J’ai comme l’impression que les gens sont de plus en plus méchants et, via les réseaux sociaux, ils se permettent de se défouler gratuitement sur tout ce qui bouge. Je ne sais pas si c’est dû à la sécheresse, au manque d’eau, à la chaleur, au dérèglement climatique qui doit sans doute taper sur la tête au point de secouer le cerveau de certains, de certaines, mais toujours est-il qu’ils ou elles s’excitent très vite, pour un oui et pour un non, en n’hésitant pas à « moucater », voire même, parfois, pour ne pas dire souvent, à insulter son prochain. J’ai entendu récemment à la radio (la nôtre) un auditeur dire qu’il avait trouvé l’origine de la boule blanche aperçue dans le ciel de la Réunion en fin de semaine dernière. Selon lui, « c’était Ratenon ». Ah, ah… MDR ! Je pense que ça ne fait pas du tout rire la personne mise en cause et on peut le comprendre.
Voilà qui m’amène à vous parler du procès du citoyen Ratenon, également député de La France Insoumise (LFI); Procès qui s’est déroulé ce mardi 28 janvier au tribunal correctionnel de Saint-Denis. Jean-Hugues Ratenon qui devait répondre à la justice suite à l’accident qu’il avait causé, dans la nuit du 24 août 2024 à Sainte-Suzanne, sur la 4 voies où sa voiture s’était, selon les enquêteurs, retrouvée en plein milieu de la chaussé tous feux éteints ; Ce qui avait causé un accident de la circulation. La voiture du député ayant ainsi été percutée par un autre véhicule arrivant de Saint-André et circulant en direction de Saint-Denis. La suite, vous la connaissez.
La justice veut comprendre pourquoi Jean-Hugues Ratenon a refusé de se soumettre aux tests d’alcoolémie (ballon, prise de sang, salivaire) que lui auraient proposé les gendarmes. La défense du député conteste le fait qu’à aucun moment, il ne lui a été proposé un test, estimant que Jean-Hugues Ratenon, suite à un malaise, se serait retrouvé dans un état d’endormissement au point d’avoir tout oublié, ni même d’avoir entend les demandes des gendarmes étant donné qu’il s’est retrouvé un peu comme « dans une boule blanche ».
Municipales de 2026, Ratenon annonce officiellement sa candidature ce soir à Saint-Benoit
Pour résumer, et c’est ce qui a été dit à la barre de la Correctionnelle, le gendarme de permanence ce soir-là explique avoir fait son taf. Ce que récuse la défense de Ratenon assurée par Me Jade Dousselin (barreau de Paris) et Erick Hessler (barreau de Mamoudzou/Mayotte). Laquelle , « d’un point de vue technique », considère que « le dossier a été mal ficelé », regrette des « citations parcellaires » (absence de la conductrice du véhicule impliqué à la barre, idem pour le médecin qui avait accueilli le député au service des urgences du CHU Nord…).
Je ne vais pas faire comme le Canard Enchaîné, journal que je respecte, mais qui dans cette affaire, depuis le début a plutôt tendance à ne tirer que dans un seul sens, à savoir contre Ratenon. Concernant le choix des deux avocats « z’oreils » dont une venant de Paris et connue pour être le conseil de Jean-Luc Mélenchon, je me suis renseigné auprès de l’entourage du parlementaire. Me Jade Dousselin a voyagé sur French Bee, son billet d’avion a coûté 1 600 € et elle a été logée deux nuits dans un 3 étoiles à Saint-Denis. Le tout aux frais du citoyen Ratenon et non du député, « car c’est interdit par l’Assemblée nationale ».
Son entourage qui explique encore que « c’est le citoyen Ratenon qui a comparu et non le député ». Des propos qui n’engagent que l’entourage de Monsieur Ratenon tout comme ceux du gendarme venu à la barre n’engagent que lui. En tout cas, il faudra attendre le 13 février prochain pour savoir si, selon la justice, Jean-Hugues Ratenon était en « en état d’ivresse manifeste » ou pas au moment de son accident. Rappelons que la procureure de la République a requis contre lui 6 mois de prison avec sursis, 1 000 € d’amende et 9 mois de suspension du permis de conduire.

