CHU de La Réunion en déficit : Bareigts et Naillet demandent à l’État de « respecter ses engagements »

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Dans un communiqué, Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis, et Philippe Naillet, député de La Réunion, interpellent le gouvernement au sujet du CHU.

« Un service d’urgence sur cinq en difficulté, des lits qui ferment dans tous les hôpitaux faute de soignants, un taux d’absentéisme des personnels médicaux et paramédicaux qui ne cesse d’augmenter sous l’effet d’une dégradation des conditions de travail… Il n’y a plus de qualificatif assez fort pour établir le diagnostic de la crise de l’hôpital public.

Membres du Conseil de surveillance du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de La Réunion, nous avons participé ce matin au conseil de surveillance dédié en grande partie aux finances de l’établissement. Le principal établissement de santé de notre territoire accuse en effet un déficit de 50 millions d’euros suite à de nombreux engagements en faveur de la protection de nos familles et à la solidarité nationale et internationale dans la zone.

Ainsi, nous pouvons affirmer que 70% de ce déficit est dû au non-respect des engagements de l’État en termes d’accompagnement financier.

En effet, si 15 des 50 millions d’euros de cette dette est structurelle, les 35 autres millions sont imputables au Gouvernement qui, malgré les engagements du président de La République, ne tient ses promesses ni sur la compensation des mesures liées au SÉGUR de la Santé, ni à la revalorisation du coefficient géographique de 4 points.

Cette situation n’est pas acceptable pour les Réunionnaises et les Réunionnais qui ont le droit, comme chacune et chacun des Français, à une santé de qualité. Elle ne l’est pas non plus pour l’ensemble des personnels du CHU, de l’accueil et des soins pour les patients locaux ou 1600 évacuations sanitaires (EVASAN) opérées dans le bassin océanique.
Ce matin, direction du CHU, syndicats des personnels et plus largement l’ensemble des membres du Conseil de surveillance ont dénoncé unanimement ce manquement de l’État qui
met en péril l’accès aux droits essentiels.

Nous appelons donc le Gouvernement à tenir ses engagements. Quand l’État ne respecte pas ses engagements en matière de santé, c’est aussi le respect envers lui et la promesse républicaine qui se dégradent. »

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