L’intersyndicale SNEsup, SNPTES et UNSA a adressé un courrier relatif « aux méthodes de déplacement d’agents » en sein de l’Université; Courrier adressé à Frédéric Miranville, président de l’Université de la Réunion (Notre photo de Une). « Suite à cet envoi, une rencontre nous a été proposée par la Chargée de mission Dialogue social, Madame Di Lena », précise Patrick Rivière de l’intersyndicale. A suivre !
« Monsieur le Président,
Nous avons constaté depuis plus d’un an des méthodes de déplacements d’agents indignes d’un établissement public.
Ces déplacements internes se déroulent selon un mode opératoire identique qui consiste :
● À convoquer l’agent le jour pour le lendemain
● À convoquer l’agent sur un sujet anxiogène type “fonctionnement du service”, “évolution de vos missions”, “recomposition du service”…
● À empêcher l’agent de prendre connaissance de son dossier et donc à l’empêcher d’exercer son droit de se défendre
● À ne pas informer le N+1 de la convocation de l’agent à un entretien et donc à l’exclure de facto du processus
● À placer l’agent dans une position très inconfortable et inégalitaire lors de l’entretien
Cette méthode témoigne d’un fonctionnement institutionnel et d’une gestion RH inacceptables. En premier lieu, elle impacte lourdement le moral des agents qui vivent très mal ces déplacements. Ainsi, loin de la bienveillance affichée, cette méthode constitue à la fois une violence morale individuelle pour l’agent qui la vit et une violence morale institutionnelle pratiquée, acceptée et répétée. En second lieu, il existe un certain nombre de doutes sur la régularité de la procédure mise en œuvre et pour laquelle nous avons une attention particulière.
Monsieur le Président, nous vous demandons solennellement de faire cesser sans délai ces pratiques d’un autre temps qui constituent une violence morale individuelle et institutionnelle inacceptable.
Nous serons extrêmement vigilants quant à la suite donnée à notre demande et nous réservons le droit d’actionner le droit de grève dans le respect des principes du service public, si ces méthodes devaient continuer ou si aucune mesure n’était prise pour les faire cesser.
Nous vous prions de recevoir, Monsieur le Président, l’expression de nos sincères salutations ».
Lorsque qu’on se rase le matin on se regarde dans une glace , le pouvoir c’est de ne pas se regarder quand on se rase !!
Encore lui? lui c’est le miranville de trop. un président d’université? laissez moi rire!!!