Toujours à propos de Jean-Hugues Ratenon, mais dans un autre registre cette fois, politique et non judiciaire, ce dernier devrait, ce vendredi soir 31 janvier, annoncer officiellement sa candidature aux municipales de Saint-Benoit devant des centaines de militants qui se réuniront au restaurant « Beauvallon » à la Rivière-des-Roches. Dissolution ou pas de l’Assemblée nationale en juillet prochain, Jean-Hugues Ratenon a décidé d’aller au combat contre Patrice Selly à la mairie de Saint-Benoit. Raison pour laquelle, elle prépare depuis quelques temps déjà sa suppléante, la Panonnaise Flavie Annette-Preto, à prendre le relais à la députation. L’enseignante contractuelle a d’ailleurs temporairement mis de côté son métier de formation afin de rejoindre le staff du député, et se mettre réellement dans le bain de la politique. Manifestement, elle apprend vite !
En parlant des municipales ! Nous sommes en 2025, à la veille donc des municipales de 2026. Inutile de vous dire que tout va devenir politique. Tout va « se municipaliser ». Et cela a déjà commencé. On l’a bien vu dans le cadre des échanges à distance sur la sécheresse entre Patrice Selly, le maire de Saint-Benoit et président de la Cirest, et Joé Bédier, le maire de Saint-André. Les moucatages vont train et, au fil des semaines, des mois qui viendront, ils iront crescendo. Témoin, la photo qu’a postée sur son compte Facebook en début de cette semaine Stéphanie Poïny-Toplan, adjointe au maire de Saint-André et conseillère régional, montrant ce que le Département a distribué, en guise de déjeuner, aux élèves du collège de Cambuston, établissement dont la gestion relève de la compétence du conseil départemental.
Est-ce besoin de vous rappeler que l’un des deux conseillers généraux de la ville de Saint-André n’est autre que Jean-Marie Virapoullé (qui plus est vice-président du Département) et surtout adversaire du maire Joé Bédier à qui il veut faire la peau (politiquement parlant, cela va de soi) aux municipales de 2026 ! Autrement dit, pendant que Virapoullé fils fustige le maire de Saint-André sur le problème de la sécheresse, le Département n’est même pas capable de livrer des repas dignes de ce nom aux collégiens alors que la municipalité parvient, même en période de pénurie d’eau, à cuisiner de « vrais repas » aux élèves du primaire dont elle a la responsabilité. C’est le message de Poïny-Toplan à Jean-Marie Virapoullé.
Cela ne vous aura pas non plus échappé : à Saint-Leu, Thierry Robert, qui vise le poste de Bruno Domen, a décidé de poster une vidéo ou un moucatage tous les jours sur sa page jusqu’aux prochaines municipales. Attention tout de même à l’agacement chez les électrices et les électeurs ! Nous ne sommes qu’en janvier 2025…

Idem à l’Etang-Salé où « l’écologiste » Vincent Defaud, qui roule pour « PLR » (Pour La Réunion) et qui postulera à la mairie en mars 2026 en espérant virer Mathieu Hoareau, a quant à lui décidé de se fendre d’un communiqué (c’est-à-dire presque toutes les semaines) à chaque fois qu’il voit des chiens trainer dans la forêt (chiens errants), des moustiques voler dans la rue (Chikungunya) et des mouches en train de… péter ! Il fait un peu penser à Cyrille Hamilcaro à Saint-Louis. Mais bon, on dira que c’est de bonne guerre. Chacun s’occupe comme il peut !
