Notre compatriote réunionnaise, résidant en Nouvelle-Calédonie, a souhaité partager des nouvelles de la gravité de la situation ce 17 mai.

Hier soir, malgré une relative accalmie, le calme de la nuit cachait une réalité bien plus sombre. En effet, les infrastructures vitales sont en grande partie détruites, les circuits de distribution sont anéantis, et même l’accès à la nourriture de base devient difficile. Avec des rayons de magasins vides et des pharmacies submergées, l’angoisse se répand parmi les habitants.

État des lieux en Nouvelle-Calédonie le vendredi 17 mai 2024 (vidéos exclusives)

Dans les rues, l’insécurité règne en maître.

« Plus de 9000 personnes, jeunes et adultes, se promènent armées », selon notre auditrice, tandis que les forces militaires se concentrent sur la protection des points stratégiques. La population se sent « abandonnée, livrée à elle-même », attendant avec anxiété des jours meilleurs.

Face à cette réalité brutale, notre compatriote lance un nouvel appel à l’aide en exprimant son « amour pour la France et son désir intense de retrouver sa famille à La Réunion ». Aujourd’hui, elle souhaite partager ces nouvelles avec le monde, dans l’espoir que « son cri de détresse trouve écho et que l’aide nécessaire soit enfin apportée ».

Tensions à vif en Nouvelle-Calédonie : Une Réunionnaise en détresse lance un appel à l’aide

Dans un cri de détresse, une Réunionnaise résidant en Nouvelle-Calédonie a contacté notre antenne Free Dom ce jeudi 16 mai pour lancer un appel à l’aide. Elle déplore le « manque de soutien du gouvernement » face à une situation désespérée. En proie à la peur et à l’insécurité, cette professeure confinée chez elle ne peut plus trouver le sommeil.

Les événements tragiques qui se déroulent sous ses yeux sont le résultat d’une série de violences et de pillages qui ont ravagé la région comme nous vous le relayons notamment dans cet article. Avec ses voisins, elle organise des rondes nocturnes par crainte d’attaques. Chaque nuit est une épreuve, chaque instant une menace, et elle exprime ses craintes les plus sombres, redoutant que cet appel ne soit sa dernière tentative désespérée pour solliciter de l’aide.

Nous avons l’impression d’être abandonnés par monsieur Macron et le gouvernement.

Les conséquences de cette spirale de violence sont dévastatrices.

« Les magasins ont été saccagés, les rayons vidés », privant la population de biens essentiels. Dans ce chaos, la peur grandit, alimentant les craintes d’une famine imminente. Avec « l’absence de solutions concrètes et le blocage des accès à l’île », la situation atteint un point critique.

Écoutez ses propos dans ce Podcast :

Les tensions dépeints dans une vidéo d’un rassemblement kanak

Dans un geste désespéré pour sensibiliser à la gravité de la situation en Nouvelle-Calédonie, notre auditrice nous a transmis une vidéo capturant l’atmosphère tendue d’un rassemblement orchestré par un militant kanak.

Dans son message accompagnant la vidéo, elle décrit la situation actuelle comme étant en état d’urgence, avec des pillages de grande ampleur touchant notamment la BCI de Paita, et seules quelques grandes surfaces subsistant encore debout sur la Grande Terre. Face à cette escalade de violence, des comités de vigilance ont été mis en place pour assurer la sécurité des habitations. Cependant, elle exprime des « inquiétudes quant aux mesures prises par le gouvernement français », appelant à l’action pour mettre fin à cette violence urbaine terrifiante.

Elle évoque également la possibilité « d’un coup d’État », soulignant que « les dirigeants kanaks semblent dépassés par les événements », et alerte sur le risque que ceux-ci soient « pris en otage et remplacés par des éléments plus radicaux ». Face à cette situation critique, elle en appelle à nos élus pour obtenir assistance et soutien, dans l’espoir que cet appel d’urgence soit entendu jusqu’au plus haut niveau, « jusqu’à Gabriel Attal et Monsieur Macron ».