Loin des importants changements opérés l’an dernier, l’objectif est de mieux lutter contre les particules fines avec notamment un renfort des tests anti-pollution. De nombreux automobilistes ont déjà anticipé en allant dans les centres techniques dès le mois de juin. “On a une plus grosse affluence dans les centres parce que les gens veulent passer leur véhicule diesel avant le 1er juillet”, explique au micro d’Europe 1 Franck FITTAN, directeur du centre Autosur, à Bourg-la-Reine, dans les Hauts-de-Seine. “Même si ça ne change vraiment pas grand-chose, les gens ont un peu peur.” Dans ce centre, comme dans d’autres, les dernières semaines ont été à flux tendu, entre mise aux normes et simple pédagogie pour les propriétaires de voiture à essence.
“Un petit coup de produit et il n’y aura pas de souci”
Les nouveaux contrôles doivent vérifier que les véhicules diesel ne produisent pas plus de fumée que lorsqu’ils étaient neufs. Pour les automobilistes inquiets de cette nouvelle législation, Franck FITTAN a un petit conseil. “Le problème des diesels, c’est que, maintenant, ils roulent peu de kilomètres et doucement, donc les pots d’échappement s’encrassent. Il y a de très bon décalaminants, un petit coup de produit et il n’y aura pas de souci.”
De nouveaux appareils de contrôle pour les garages
La mesure aurait dû entrer en vigueur le 1er janvier dernier, mais en pleine crise des”gilets jaunes”, le gouvernement l’avait repoussée de six mois. Ce délai a permis à Franck FITTAN d’investir dans du nouveau matériel. “Les appareils de [contrôle de la] pollution qu’on avait étaient obsolètes. Donc il a fallu les changer avant le 1er janvier. Ceux qu’on a maintenant vont passer sans problème ce cap du 1er juillet.” Cet investissement impactera le prix du contrôle technique mais pas de plus de deux ou trois euros, promet-on chez Autosur.