Toujours à propos des municipales, le Rassemblement National dirigé localement par Johnny Payet, maire de la Plaine-des-Palmistes, espère bien agrandir son cercle d’élus à l’occasion de ces prochaines échéances. Cela fait partie des vœux qu’il a présentés samedi dernier, à la Plaine, en la présence de quelques adhérents du parti de Marine Le Pen. Le RN qui compte aujourd’hui un maire (celui de la Plaine, deux conseillers régionaux en la personne de Jean-Jacques Morel et de Johnny Payet, sans oublier un député, Joseph Rivière) souhaite « avoir plus d’élus » aux prochaines élections.


Mais en interne et, au-delà des apparences, il semble que « l’unité et la concorde « prônées par le dirigeant du parti ne soient pas vraiment au rendez-vous. Les contestations sont nombreuses d’où le départ de plusieurs membres ou, alors, tout simplement, mis à l’écart d’office.
D’autres partis extrémistes s’organisent localement. C’est le cas des Patriotes avec Florian Philippot qui sera prochainement à la Réunion. C’est le cas également du parti d’Eric Zemmour dont certains membres se sont réunis dimanche dernier à la Plaine-des-Palmistes (décidément !). Il y a aussi le Parti de La France, qui a nommé Yann Soler comme nouveau délégué départemental.
Aux Avirons, je vous en avais déjà parlé dans mes Ti Kozman précédents : la majorité du maire Eric Ferrère se fragilise. Des élus de l’actuelle majorité se sont rapprochés des anciens maires Michel Dennemont et René Mondon. Line Baillif, était la 2ème adjointe de Ferrère. Elle a été destituée en septembre dernier. Deux conseillers municipaux ont déjà démissionné. Nadia Roche-Lesquelin (adjointe), Bruno Corée (conseiller communautaire Civis) et deux autres conseillers municipaux (Julie Rose Mezino et Jean-Christophe Hoareau) ont déjà pris leurs distances avec Eric Ferrère. Il paraît que d’autres élus pourraient suivre le même chemin. A suivre !

Revenons à Saint-André, où sur la page de certains proches de Joé Bédier, on a ressorti une vidéo datant de la campagne électorale des municipales de 2020, sur laquelle on voit Jean-Marie Virapoullé, tout sourire, foulard sur la tête, danser au milieu des militants et militantes mahorais/mahoraises de la cité Fayard. Une vidéo qui n’a pas été postée par hasard. L’objectif étant manifestement de faire comprendre au clan Virapoullé que « Fayard, c’est pas Bédier ». Je vous le dis, il va y avoir de l’ambiance dans les mois qui précèdent mars 2026. Nous y sommes déjà et ça ne fait que commencer, croyez-moi !
Sanctionner les mineurs qui agissent en bandes
Une transition toute trouvée pour vous parler d’un sujet plus que jamais d’actualité : les violences dites « importées de Mayotte ». La manifestation « Stop à la délinquance » organisée samedi dernier, 25 janvier, sous les fenêtres du préfet Patrice Latron aura porté ses fruits dans le sens les pouvoirs publics ont bougé. Certes, les organisatrices de cette manifestation ont été un peu dépassées par les évènements. Elles ont eu du mal à canaliser les prises de paroles ; Certains orateurs sont partis en vrille en tenant des propos racistes, xénophobes contre la communauté mahoraise vivant à la Réunion. C’est évidemment inadmissible !
Le préfet de la Réunion, vous le savez, a déposé plainte contre les propos racistes. On ne résout pas la violence par la violence quand bien même le ras-le-bol peut être compréhensible. Sans tomber dans l’insulte, on peut dire ce que l’on pense, ce que l’on a sur le cœur. Malgré ces débordements verbaux, le message est passé. Et, sans doute pour éviter une nouvelle manifestation prévue le 8 février prochain, devant la préfecture, manif qui pourrait dégénérer, le représentant de l’Etat a préféré prendre les devants. D’où l’opération organisée cette semaine dans le quartier de Moufia en compagnie de la procureure de la République Véronique Denizot et la maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts ; Sans oublier les forces de l’ordre et plus précisément les policiers de la BAC.
