Métropole à 2 300 € en classe « Eco » (tarif le moins cher actuellement) ainsi qu’un Réunion/Maurice/Réunion à 435 €. Personne ne bronche car aussi paradoxal que celui puisse paraître, en dépit de ces tarifs exorbitants pour lesquels les compagnies qui nous desservent se mettent d’accord sur la base d’une entente illicite, les avions sont pleins à craquer. Pareil pour les hôtels à Maurice, remplis grâce aux Réunionnais. OK, j’ai compris : la solution pour voyager pas cher, ce serait de réserver son billet 3 ans à l’avance !
Les avions sont bien remplis, les hôtels aussi, les parkings des hypermarchés « débordent » quasiment tous les jours et, surtout durant les week-ends. Vous avez dit vie chère ? Les Martiniquais manifestent depuis quelques semaines déjà à cause de la vie chère. Le gouvernement leur a envoyé des CRS et des gendarmes, pas pour lutter contre la vie chère mais pour empêcher les manifs et protéger les grandes surfaces commerciales et autres bâtiments publics. Aux Antilles, ça ne plaisante pas. Quand le peuple est colère, il le fait savoir.
Sauf que la violence ne permet pas de résoudre les problèmes. Qui va payer les dégâts d’après-vous ? Ce sont les contribuables Martiniquais ! Rien n’est jamais gratuit. L’Etat a déjà dit et répété : il est « oki ». Il n’y a plus d’argent dans les caisses. Même les gendarmes qui, généralement, sont les premiers appelés pour aller expulser les mauvais payeurs de leur logement, n’ont pas payé leurs casernes. Ils sont un peu les « SDF » de la Nation, car leur ministère de tutelle n’a pas eu les moyens de payer leur loyer aux communes, qui se retrouvent avec un déficit financier à ce niveau. Les communes concernées ont bel et bien avancé les sous, mais c’est le ministère de l’Intérieur qui s’est retrouvé incapable de rembourser. Comme quoi, ceux qui donnent des leçons de rigueur budgétaire ne sont pas exemplaires en la matière !
L’Etat qui demande aux collectivités de se serrer la ceinture (5 milliards d’euros d’économie) quand lui-même a déjà endetté le pays à hauteur de 3 000 milliards d’euros. Comprenne qui pourra ! L’Etat qui n’a plus les moyens, qui doit trouver des économies partout (60 milliards d’euros), l’Etat qui est même prêt à taxer les chiens (comme en Allemagne) mais qui, dans le même temps, si j’en juge par les déclarations faites par François-Noël Buffet, ministre des Outre-mer, en Nouvelle-Calédonie, a promis de tout réparer. Il est en visite du 16 au 19 octobre sur le Caillou.
Les élus Calédoniens sont contents et ont trouvé en Buffet « un homme franc, un homme de confiance ». J’ai lu ça sur le site de Martinique La 1ère. Suite aux violences survenues il y a 5 mois en Nouvelle-Calédonie, les dégâts sont estimés à plusieurs centaines de millions d’euros (260 milliards de francs CFP). François-Noël Buffet a promis des aides de l’Etat. Pour l’anecdote, rappelons que François-Noël Buffet avait aussi promis à Huguette Bello de consacrer son premier déplacement ultra-marin à la Réunion. C’est ce qu’avait déclaré tout sourire la présidente de la Région-Réunion, le 27 septembre dernier, au sortir d’un entretien avec le tout nouveau ministre des Outre-mer. Elle avait affirmé que François-Noël Buffet lui avait confié réserver son premier déplacement à la Réunion. Perso, moi j’avais trouvé ça un peu bizarre qu’il puisse se rendre à la Réunion en premier alors que ça avait beaucoup pété depuis mai dernier en Nouvelle-Calédonie et que ça pétait grave en Martinique. L’avenir m’a donné raison.
