Pagaille à Gillot : un avion en panne depuis deux jours, des centaines de passagers sur le carreau

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« C’est un vrai bordel, non organisé » indique cette mère de famille en colère. Depuis dimanche, on devait décoller avec cet avion, cloué au sol en raison d’une pièce défectueuse, et nous nous faisons balader chaque heure qui passe. Dimanche, la panne est découverte. Les passagers découvrent qu’ils ne pourront pas prendre l’avion. Cette première nuit sera plus ou moins correctement gérée, hôtels pour ceux qui n’avaient aucun moyen de se faire héberger, bons de transports pour les autres, et la promesse que la pièce arriverait de Paris le lendemain. PODCAST 1 : 

Sauf que le lendemain (lundi), ce fut une journée épique pour des passagers épuisés avec des enfants et des valises sur les bras. Lundi soir on les a même fait monter dans l’avion, sans aucune aération où ils sont restés jusqu’à 3h du matin avant de hurler pour qu’on les autoriser à sortir, certains commençaient même à faire des malaises avec la chaleur dans la carlingue.

Mardi matin, certains se réveillent le dos cassé.
Ils ont même dormi sur des lits picots dans le froid et le vent à l’extérieur de l’aéroport.
Un avion leur aurait été promis ce matin pour les rapatrier sur Paris, au détriment d’autres passagers qui eux aussi, devaient décoller ce matin. La pagaille n’est pas finie.
 
PODCAST 2 : 

Un autre témoignage nous parvient également : 

Nous sommes actuellement dans une situation lamentable à l’aéroport de Saint-Denis Roland Garros. Notre vol a été annulé deux fois, et nous en sommes à notre deuxième nuit blanche. La compagnie retiendrait nos bagages.

Nous avions un vol prévu le 13/08 à 23h00. Nous avons reçu l’information de l’annulation à 2h30 du matin. Hier, nous avons dû arriver à l’aéroport à 16h00 pour un vol à 01h00. Ils nous ont fait monter dans l’avion à 3h00 du matin, pour nous faire redescendre 2h30 plus tard. À l’heure actuelle, nous sommes exténués, lessivés, enfermés dans la salle d’embarquement. Nous sommes bloqués !

14 Commentaires

  1. Je précise que lors de la deuxième tentative de départ, nous n’avons eu aucune communication de la part de l’équipage jusqu’à ce que l’unité d’alimentation de l’appareil (un airbus A350-1000, immatriculé F-HMIX) ne s’arrête brutalement 1h30 après notre embarquement, nous plongeant dans le noir sans ventilation pendant plusieurs dizaines de minutes et provoquant par conséquence plusieurs malaises et angoisses chez les passagers.
    En tant que passager je n’ai pu que constater le doute s’installer au sein des voyageurs sur la sécurité du vol et le manque d’information de la compagnie.

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