Les mesures fermes annoncées par le préfet Latron ont été relativement bien accueillies par la population. Elles concernent les mineurs qui agissent en bandes. En effet, il ne faut pas se tromper de cible. Ce n’est pas la communauté mahoraise qui est doit être dans le viseur. On ne le répètera jamais assez : pas d’amalgame s’il vous plaît, pas de stigmatisation ! Il s’agit bien d’une poignée de petits délinquants livrés à eux-mêmes, faute d’une surveillance rigoureuse de la part de leurs proches chargés de leur hébergement.
Aussi, pour lutter contre cette forme de délinquance des mineurs qui agissent en bandes, le préfet a décidé d’agir : contrôle, expulsion et protection. « Les familles des mineurs qui participent à des violences ou des troubles à l’ordre public feront l’objet de contrôle à 360° sur leurs prestations familiales qui pourront être suspendues en cas de fraude. Pour les ressortissants étrangers, le droit de séjour pourra être réexaminé » ; « Les familles dont les membres sont reconnus coupables par la justice de troubles à l’ordre public pourront être expulsées de leur logement social » ; « L’Etat priorisera ses financements vers les communes souhaitant développer la vidéo-protection pour lutter les bandes violentes ». La préfecture précise que « d’autres mesures seront mises en place, certaines naîtront des travaux collectifs qui débuteront avec l’ensemble des acteurs. L’Etat et l’ensemble pouvoirs publics doivent être intransigeants pour protéger la sécurité des Réunionnais et le modèle de vivre-ensemble » de notre île ». C’est exactement ce qu’avaient envie d’entendre les Réunionnaises et les Réunionnais inquiets face à ce contexte de violences « importées ».
Une prise de position ferme que partage de nombreux élus. Certains, à l’instar de Patrice Selly, avaient même anticipé en demandant la suppression des allocations familiales et la reprise en main de l’attribution des logements sociaux. Cyrille Melchior, président du Département, interrogé sur ce sujet de violences urbaines, adhère à la proposition de Selly et des autres élus mais insiste sur la non-stigmatisation de la communauté mahoraise.

Quasiment tous les maires de l’île soucieux de préserver la qualité de vie de leurs administrés abondent dans ce sens : la répression contre les mineurs délinquant agissant en bandes. La loi, rien que la loi ! L’heure n’est plus à la prévention. Il faut agir et sanctionner celles et ceux qui ne respectent pas la loi. Patrice Thien-Ah-Koon, maire du Tampon, va encore plus loin. Lors de la présentation de ses vœux ce mercredi 29 janvier, Patrice Thien-Ah-Koon a fait savoir que sa commune refusera toute nouvelle inscription à l’école d’enfant dont les parents ne résident pas sur le territoire de la commune. Concernant l’attribution de logements sociaux, « ce sont des fonctionnaires irresponsables et non des élus qui ont le dernier mot dans cette commission DALO », a déclaré Patrice TAK en dénonçant « ce mode de fonctionnement administratif » qui, selon lui, ne fait « que mettre le feu aux poudres » et fait grandir chez les Réunionnaises et les Réunionnais ce sentiment général d’injustice par rapport à l’attribution des logements sociaux. « Les autres, ceux venant d’ailleurs sont prioritaires ».
Dont acte Monsieur le préfet, la population « i veille à ou » !
N’en déplaise à à PLR (Pour La Réunion) et à ses responsables de ce parti politique, face à l’intensité de ce phénomène de violences urbaines, il n’y a pas de place pour les « discours bisounours », pour les postures politiquement correctes consistant à dire qu’il faut régler le problème à la racine. Sûrement qu’il faudra le faire. Sûrement que l’Etat a une grosse part de responsabilité dans la situation sociale qui est celle que vivent les Mahorais à Mayotte et que subit la communauté mahoraise à la Réunion. C’est une évidence. Il est indéniable que l’Etat n’a pas fait son job comme il le fallait depuis 2009, depuis la mise en route du processus de départementalisation de Mayotte. Il est incontestable que les relations entre la France et Les Comores interpellent quant à la question migratoire (délivrance des titres de séjour, examen des demandes d’asile…) entre l’archipel et l’île aux parfums.