C’est bien en Nouvelle-Calédonie que François-Noël Buffet s’est rendu pour son premier déplacement en tant que ministre. Il devra se rendre ensuite en Martinique. Ce qui est somme toute logique. Avec Huguette Bello, qui était toute contente de se transformer pour l’occasion en porte-parole de la rue Oudinot, le ministre avait manifestement causé un peu trop vite. La prochaine fois, il tournera sans doute sa langue trois fois dans sa bouche avant de l’ouvrir. Et la prochaine fois, nul doute qu’Huguette Bello ne « gobera » plus naïvement (ne prendra plus pour argent comptant) les paroles de Buffet.
L’Etat lé « oki », le gouvernement réduit le budget Outre-mer de près de 300 millions d’euros et, dans le même temps, le ministre Buffet promet monts et merveilles en Nouvelle Calédonie et en Martinique… Cherchez l’erreur !
En parlant argent, la situation est assez ubuesque : d’un côté vous avez l’Etat « oki » qui promet de tout réparer en Nouvelle-Calédonie et vraisemblablement aussi en Martinique – un accord de – 20% sur tout l’alimentaire vient d’être signé suite aux violences – et, de l’autre, on a un gouvernement qui va ratiboiser le budget des Outre-mer d’un peu plus de 300 millions d’euros, soit près de 10% par rapport à l’année dernière.
Un budget qui devrait être amputé de 20 millions correspondant à l’aide à l’insertion-qualification professionnelle, de 25 millions (financement de l’économie), de 136 millions (aménagement du territoire), de 11 millions (sanitaire, social, culture, jeunesse et sports), de 132 millions (collectivités territoriales), de 8 millions (logement), 13 millions (continuité territoriale). Bref, des coups de rabot conséquents dans tous les domaines. Tandis que le ministre des Outre-mer promet de raser gratis en Nouvelle-Calédonie et qu’il le fera sûrement lors de son prochain déplacement en Martinique et ce, malgré un contexte budgétaire national très contraint, nos élus à nous se trouvent dans une posture pour le moins inconfortable qui consiste, comme le dit la chanson, à « courre derrière ». Vous connaissez le refrain ? « Allé courre derrière ! ».
Nombre de nos élus ont pris leur plus belle plume flatteuse et ont adressé une petite missive de supplication au Premier ministre. Mieux, élus de gauche et de droite, ont décidé de se donner la main pour, à l’image de mendiants, pour mieux la tendre à Michel Barnier. Les députés Perceval GAILLARD (La France Insoumise), Jean-Hugues RATENON (LFI), Frédéric MAILLOT (PLR), Karine LEBON (PLR), Emeline K/BIDI (Progrès), Philippe NAILLET (PS), la sénatrice Audrey BELIM (PS), Huguette BELLO (PLR), présidente de la Région Réunion, Cyrille MELCHIOR (LR), président du Conseil départemental de La Réunion et Serge HOAREAU, président de l’association des maires du département de La Réunion viennent d’adresser un courrier commun au chef du gouvernement pour lui demander le maintien au 1er janvier de la revalorisation des retraites, « en particulier dans les Outre-mer et à La Réunion au-regard de nos indicateurs socio-économiques et de la réalité du coût de la vie chez nous ».
Et les signataires de la lettre de supplier encore : « si vous ne souhaitez pas revenir sur cette mesure à l’échelle nationale, nous vous demandons d’en exclure La Réunion qui subirait une double peine avec cette décision”. En fait, vous le savez sans doute, le gouvernement compte décaler de six mois la revalorisation des retraites prévue au 1er janvier afin d’économiser 3 milliards d’euros, report confirmé dans le budget 2025, qui a été déposé devant la représentation nationale. Pour justifier cette décision, les services de Bercy assurent que les retraités auraient un niveau de vie « aujourd’hui supérieur à celui des actifs ». C’est ce qui explique la demande de nos élus locaux.
