Les Associations Étudiantes Ultramarines s’élèvent contre le frein à la continuité territoriale

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Les associations étudiantes ultramarines, notamment De La Réunion aux Grandes Écoles, ont souhaité publier un communiqué au sujet de l’utilisation du 49.3 et la suppression d’un amendement prévoyant la baisse des billets d’avion.

Le communiqué :

« Les associations ultramarines de la Fédération Des Territoires aux Grandes Écoles : le gouvernement met un frein à la continuité territoriale dans les Outre-mer en refusant de discuter la compensation de l’inflation sur les tarifs aériens entre la France hexagonale et nos territoires ultramarins »

Au travers du projet de loi de finances pour 2024, le gouvernement met un frein à la continuité territoriale en refusant un débat crucial sur la compensation de l’inflation sur les tarifs aériens entre nos territoires ultramarins et la France hexagonale. Ce faisant, il laisse de nombreux étudiants et étudiantes des Outre-mer confrontés à de nouvelles incertitudes.

La suppression d’un amendement visant à accroître la continuité territoriale en prévoyant 500 millions d’euros pour la réduction des prix des billets d’avion remet en question l’abaissement de tarifs aériens entre la France hexagonale et les Outre-mer. Voté en commission des finances et adopté dans l’hémicycle le 6 novembre dernier, cet amendement proposant une augmentation substantielle des crédits n’a finalement pas été retenu. Pourtant, un contingentement des tarifs aériens revêt une importance capitale en permettant le maintien de liens essentiels entre nos écoles, nos territoires, et nos familles. Nous nous inquiétons de la remise en question de cette réalité dans un contexte de hausse inquiétante des tarifs.

Cette décision politique suscite des préoccupations légitimes parmi les étudiantes et étudiants ultramarins.

Au-delà de ses répercussions sur la formation, cette absence de débat accroît leur précarité en compromettant l’accès équitable aux ressources nécessaires à une éducation de qualité.

Ces entraves s’ajoutent aux défis structurels déjà éprouvés en raison de l’éloignement géographique et de l’insularité de nos territoires.

En amplifiant la vulnérabilité préexistante engendrée par cet éloignement, elle exerce également des pressions accrues sur la santé mentale des étudiantes et étudiants, créant des conditions encore plus ardues pour poursuivre leurs études dans un environnement propice.

En tant qu’associations engagées pour l’égalité des chances et l’élargissement des opportunités des étudiantes et étudiants ultramarins, nous tenons à attirer l’attention des pouvoirs publics sur cette problématique cruciale.

Nous aspirons à collaborer avec l’ensemble des parties prenantes, pour trouver des solutions préservant notre droit à une éducation équitable, dont la continuité territoriale est un facteur déterminant. Il est impératif d’agir afin de renforcer les capacités des étudiantes et étudiants ultramarins, en abordant spécifiquement les coûts liés à nos déplacements dus à l’éloignement de nos territoires.

Nous croyons fermement en la possibilité d’une discussion constructive et solidaire pour surmonter ces défis

Ensemble, travaillons vers un avenir éducatif équitable, respectueux de la diversité de chacun.

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