Mais en attendant que l’Etat reconnaisse ses torts et se mette à rattraper ses retards en matière de développement de Mayotte (alignement égalitaire des prestations sociales etc…), que fait-on à la Réunion ? Doit-on regarder impuissant la maison brûler en attendant l’arrivée des pompiers? Il faut agir vite et il faut sanctionner ceux qui mettent le feu dans les quartiers. Il faut arrêter, pour des raisons de politique politicienne, pour ne pas dire électoralistes, de caresser dans le sens du poil les fauteurs de troubles sous prétexte que les problèmes doivent être régler à la racine. Du blabla, tout ça ! Il faut réprimer !
Demander plus de fermeté face à des délinquants qu’ils soient mineurs ou pas, mahorais, comoriens, réunionnais ou autres, ce n’est pas tomber dans l’extrémisme, le racisme ou la haine de l’autre. C’est demander l’application de la loi. Pas besoin d’avoir fait Sciences-Pô pour comprendre. Il faut vivre tout simplement dans le réel, sortir de temps à autres de son bureau climatisé et de la cabine Business des avions, avoir ne serait-ce qu’une petite idée de ce que c’est la vie dans un quartier chaud…
Cyrille Melchior et le financement d’Air Austral : « aujourd’hui, c’est fini ! » ; Soliha en redressement judiciaire
« Nous appelons à des actions fermes, justes et respectueuses des principes républicains sans ambiguïté ni discrimination. Il est plus que jamais nécessaire de redonner à Mayotte et à La Réunion un climat de paix et de sérénité, où chacun et chacune pourra vivre en toute sécurité, sans craindre d’être victime de violence », écrit dans un communiqué le Collectif Ré-MaA (Réunion-Mayotte). Le préfet a réagi. Il a tenu des propos fermes. C’est ce que les Réunionnais voulaient entendre dans le contexte actuel pour se rassurer. A présent, dont acte Monsieur le préfet ! La population « i veille à ou ». Causer, c’est facile…

Ce n’est Pas Cyrille Melchior, président du Département qui dira le contraire. Lors de la présentation de ses vœux ce mercredi 29 janvier, il a évoqué des dossiers d’actualité dont la sécheresse, ce qui l’a amené à parler du projet MEREN (l’eau du Nord en faveur de l’Est). Il a rappelé qu’Elisabeth Borne, du temps où elle était encore Première ministre, avait publiquement promis, lors d’une visite dans notre île, une aide de l’Etat à hauteur de 30 millions d’euros pour la réalisation de ce projet. Deux ans plus tard, le Département n’a toujours pas vu l’ombre du moindre centime de ces 30 millions d’euros. Ça me fait penser qu’Elisabeth Borne, aujourd’hui ministre de l’Education nationale, se trouve depuis hier, jeudi 30 janvier, en déplacement à Mayotte en compagnie de Manuel Valls, ministre des Outre-mer. Petit conseil aux Mahorais : il ne faudrait pas trop prendre pour argent comptant tout ce que vont promettre ces ministres. « La langue n’a point lo zos », comme dirait l’autre.
En parlant gros sous, on l’a appris également avant-hier. Le Département a décidé de réorienter ses budgets en fonction des domaines qui relèvement de ses compétences et notamment et principalement en faveur des publics vulnérables (social) pour éviter toutes sanctions de la part des instances de contrôle (Chambre régionale des comptes…). Aussi, Cyrille Melchior a annoncé que le Département ne financera plus Air Austral, la compagnie aérienne. « Nous avons contribué à sauver la compagnie même si ça relève de la pratique économique, mais aujourd’hui, c’est fini ! », a dit le président. Idem pour sa participation au financement de la bouteille de gaz. La collaboration Département/Région est terminée ! Les 5 millions d’euros du Département profiteront exclusivement, via une carte monétique de 50€ par an, aux familles vivant en dessous du seuil de pauvreté, un public relevant de sa compétence.