Cyrille Melchior, individuellement cette fois, a également écrit à Barnier pour lui dire que « la diminution de 250 M€ des crédits de la mission outre-mer affectera notamment les budgets des collectivités locales et le logement social. La Réunion et nos collectivités doivent être épargnées. De plus, avec 45 000 familles Réunionnaises en attente d’un logement social, La Réunion connait une vraie crise dans ce domaine. Ce qui affecte aussi fortement le secteur du BTP, un des piliers de notre économie, soutenu par la commande publique des collectivités territoriales ». Z’enfants i pleure pas, i gagne pas tété, mais force est de constater – et je reviens à ce que j’écrivais au tout début – que tous les ans, c’est la même rengaine. Il faut pleurer tout le temps. Il faut casser aussi, parfois, pour attirer l’attention du gouvernement.
« Le jour où il n’y aura plus de vie chère chère en Outre-mer, il n’y aura plus de « Békés » aux Antilles, plus de « Caldoches » en Nouvelle-Calédonie et plus de « gros blancs » à la Réunion »
Vous l’avez bien vu : 5 mois de casses en Nouvelle-Calédonie, et François-Noël Buffet a promis des aides de l’Etat pour reconstruire ; Des violences destructrices durant plusieurs en Martinique et l’Etat a magiquement trouvé la parade pour baisser d’un seul coup de 20% (de moitié donc) les prix sur les produits alimentaires.
C’est quoi la moralité de l’histoire ? Il faut pleurer, supplier, faire pitié ou il faut casser pour être entendu par l’Etat ? Cela dit, il ne faut pas se faire d’illusions. Les centaines de millions d’euros promis en Nouvelle-Calédonie, les 20% de moins sur les prix en Martinique, ce n’est pas l’Etat qui va payer. Ce sont bien, au final, les contribuables de ces territoires ultra-marins. C’est comme pour la taxe d’habitation, qui a été supprimée en France. Mais ce que ne dit pas l’Etat, c’est que ce sont les propriétaires qui payent le manque à gagner. En effet, la taxe foncière a augmenté en moyenne de 33%. Merci pour « l’entubage » !
Pour tout vous dire, cette histoire de baisse des prix sur l’alimentaire, je n’y crois pas beaucoup. Les patrons des grandes surfaces se rattraperont sur d’autres produits tout aussi de première nécessité. Savez-vous, en dépit de l’existence ici du BQP (Bouclier-Qualité-Prix), que l’huile et les oignons sont taxés d’au moins 18% ? Le jour où il n’y aura plus de vie chère chère en Outre-mer, il n’y aura plus de « Békés » aux Antilles, plus de « Caldoches » en Nouvelle-Calédonie et plus de « gros blancs » à la Réunion. Attention, « gros blancs » n’a rien à voir avec la couleur de la peau. C’est un terme qui, à l’instar des « Békés » et des « Caldoches désignent toutes ces personnes qui, depuis plus d’un siècle, via plusieurs générations, vivent des rentes de l’économie de comptoir en vigueur dans les territoires ultra-marins, ces anciennes colonies françaises.
Je me rappelle d’un ancien Secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, un certain Yves Jégo, qui a voulu faire preuve de courage et d’audace en essayant de mettre son nez dans ces affaires de vie chère Outre-mer, ces questions de « marges» en faveur des intermédiaires, de véritables et réels coûts de transports de marchandises et des « bénéfices » que se font les transitaires et patrons des grandes surfaces sur le dos des ultra-marins, sur la concentration des monopoles…. Bien mal lui en a pris ! Il s’est fait jeter de son ministère comme un malpropre. Nommé le 18 mars 2008, viré le 23 juin 2009 (1 an, 3 mois et 5 jours). On ne joue avec ces choses-là ! On ne plaisante pas avec ces grands patrons qui savent si bien tirer profit de l’économie Outre-mer, qui savent si bien capter les milliards de crédits européens auxquels ont droit nos RUP (Régions ultrapériphériques) ; Ces patrons qui, chaque année, se font des bénéfices en centaines de millions pour ne pas dire en milliards d’euros et qui, à n’en pas douter, doivent contribuer au financement des campagnes électorales de nos « grands » politiques. Ce qui fait que, même les ministres, ne font pas le poids face à eux. Des ministres qui, hormis la rédaction de deux-trois rapports ou l’organisation des Assises et autres grand-messes du genre pour amuser la galerie, ne pourront jamais faire toute la transparence sur les vraies raisons de la vie chère dans les anciennes colonies françaises. Ce n’est même pas un sujet économique. C’est un sujet éminemment politique !
