Mercredi 26 juillet, un épisode tragique s’est produit à la prison de Domenjod, mettant à nouveau en lumière les défis auxquels font face les agents pénitentiaires. Un détenu au profil psychiatrique violent s’est violemment attaqué à son compagnon de cellule ainsi qu’à deux agents pénitentiaires, avant de mettre le feu à sa cellule et d’être placé en quartier disciplinaire.
L’homme âgé de 23 ans, déjà incarcéré depuis juin 2021 pour meurtre, a initié cette série d’attaques sans raison apparente, blessant gravement son codétenu qui a dû être transféré aux urgences pour des soins. Conduit au quartier disciplinaire, le détenu a subitement attaqué un gradé lors d’une fouille, lui portant un violent coup de poing à la tempe, entraînant un arrêt de travail de 5 jours pour la victime.
Malheureusement, la spirale de violence ne s’est pas arrêtée là. Dans sa fureur, le détenu a également agressé un second surveillant pénitentiaire, causant une blessure à l’arcade sourcilière. L’incident a atteint un niveau critique lorsque le détenu a mis le feu à sa cellule, nécessitant une intervention rapide pour assurer sa sécurité.
Cet événement vient s’ajouter à une série de défis et d’incidents qui ont eu lieu à la prison de Domenjod, illustrant une fois de plus les conditions difficiles auxquelles sont confrontés les agents pénitentiaires. Alors que le garde des Sceaux annonçait récemment une réforme historique visant à améliorer les conditions de travail et de surveillance, cette nouvelle agression souligne l’urgence d’apporter des solutions pour garantir la sécurité des personnels et des détenus dans les établissements pénitentiaires.