Le président du Département a par ailleurs insisté sur « l’axe de la probité ». « Il y a des contrôles sur la gestion des deniers publics. Cette probité doit s’appliquer aux élus, aux administratifs, aux SEM, SPL… Je veille à la bonne utilisation des deniers publics au Département et dans tous les organismes gérés par le Département : SDIS, SPLA, CNARM, MDPH… ». Cyrille Melchior a annoncé que le Département a demandé le redressement judiciaire de SOLIHA (qui s’occupe de l’amélioration de l’habitat), financé par la collectivité et qui accuse un gros déficit avoisinant les 2 millions d’euros. Un redressement judiciaire qui aurait été prononcé par le tribunal depuis le 23 janvier dernier. En dépit de la situation financière de SOLIHA, le secrétaire général, le trésorier et la comptable ont participé à un séminaire en métropole en novembre dernier. Le voyage, ça forme la jeunesse !

Je voulais aussi vous dire un petit mot de Farid Mangrolia, qui ne porte pas Ericka Bareigts dans son cœur. Le responsable de « Tous dionysiens » présentera ses vœux à la presse ce matin à Saint-Denis. Il laisse entendre que l’opposition municipale dionysienne l’a positionné comme son leader et que « les principales personnes qui étaient candidates aux législatives de 2022 et aux départementales de 2021 » l’auraient « déjà rejoint sur le principe » et que « d’autres vont le faire officiellement dans les prochaines semaines ». Vous avez bien lu : « sur le principe ». Sacré Farid !
« Paul Vergès, sors de ce corps ! »
Pour finir, et j’espère qu’il ne le prendra pas mal, le discours prononcé par Olivier Hoarau, maire du Port, lors de la présentation de ses vœux m’a particulièrement marqué. D’habitude, dans ce genre d’occasion, avant de rappeler leur bilan et d’annoncer leurs projets, les maires font un rapide (voire très rapide) préambule sur le contexte national et international. Olivier Hoarau s’en est pour sa part donné à cœur joie en accordant la majeure partie de son discours au « bouleversement du monde » en rappelant le contexte international, national, régional et départemental. Avant de parler du Port. Je vous livre un extrait de son discours.

« L’année 2024 a poursuivi le bouleversement du Monde sous bien des aspects : enlisement des conflits armés en Europe et au Proche Orient; Renversement du tyran Bachar Al-Assad en Syrie; Réélection de Donald Trump aux États-Unis; Confirmation de la monté significative de l’extrême droite en Europe de l’Est, en France et aux États-Unis; Accélération du dérèglement climatique et de ses conséquences désastreuses pour notre planète, sa biodiversité et ses populations ; La liberté et les droits des femmes sont complètement étouffés dans de nombreux pays du monde, notamment en Afghanistan, en Iran, voire aux États-Unis; L’affirma@on de la présence des nations, longtemps considérées comme secondaires dans le débat diplomatique mondial à l’exemple de la Chine, de l’Inde et des Émirats Arabes Unis, donne au monde un visage multipolaire, inhabituel jusqu’alors …
Ces éléments factuels nous font appréhender l’ordre politique international par l’affrontement de deux blocs : celui de son ordonnancement idéologique sous les auspices des valeurs de liberté de conscience, de justice sociale et de fraternité humaine ; contre celui de la tactique politicienne, sous un pragmatisme à tous crins, visant la quête du pouvoir par la domination financière et économique.
L’Humanisme qui conduit le premier, par la force des idées, contraste éminemment avec la brutalité que le second impose, par la raison du plus fort. Cette dichotomie engendre et engendrera des affrontements de plus en plus durs que nos démocraties, telles des digues fragiles, tentent et tenteront de juguler, mais jusqu’à quand ?