Y.M. ([email protected])
L’électricité y augmente pas su out consommation y augmente su toute les taxes autours. Ou na eu beau teine partout -pourtant lo pape l’avait dit sorte dan feinoir- ! Ou veux le confort ? Paye ! A moin que ou veux aller su l’île les sentinelles… la pas dit si bana va adopte aou… viens pas semb l’argent ou un bible (il en a fait les frais) ou gaignera encore moins zot confiance semb dei boute pastèques zot y tiens à zot liberté.
Comme le disent plusieurs commentateurs : la meilleure façon de résister à l’exploitation des gros blancs, c’est de ne pas consommer. Et c’est aussi de ne pas travailler. La propagande des gros blancs vous font rentrer dans le crâne que vous n’êtes rien si vous ne travaillez pas dur pour les servir et si n’achetez pas à crédit la grosse auto. Crachez leur à la gueule : restez au RSA, bricolez, pêchez, jardinez, entraidez vous et, surtout, soyez fiers de ne pas participer à ce système de merde.
Ou na un drôle façon résister ou… qui ça y verse à toué rsa ? Ou fais pas mieux puisque y tire su les autres po donne aou ! Ou voit un peu le système ? Sorte dan le circuit devient sdf. Faut ou la fine perde la tête. La preuve quand en l’air y dit faut faire telle chose (obligation) ou appelle ça comment quand ou obéi pas y dit : ou travaillera pu ? Ou voit out ti zardinaze out ti pesse out ti service entre voisin ou parle de la retraite et qui y verse out retraite ? Ou la signe contrat semb le Dieu de la consommation en tout genre et bun respecte out pacte mounoir. A Résistance.
Montrouge ou c est un gros raciste en fait ! Caldoche,béké,et gros blanc n à rien à avoir ek la couleur de peau ????? Ou la fini vu un béké noir ? Un caldoche noir ? Un gros blanc noir ? La ou montre out vrais visage !
La Réunion na « gros blanc » lé noir mounoir ! Tant que ou connaîtra pas toutes les subtibilités de la langue créole ou verra du racisme partout. Le yab la Reunion c’est pas des « gros blancs »… et d’ailleurs la tjrs appelle à zot « ti yab lé haut » c’est pas péjoratif. Faut connaître la Martinique ek son z’histoire des descendants de blancs que zot y appelle « béké » qui veut dire quoi dan leur langue ? Missungué, papoa ou autre y désigne les blancs dan les iles. A cimenzef.
Et un zéf ou connaît c est kwé ?
C’est à moi qu’ tu causes là ? Dis petit ? A moi qu’ tu parles de « zef » ? Ou té pas encore éclos comme créole y dit ou té pou « balade » à droite à gauche… et mon « blade » ou connait c’est quoué ? Lol à cimenzef
Ah ou la cause au sens figuré. Non milé pas un macro. Sauf ce que ou dit su le terme du racisme y mérite quelques tites éclairages…. sans rancune à cimenzef
le peuple continue de payer les frais de ces élus , quand on voit le prix d’une bouteille de vin à l’Elysée lors des réceptions , ça donne le dégoût de voter , voter pour des élus qui ne font rien , le congrès des maires c’est pareil ils enmenent leurs familles toujours aux frais des contribuables, il n’y a qu’a supprimer tous ces déplacements pour renflouer les caisses de l’état , il devrait avoir des contrôles sur toutes les dépenses des élus , pourquoi les impôts s’acharnent sur les petits encore et encore . nous les petits on a pas droit à l’éclairage public et souvent c’est coupé dans des quartiers de saint Denis, madame la maire fait des économies sur le dos de la classe moyenne en coupant régulièrement l’électricité sur les hauteurs du nord . par contre c’est le feu d’artifice à la redoute pour les raideurs . Bref …que d’injustice partout à la réunion.
il faudrait réellement mettre sur la table ce système de prime de vie chère, qui permet de venir vivre confortablement dans les DOM !!! supprimé ça, nous serons tous pauvres, mais, ces gros profiteurs d’importateurs et de patrons de grosses entreprises de consommation baisseront les prix au niveau du pouvoir d’achat réévalué…
correction, de ne pas se mettre hors la loi .
