Ce jeune Italien, né à Londres en 1991 et décédé à 15 ans en 2006 d’une leucémie fulgurante, est en voie de canonisation par l’Église.
Jeudi, avec l’autorisation du Pape François, le Vatican a reconnu un second miracle attribué à Carlos : la guérison d’une étudiante costaricaine à Florence, qui souffrait d’une hémorragie cérébrale après une chute à vélo.
Carlos Acutis, le premier saint millénaire de l’histoire
D’après le New York Times, la jeune femme a dû subir une intervention chirurgicale majeure avec un faible taux de survie. Sa mère s’est rendue à Assise pour prier au sanctuaire de la Renonciation, sur la tombe de Carlo, implorant son intercession.
« La jeune femme a rapidement commencé à montrer des signes d’amélioration de sa respiration, de sa mobilité et de son élocution », a indiqué le Vatican.
Dix jours après que la mère de la jeune femme a visité la tombe de Carlo, un scanner a révélé la disparition de l’hémorragie cérébrale, permettant son transfert dans un centre de réadaptation.
Deux mois après l’accident, « mère et fille sont retournées à Assise, sur la tombe de Carlo Acutis, pour lui dire merci », rapporte Vatican News.
Carlos Acutis, a teenage boy who died after a battle with leukemia in 2006, is set to become the first millennial saint in the Catholic Church.https://t.co/EbBPIeb6B7
— KTSM 9 News (@KTSMtv) May 25, 2024
« Le saint patron du web »
Carlo Acutis avait été béatifié en 2020, une étape préliminaire à la canonisation, après la reconnaissance de son premier miracle : la guérison d’un enfant brésilien atteint d’une maladie congénitale du pancréas. Après la mort de Carlo, la mère de l’adolescent italien avait déclaré que des personnes du monde entier lui avaient rapporté des miracles médicaux survenus après avoir prié son fils.
Carlo #Acutis bientôt saint, « un signe du ciel » pour sa mère Antonia. Elle témoigne. https://t.co/3P8PEW3e9z
— Vatican News (@vaticannews_fr) May 23, 2024
Très pieux, Carlo aimait le football, les jeux vidéo et répandre la bonne parole sur Internet, ce qui lui a valu le surnom de « Saint patron du web » parmi les fidèles à Rome. Il avait créé plusieurs sites Internet, dont un recensait les miracles religieux.
Il avait également mis en ligne un schéma pour apprendre à prier le chapelet, une pratique quotidienne pour lui, selon les médias italiens.