Car la prééminence des Nations est porteuse, désormais, d’armes industrielles, commerciales et technologiques pour s’approprier les biens les plus précieux de la planète et y régner en maître, plutôt que de porter les principes du siècle des lumières et concourir à l’avènement d’une Humanité meilleure ! ». On se serait cru à l’une de ses grandes conférences de presse qu’animait jadis le leader du Parti communiste réunionnais. Allez, Paul Vergès, sors de ce corps ! Sur ce, bonne semaine à vous !
Y.M.
J’ai particulièrement adoré l’allusion à Cyrille Hamicaro♥️
Y tire à balle réelle koma alors?!
Le gars lé plus inutile de l’ile
Indinne elle i peu pas, fo respecte madame, son vacans avec le maire tro dangereux.
Le profit est comme au loto , l jackpot du patrimoine de l’autre ! On jouit mais il y a toujours un ? , alors restons prisonnier , c’est le but et jouissons de l’autre !
Mwin mi aime bien Joe Bédier, un homme simple, partout où trouvé à li, toujours pareil, disponible. Sek mi aime avec li, c’est son franc parlé.
Il lui manque du charisme ce cher, et sans cela il peut être bouffer a court terme avec des vieux cheveaux où ils savent maîtriser le galop
Bédier est simple et honnête! Tout le contraire d’Atchapa et de Selly! Deux maires qui ont fait sombrer la SPL estival par leur Réma, avec leur bagagiste! Deux mafieux, venus en politique pour profiter de l’argent de nos impôts! Ils font semblant d’aimer le peuple pour mieux l’entuber!
Le Bisounours c’est ratenon , »je vous aime les bénédictins » a l’époque je dormais profondément en regardant »bone nuit les petits » avec nounours et Sidonie » rien n’a changé dans l’âme d’un humain ! On est en 2025 pour rappel ! Il y en a qui se regarde même pas dans un miroir , ils ont honte d’eux même ! Enfin c’est le cours de vie mais malgré tout vous les fossoyeurs , nous les dépouillés et boule de gomme
Oté bandes de mounes saint André , sortent un peu dans fénoir ! m’a la honte entendre à zot reste dans la bêtise , jusqu’à quand zot ça va tombe ds ladi lafé de la famille Virapoullé ! bougue là l’a enterré à zot pendant 50 ans , aujourd’hui BÉDIER lé là pour tiré à zot dans fénoir ! mi espère en 2026 zot va remettre BÉDIER maire .
le fiston Virapoullé qui sans son papa menteur et que l’a exploite la misère à saint André n’aurait jamais existé l’a pas HONTE d’essayer de continuer de faire la même chose en faisant croire que le problème de l’eau c’est la faute de BÉDIER , il doit être très déconcerté quand il dû entendre que le préfet et le recteur de l’académie qui félicitent monsieur BÉDIER maire de saint André pour son dévouement et son travail pour les saint Andréens et les enfants à l’école pendant tout le long de cette grande sécheresse , je vous demande une seule chose ti garçon papa Virapoullé , arrêtez de prendre des gens pour des couillons , oublie pas que out papa l’a exploite des gens en faisant travailler toute zot vie pour faire esclavage cher lui sans déclarer la pauvre femme , zot l’´a pas Honte !!!
Le malabar depuis des années l’a servi le blanc bec avec us et coutumes ! Son camarade Debré dit »papa »que l’a déporté les innocents enfants de l’île ,lu l’a était complice , le créole l’était considéré comme une paire de savate , les décisions venaient de paris avec validation de nos Brel d’élu d’époque en bagage »le certificat elementaire » comme auguste ! Enfin ils ont bien sucer du patrimoine a cette époque et a ce jour là même scène ! Quand on est des enfants de pute , l’ADN est omniprésent
Le basculement des eaux (de notre eau de l’Est) a été validé par Virapoullé! Ils ont eu combien en dessous pour faire un projet chiffré en milliard d’euros, pour donner de l’eau aux zoreils! c’est à cause d’eux que l’Est est à sec! Le seul qui peut stopper ça, c’est Selly, Président de la Cirest qui gère l’eau du bassin Est! Il se tait et est complice des zoreils!