PAUL, je salue votre commentaire. C’est exactement ça, on n’ a pas le droit à l’ honnêteté, on n’ a pas le droit de se mettre hors la loi , il faut qu’ on combine avec eux , autrement dit vous êtes un macro . Alors, ne nous inquiète pas de la situation sociale de notre société, c’est voulu par ces hommes. pour Flinguer l ‘ état de droit .
Merci pour votre analyse Monsieur Mont-Rouge et votre éclairage sur la situation socio-politico-économique. Économie de comptoir qui se perpétue de génération en génération. Le règne de la finance qui mène aussi bien la politique, l’économie et le social. Rares sont les consciences libres qui peuvent encore rester hors contrôle des forces de l’argent. Si je veux être élu (ici ou en France et ailleurs c’est pareil) je dois me mettre au service des forces de l’argent. Sinon nous savons déjà ce qui va se passer…Yves Jégo et bien d’autres nous expliqueront ce qui nous attend. Si je veux garder mon travail je ne dois pas dénoncer les transgressions et les méthodes frauduleuses de mon entreprise. Sinon… les lanceurs d’alerte nous expliqueront ce qui nous attend. Et ainsi se construit un monde sous le contrôle des forces ténébreuses de l’argent. Et ceux qui abdiquent face aux forces de l’argent n’ont plus que la consommation comme seule compensation d’une vie où leur dignité s’est effacée. Un jour viendra, où avec les pénuries alimentaires aidant et le coût de la vie s’ajoutant, la sobriété heureuse sera la seule voie pour le plus grand bonheur de l’Homme libéré du joug de la finance.
Quand certain y commence bourre zot nez dan des affaires dites classées « secrète » voilà ce qui arrive. Na d’autres dan des pays y perde la vie. Lé pas mieux. Na des humoristes y gaigne pu dit rien même su le ton de l’humour. Ou vende donc ou en vive… abstiens toi de dégainer sur les autres. Admettons que na ein y sorte un « bombe » -un scandal ça s’entends- avec un travail d’investigation et encore zot peux pas aller partout na certains îles lé privé. Donc lé limiter. Et pas rienk là. Va faire en tel que sorte que le « vrai » lé mélé semb le « faux » sorte de complotisme. Même dan l’info na de l’intox. Alors… laisse couri. L’homme lé en haut de la pyramide si li prends pas conscience des conséquences de ses actes su son environnement noute toute va trinquer. Que soit cet y coure place son argent dan les paradis fiscaux….
Merci pour votre analyse Monsieur Mont-Rouge et votre éclairage sur la situation socio-politico-économique. Économie de comptoir qui se perpétue de génération en génération. Le règne de la finance qui mène aussi bien la politique, l’économie et le social. Rares sont les consciences libres qui peuvent encore rester hors contrôle des forces de l’argent. Si je veux être élu (ici ou en France et ailleurs c’est pareil) je dois me mettre au service des forces de l’argent. Sinon nous savons déjà ce qui va se passer…Yves Jégo et bien d’autres nous expliqueront ce qui nous attend. Si je veux garder mon travail je ne dois pas dénoncer les transgressions et les méthodes frauduleuses de mon entreprise. Sinon… les lanceurs d’alerte nous expliqueront ce qui nous attend. Et ainsi se construit un monde sous le contrôle des forces ténébreuses de l’argent. Et ceux qui abdiquent face aux forces de l’argent n’ont plus que la consommation comme seule compensation d’une vie où leur dignité s’est effacée. Un jour viendra, où avec les pénuries alimentaires aidant et le coût de la vie s’ajoutant, la sobriété heureuse sera la seule voie pour le plus grand bonheur de l’Homme libéré du joug de la finance.
