Voici ci-dessous, dans son intégralité, l’article que E.L, le journaliste du JIR, a publié dans son journal, ce dimanche 28 janvier 2024 avec, en guise d’illustration, une capture d’écran de notre site internet freedom.fr. Article intitulé : « Affaire du cadavre démembré à Ilet Coco : Fake news et plagiat pour du buzz à tout prix ».

« Des informations balancées sur les réseaux sociaux, parfois relayées dans les médias sans l’ombre d’une vérification, des témoignages approximatifs pris pour argent content et des pans entiers d’articles re-pompés sans vergogne par des sites d’information low-cost… L’affaire de la découverte d’un cadavre démembré à Ilet Coco, jeudi dernier, a été un modèle du genre en matière de Fake News et de plagiat pour faire du buzz à tout prix.

Hier encore, l’autopsie de l’inconnue d’Ilet Coco était annoncée pour ce week-end alors qu’elle avait débuté dans la chambre froide de la morgue, vendredi aux environs de 9 heures. Ce qui n’a pas empêché Free Dom de le dire tout en recopiant les principales conclusions des médecins légistes, révélées dans l’édition du JIR de samedi matin. Ailleurs, il était dit que trois suspects avaient été placés en garde à vue quand seulement deux personnes ont été interpellés, vendredi dans le courant de la matinée. Mieux, un autre média soutenait que « les forces de l’ordre avaient procédé à plusieurs interpellations » dès le 25 janvier. C’est à dire le soir-même de la découverte macabre. Une Fake News toujours disponible sur le site d’information en question.

La rumeur a aussi fait état d’un deuxième corps recherché par les enquêteurs qui avaient déjà fort à faire avec une enquête qui s’annonçait difficile. Vendredi soir, « une terrible information » était relayée par un média, reprise en boucle par d’autres car susceptible de faire le buzz. Pensez donc : au cœur même de la cité « Prison Break », il se racontait qu’un « membre humain aurait été découvert dans le sous-sol de l’immeuble », ainsi que « des vêtements de femmes ». Une contre vérité de plus. En réalité, les gendarmes sont parvenus à retrouver les bras et les jambes partiellement dépecés dans la salle de bain du suspect numéro 1 sur ses indications. Ils avaient été déposés en pleine nature, non loin du ponceau où le corps enveloppé d’un drap avait été dissimulé », écrit E.L.

J’ai surtout relevé qu’E.L cite volontiers Free Dom. En revanche, concernant les autres, il parle « d’un autre média » ou encore « sur le site d’information en question », voire « par un média », sans pour autant donner le nom des médias en question. Selon lui, « la palme en matière de plagiat revient à Free Dom ».

Courageux comme un âne qui recule

Vous l’aurez compris, E.L n’aime pas Free Dom, et il le fait savoir. C’est son droit le plus absolu. Mais ne pas citer les autres médias qui, selon le Professeur E.L, donneraient dans « les fake news pour faire du buzz à tout prix », relève d’une certaine malhonnêteté, pour ne pas dire lâcheté intellectuelle. C’est courageux comme un âne qui recule.

Pourquoi citer seulement Free Dom et pas les autres médias dont un autre « site d’information low-cost », selon lui ?  Sûrement parce qu’il sait que l’un des patrons de ce « site d’information low-cost » (pour reprendre son expression) pourrait d’ici à quelques mois composer avec les futurs actionnaires susceptibles de reprendre les rênes du JIR actuellement mal en point. Raison pour laquelle, j’écris que « le professeur » E.L, celui qui s’érige en donneur de leçon en matière d’affaire de cadavre démembré, est courageux comme un âne qui recule.

N’en déplaise à E.L, Free Dom ne cherchera jamais à se glorifier, à s’élever comme étant le meilleur, le « plus que parfait » du journalisme, qui plus est sur un drame horrible, atroce qui plonge aujourd’hui une famille réunionnaise dans une douleur incommensurable. Notre pensée émue, attristée va à cette famille, aux deux enfants de la victime qui devront vivre sans leur maman. Dans une affaire aussi sordide, un acte de cruauté qui a ébranlé toute la Réunion, Free Dom, contrairement à E.L du JIR, ne va pas, en de pareilles circonstances, s’amuser à aller comparer le traitement fait par les uns et les autres, de cette terrible affaire, pour s’attribuer le prix du meilleur journaliste. C’est pitoyable !

Cela dit, nous n’en voulons pas à E.L, le grand donneur de leçon du JIR; S’il le souhaite, Radio Free Dom pourrait même lancer une cagnotte afin de pouvoir lui offrir une coupe, celle du plus grand journaliste de la place. Ou alors, pourquoi pas une médaille ! En attendant, qu’il continue à écouter tranquillement Radio Free Dom et à lire notre « site low cost » freedom.fr comme il a l’habitude de le faire. En tant qu’ancien rédacteur en chef/directeur de la rédaction du JIR durant près de 9 ans, je peux vous affirmer que Radio Free Dom est branchée quasiment 24h/24 au service Fait-divers du JIR. Tout comme elle l’est au sein de nombre rédactions locales, de services (publics et privés) ou d’administrations à la Réunion. Sans rancune ! Je n’en dirai pas plus, les internautes ont déjà commencé à s’en charger sur le site, sans doute « non low cost » du JIR, depuis ce matin. Et nous les en remercions…