Aujourd’hui la communauté musulmane de la Réunion célèbre en famille une fête importante : celle du sacrifice. On appelle cela l’Aïd el-Kébir ou Aïd al-Adha . Traditionnellement, cette célébration s’étale sur trois jours.
A la Réunion, elle va se traduire par de nombreux sacrifices de boeufs, de moutons ou de cabris, suivi d’une distribution aux personnes défavorisées et un repas en famille. De nombreux commerces seront donc fermés ce jour à la Réunion.
Elle « commémore l’œuvre et le sacrifice du Prophète Abraham (Ibrahim) et de son fils Ismaïl touchés par la Miséricorde divine à la suite d’une épreuve manifeste », selon le Conseil français du culte musulman.
Ma mère Zorha Locate-Timol et moi-même souhaitons une bonne fête à toute la communauté de khafirs auquel nous appartenons.
Que notre seigneur Ibliss acceptent nos sacrifices et que nos djadhous que nous pratiquons se réalisent.
Housmann Locate
Bonne fête à toute la communauté musulmane, père Lako, boug i knė tte zaffair la, tte religion lé né avant ou, et va exister toujours, la pasou pou donne des leçons, okup out ki , ou knė moucate la religion domoune, respecte les gens, ou lé personne ou
Tu dois parler pour toi et ta chienne de mère car ceux que je côtoie ne sont pas comme ça !!
mk vole ere
un paquet i jouer dans les sortileges, le mal zot i conné, sauf qu’il dure un temps après i retombe si zot ( i paralysé à zot, i donne à zot la souffrance, zot i conne pas oussa maladie i sorte , i rode partout i trouve pas, et surtout cé béne mal mort à la fin car Malekhal mort i vient trappe à zot en chiasse).
Il est absolument déconcertant de constater qu’il existe des individus dans cette communauté, prolixes sur les réseaux sociaux, qui clament que leurs péchés seront expiés, voire effacés, pour peu qu’ils observent le jeûne du Ramadan, du Hadj ou qu’ils accomplissent un pèlerinage. Ce raisonnement fallacieux, laissant supposer qu’il est possible de pécher à loisir (detruire son prochain, violer autrui, voler, abuser, casser, tuer…) et d’obtenir ensuite l’absolution divine par le simple fait de pratiquer ces rites, est une interprétation grossièrement erronée des préceptes religieux.
En réalité, aucune religion digne de ce nom ne préconise une telle approche cavalière du pardon divin. Les doctrines spirituelles les plus respectables insistent toutes sur la nécessité de l’amélioration continue de soi, et de la recherche d’une vie vertueuse. La simple observation des rituels, dépourvue de toute intention réelle de rédemption et de transformation intérieure, est non seulement insuffisante mais va à l’encontre de l’essence même de la foi.
L’idée qu’une pratique religieuse puisse, par un automatisme quasi-magique, effacer les fautes morales, est une aberration théologique et éthique. Cette vision utilitariste et superficielle du sacré méconnaît la profondeur du cheminement spirituel exigé par les grandes traditions religieuses, lesquelles ne cessent de rappeler que la foi authentique s’accompagne nécessairement d’un effort soutenu pour transcender ses propres imperfections et cultiver des vertus telles que la justice, l’humilité et la bienveillance.
Propager l’idée que les péchés sont facilement annulés par la simple exécution de certains rituels religieux est non seulement une simplification outrancière, mais aussi une trahison des principes fondamentaux de toute vie spirituelle authentique. Une telle perspective réduit la religion à une transaction utilitaire, vidant de leur sens profond les pratiques de piété et les aspirations morales qu’elles sont censées nourrir et élever.