Nos élus sont complices de ces grands groupes qui nous assassinent quotidiennement dans nos besoins alimentaires pour survivre , honte a nos élus et a ces profiteurs sans âme et conscience ! Exploitez bien vos employés , exploitez bien notre portefeuille , c’est vrai que vous êtes comme le médecin qui guérit ces » clients » en carte de fidélité et non en carte vitale
c’est facile de se cacher derrière son petit doigt !!! s’en prendre aux élus, mais surtout ne jamais aller manifester sa colère dans la rue !!!
le réunionnais est un couard, j’ai honte de l’avouer!!! ce comportement qui vient certainement depuis l’esclavage, bien se faire voir, ne jamais être puni par son maître…
on retrouve se comportement partout, dans les entreprises, contre les injustices, contre le mauvais comportement de l’état…
la fierté ne fait pas partie des qualités des réunionnais !!!
C est zorey sont complexe !
Cossa va fait… c’est que coup d’sabouk y fait mal ! Y remonte à très loin ou voit. Qd ou commence à avoir un comportement un peu indiscipliné y monte aou solment lo sabouk de loin na assez pou calme out comportement. « Tiens toi correct ». Na un nom pou ça : ou lé conditionner comme le toutou à Pavlov sauf que noute susucre c’est le POGNON. Qui rêve pas avoir des millions ? Connait rien à la finance de comment faut dépensé -toute d’suite l’argent égale dépense- un homme d’affaires avisé li rode cmt y rapporte à li encore plus. Ou voit que aou aussi ou rêve d’avoir un compte bancaire bloqué. Admet nous lé son z’esclave li lé nout maitre : LE POGNON ! qui rime avec grognon quand la bourse lé plate. (Sans rancune)
La vie n’est pas chère… certains achètent n’importe quoi même s’ils sont ocu..
Les pique assiettes…. par exemple… moin na point rien mi dit aou. Allez voir son case son l’auto son terrain pou trompe l’adversaire li mars en casse-cassé, pli maléré que li na point. Créole lé maître en fabulation -z’enfant plèr pas na point tétée- et cet y plér semb tétée dan la bousse ? Zamais content touzours un affaire qui va pas. Certains y rode l’écu. Toute argent lé le bienvenu d’où qu’il vienne. A noah.
OK, j’ai compris : la solution pour voyager pas cher, ce serait de réserver son billet 3 ans à l’avance ! ma donne aou un autre methode qui sa la dit a ou vouloir aller en france si ou na pt voyage pas quoi ou pense ou ?
OK, j’ai compris : la solution pour voyager pas cher, ce serait de réserver son billet 3 ans à l’avance ! ma donne aou un autre methode qui sa la dit a ou vouloir aller en france si ou na pt voyage pas
Na des parents ou enfants y voyage pas par plaisir mounoir. Oussa ou sorte ou ? Derrière soleil? Réserve out billet mais c’est pou mette l’argent de côté. Le pauvre y dépense pas son l’argent coma c’est un vrai sacrifice. Toute momon créole y doit pu magine zot z’enfant loin. Tracas billet toussa c’est un crève kerre. Mette l’avion « bon marché » ta voir pou lo prix si créole y saute pas en l’air ! « Low cost » y veut dire ça même mais en anglais y sonne plus joli. 2300 un billet ? Tous ces prix y donne le vertige na assez pou fait pique aou du nez. Reste dan canapé manze l’arzent du contribuable marmaille. Prix billet na assez pou fait lève tracas momon. Bun vieux ! Pfuiitt ! A Bertrand.