Té le Rouz, rien, RAS pou St Pierre
M. FERRERE, la confiance se gagne mais la trahison nous échappe. Cœur blanc comme vous l’avez, vous vaincrez le mal.
Félicitation M. le maire fraîchement élu en 2026
ratenon nous veut pas st Benoît. Nous va regarde un nouveau in jeune pour st Benoît. mais pas li
Quand est ce que cette île puisse être commandée intelligemment ! Des gorres politiques on en a marre et jouer la pirouette , girouette plein cul ! Un bon lave vaisselle et le tour est joué messieurs les citoyens ! Prenons d’autres noms a ce jour , Gironcel,bareight,vergoz,fontaine,tak, junior les outsiders de la piste sans oublié vira junior , les favoris c’est selly,Bédier,ratenon , maillot , et la gente féminine au pouvoir , mais encore timide qui faussent les diagnostics sans le faire exprès ! L’intelligence artificielle c’est pour bientôt !et nos progénitures n’auront plus rien a foutre du VIP , il aura que l’obligation de survivre et sans sentiments
issa nouvepas, sanction totale si ce mec i assortie ek souliers vernis sans dit bonjour do moune la misère. vive ratenon
Des.militants.avec.une.peau.de.saucisse.devant.les.yeux
Ratenon in mangeur saucisse cuit dan ventre cochon…
Li la laisse selly régularisé la dette la mairie…
Et le ratenon y vien ek son gro centre pour mange manger cuit….
Li là pas gaign Pran bras-Panon li veu St Benoît …
Allé manger dont
Selly a régularisé ses dettes à lui mais a fait un énorme trou à la SPL. A Saint benoît, il y aura des surprises dans le budget!
Très bon édito Mr Montrouge. En restant neutre, vous arrivez à rétablir certaines vérités avec bon sens. Ce qui n’est pas donné à tout le monde. Concernant Saint-André, vous faites bien de rappeler aux lecteurs que les problèmes d’aujourd’hui ( fayard, coupures d’eau etc…) ne sont pas le fait de Bédier et son équipe mais bien de l’irresponsabilité des Virapoullé et JMV fils entre autre. C’est très vrai que Virapoullé fils en tant que vice président du département a fait livrer ce genre de repas déguelasses à tous les collèges de Saint-André. Pour info, mon enfant est scolarisé dans le collège de Cambuston. Et la l’opposition municipale y ose critiquer ??? MDR.
Nous veut encore continuer avec Mr Bédier et son équipe. Bravo, zot i travaille bien pou nout ville.
Ratenon candidat saint Benoît ??
Aïe Ica sent mauvais pour selly
Pendant que les délinquants dorment tranquilles, on salit un député qui nous défend jour et nuit en demandant des peines plus lourdes que pour un délinquant notoire !!!! Pendant ce temps la population tape sur le député sans se rendre compte de l’injustice manifeste que risque de subir ce monsieur. Oui M. Mont-Rouge, il est évident qu’il faut traiter ces délinquants qui pourrissent notre vie quotidienne. Mais jusque là vous avez organisé le bassin de M. Rateront, mais pas de ces jeunes dangereux…. Je commence à ne plus vous suivre parfois Yves.
*vous avez organisé le BASHING de M. Ratenon
Oui,la nuit, surtout quand il est bourré. Mdr.
Certains élus ce sont bien enrichir sur le dos des plus démunis ….
Vivement 2026….m
aurelien ou Thierry Robert tout les autres dehors
Pourquoi Stephanie y publie pas ces photos de vacances en Inde AVEC le Maire ?
Vie privé,