Le procès des 51 accusés dans l’affaire des viols de Mazan s’est conclu mercredi 27 novembre avec un réquisitoire de trois jours devant la cour criminelle de Vaucluse à Avignon. L’accusation a demandé des peines allant de 4 à 20 ans de prison pour ces faits, le verdict étant attendu au plus tard le 20 décembre.
La peine la plus faible a été requise contre Joseph C., 69 ans, poursuivi pour « atteinte sexuelle », tandis que la peine la plus lourde, de 20 ans de réclusion criminelle, a été réclamée contre Dominique Pelicot, considéré comme le « chef d’orchestre » de cette décennie de viols sur son épouse, qu’il aurait droguée aux anxiolytiques pour la livrer à des inconnus recrutés sur internet. Les autres peines s’échelonnent entre 10 et 18 ans de prison.
Dans son réquisitoire, l’avocat général Jean-François Mayet a souligné l’importance de cette audience, qui coïncidait avec la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes. La vice-procureure Laure Chabaud a pour sa part appelé la cour à signifier « que le viol ordinaire n’existe pas » et à délivrer « un message d’espoir à toutes les victimes de violences sexuelles », estimant que seule l’éducation permettra un véritable changement.
Quand na un pied d’ bois lé pourri et qui tombe dan un forêt faut s’attendre à ce que li entraîne d’autre pied d’bois dan son chute…