on ne peut pas parler de vie chère à la Réunion, parce que si ça l’était vraiment il n’y aurait pas autant de personnes dans les supermarchés, autant de caddies remplies de whisky et autres alcools,autant de personnes jeunes comme vieux avec iphone dernier cri….il n’y aurait pas autant de voitures, autant de fêtes avec la musique et les pétards….. vu que tout le monde achète même quand ça coute cher, pourquoi faire baisser les prix. c’est le peuple qui doit agir afin que ces gros groupes ne vendent plus rien et baissent leur prix…. pas demain la veille…. et puis on peut tellement faire des chèques différés et après aller se plaindre au ccas pour obtenir de l’aide, pourquoi se priver même quand c’est cher
C’est totalement vrai ! Le créole se foutent au cul pour sa vantardise ! A regarder les parkings de cage a pigeons »hlm » remplis de voitures haute gamme ! L’élu n’a pas besoin de se farcir la ciboulette ! Roule Raoul !
enfin un homme qui ose dirte la verité sur ce peuple reyonné tres fort pour pleurer tout le temps
« Moimidi » rappel aou toussa ordi tablette que l’avait soit disant problème… zistement té vende pu car domoun y sa va vers la conservation comme domoun lontan alors le monde des affaires savent y faire…
C est pour cela qu il faut rentrer en politique !
Le Président de la Cirest a laissé faire un trou de 3 millions d’euros à la SPL Estivale. C’est ce que dit le rapport de la CRC. Pour combler ce gouffre financier, nos impôts vont être injectés. Il faut que les élus cessent de gaspiller l’argent public. Nos impôts augmentent pour être dilapidés… Il faut virer les élus incompétents et les corrompus…
Ne votez plus pour les mettre en place ces cousins de la buse ! Point c’est tout !
Par contre, quand nous ne parvenons pas à finir le mois, nos élus continuent de s’enrichir! Il y en a un dans l’Est qui construit des villas en grand nombre! L’autre dans l’Ouest cherchait des letchis et des mangues, un autre a fait payer ses frais de loyer aux contribuables! Que risquent-ils? Une saisie de leurs biens dérobés? Non, juste du sursis et 5000 euros d’amendes! Tu voles des millions et tu paies 5000 euros! Le jeu en vaut la chandelle! C’est par-là qu’il faut commencer! Des SPL, des dessous de table, des marchés truqués, des détournements (ça coûte 10000, facturés 15000 et 5000 euros sont empochés en liquide!), des enveloppes de liquidité! Les raptous débobent tout!
il faut boycotter, et les patrons quand i voient zot marchandises POURRIR, lé obliger de baisser. sauf que créoles lé couillon, i consomment à mort, i remplit chariot à ras bord.
Ote Réunionnais il faudra faire a ou une opération chirurgicale du cerveau pour mettre a ou quelques grammes de neurones en plus ! Lol
bravo pour votre courage sur la corruption de l’économie des outre-mer par les mêmes familles.
je rajouterai qu’à la Réunion, il existe un monopole sur le marché du travail détenu par un Groupe.
personne ne le dénonce et pourtant si vous avez un problème avec ce groupe impossible de retrouver du travail sur l’île sauf si vous pouvez créer votre entreprise.
Et ce groupe recrute au smic et à temps partiel, c’est encore une façon de maintenir la précarité des salariés. Mais que font nos politiques ? chut ils regardent ailleurs….
C’est une vérité ! Complice d’un jour complice de toujours , n’est ce pas ! Mettre encore l’a pas assez comme dit créole vache à lait !
Commençons par le commencement : le billet d’avion en classe économique est à 2000 euros et bien, on n’achète pas! Un avion vide, il va coûter combien? Sacrifions nos envies et besoins pendant quelques temps! C’est tout! Boycottons tout les produits chers et on verra si les prix ne changent pas! Des mangues josé à 15 euros le kilo? On attend sauf si c’est une envie de femme enceinte! Les prix finiront par baisser! Nous avons un grand pouvoir, c’est celui de ne plus consommer! Choisissons nos priorités! Quand le stock ne descend plus, il faut brader! L’électrcité coûte cher, éteignons quand on sort d’une pièce! Et en plus, ça fera du bien à notre porte-monnaie!