Suite aux interrogations exprimées par le collectif, il est essentiel de rétablir la vérité sur le projet de la ZAC Renaissance 3 et de réaffirmer l’engagement de la
municipalité en faveur de la transparence et du dialogue.
Une préservation stricte de l’environnement
Contrairement aux rumeurs, la ZAC Renaissance 3 n’aura aucun impact sur la savane protégée du Cap Lahoussaye. Cet espace, sanctuarisé par le Conservatoire du littoral, restera entièrement préservé, et aucune construction n’y sera réalisée. La protection de ces zones sensibles constitue une priorité absolue pour la Ville.
Par ailleurs, il n’y aura pas de centre commercial de 24 000 m². Le projet, redimensionné en 2021, privilégie la création d’emploi et les commerces de proximité
afin de préserver l’équilibre avec les centres-villes.
Un projet indispensable pour répondre à la crise du logement
Avec plus de 4 800 familles en attente d’un logement à Saint-Paul, dont 1 800 pou le bassin de vie de Plateau Caillou, la ZAC Renaissance 3 apportera une réponse
concrète à la crise du logement. Ce projet permettra la construction de 2 000 logements, dont 50 % de logements sociaux, et constitue un élément clé pour
répondre aux besoins urgents de logements à La Réunion. Depuis 1975, ce projet a été validé par des majorités municipales de tous horizons politiques, soulignant son importance stratégique.
Concertation et prochaine rencontre avec le collectif
En réponse à sa demande, la Ville a inviter le collectif à une rencontre le 6 novembre prochain. La Ville de Saint-Paul tient néanmoins à rappeler que depuis le
début, avec la SEDRE, elles ont mené des consultations régulières avec les habitants et les associations locales pour s’assurer que ce projet réponde aux attentes du territoire.
Trois concertations publiques ont été organisées, et les membres du Conseil des habitants ont exprimé un avis favorable en 2022 et en 2024. Ces rencontres ont permis de recueillir des attentes importantes en matière d’équipements publics.
La SEDRE a également consulté les associations du secteur, qui ont accueilli favorablement le projet tout en exprimant leurs attentes en matière de cadre de vie.
Le collectif « Protège Nout Savane » a été entendu et ses inquiétudes ont été prises en compte. La rencontre du 6 novembre entre la Ville et le collectif devrait ainsi permettre d’apporter des réponses précises et de poursuivre un dialogue constructif.
L’Écocité : un projet complémentaire mais insuffisant à lui seul. En parallèle, la municipalité a relancé le projet de l’Écocité resté à l’arrêt. La première tranche de ce projet prévoit la construction de 1 700 logements, dont les travaux débuteront en 2028. Toutefois, il est important de souligner que l’Écocité ne pourra, à
elle seule, résoudre la crise du logement. Avec une population réunionnaise qui pourrait atteindre un million d’habitants d’ici vingt ans, la Ville se doit de trouver un équilibre entre urbanisation et préservation des terres agricoles.
La Ville de Saint-Paul est déterminée à concilier développement urbain et protection de
l’environnement, tout en répondant aux besoins de logement de ses habitants. “Nous réaffirmons notre engagement en faveur du dialogue et de la transparence pour mener à bien ce projet dans l’intérêt général”, précise Emmanuel SERAPHIN, maire de SaintPaul.
Actuellement la route des tamarins connait d’énormes embouteillages en direction de St-Denis le matin, en direction du sud le soir. Avec la construction de 2000 logements, il va falloir compter sur 1000 à 2000 voitures de plus quotidiennement dans ces embouteillages.
D’autre part, les écoles pourront-elles absorber tous les enfants? Et les aires de promenade, de jeux????….
Je remarque depuis le début le silence assourdissant des élus écolos de la municipalité plus prompts sans doute à préserver leurs délégations et indemnités…..