Dimanche 24 mars : c’est la messe des Rameaux

2 min de lecture

Le dimanche des Rameaux célèbre l’entrée de Jésus à Jérusalem et ouvre la Semaine Sainte. Quelle est le sens de cette fête ?

La fête des Rameaux, également connue sous le nom de « dimanche des Rameaux et de la Passion », marque le dernier dimanche du carême, juste avant Pâques. C’est un jour où l’Église se souvient de l’entrée de Jésus à Jérusalem, la Ville sainte, pour entamer sa Passion. La liturgie de ce jour est marquée par un contraste frappant : elle commence par une procession joyeuse avec des rameaux, en commémoration de l’entrée triomphale de Jésus, puis se poursuit avec la proclamation solennelle de la Passion de Jésus pendant la messe.

« Durant cette semaine, nous prions davantage, il faut être plus gentil et laisser le Seigneur travailler notre coeur, se laisser interpeller, trouver comment être mieux aimé grâce à l’amour du Seigneur », explique l’évêque de La Réunion, Monseigneur Pascal Chane-Teng.

Six jours avant la Pâque juive, Jésus fait son retour à Jérusalem. Selon l’Évangile de Jean (12, 11-19), le lendemain, la foule venue pour la fête apprend que Jésus se dirige vers la ville. En signe d’acclamation, ils prennent des rameaux de palmiers et sortent à sa rencontre en criant : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Cette tradition d’acclamer un héros en agitant des palmes était courante dans les anciennes cultures orientales. En souvenir de cet événement, les catholiques participent à la messe le dimanche précédant Pâques avec des rameaux de buis, d’oliviers, de lauriers ou de palmiers, selon les régions. Après avoir été bénis, ces rameaux sont tenus par les fidèles qui entament une procession, symbolisant la marche du peuple de Dieu vers Pâques, suivant l’exemple du Christ.

Les rameaux, un porte-bonheur ?

Après la cérémonie, les rameaux bénis sont ramenés chez les fidèles. Traditionnellement, ils sont placés sur les croix en signe de vénération et de confiance envers le Christ, vainqueur de la mort.

Chez soi, on peut redire lors de leur bénédiction : “Nous tenons à la main ces rameaux pour acclamer le triomphe du Christ. Pour que nous portions en Lui des fruits qui te rendent gloire, donne-nous de vivre comme lui en faisant le bien.”

Dans certaines régions, le buis béni est déposé sur les tombes des défunts au cimetière, symbolisant l’espérance et la foi en la résurrection. Les branches de buis sèches sont traditionnellement brûlées le premier jour du carême, le mercredi des Cendres, de l’année suivante.

Bien que les rameaux bénis soient souvent considérés comme des porte-bonheur traditionnels, les chrétiens reconnaissent que Jésus est leur seul véritable « porte-bonheur », car c’est en Lui seul qu’ils trouvent le véritable bonheur.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Article précédent

L’éphéméride du 24 mars : mort de Jules Verne, incendie du tunnel du Mont-Blanc et bonne fête aux Catherine

Article suivant

La Troisième Jeunesse se connecte : un nouveau compte Facebook dédié annoncé

Free Dom