Filière canne : 9,2 millions d’euros pour rehausser les niveaux de production locale

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Le 10 octobre dernier, le comité paritaire interprofessionnel de la canne et du sucre (CPCS) a présenté un plan de relance de la production construit en concertation avec l’ensemble des acteurs de la filière. Le préfet de La Réunion salue cette avancée importante dans la reconquête des tonnages de cannes nécessaire au maintien de cette filière pivot de l’agriculture et de l’économie réunionnaise.

Ce plan s’appuie à la fois sur des aides directes aux planteurs et sur la possibilité, pour les planteurs qui le souhaitent, de disposer de la trésorerie nécessaire à la bonne mise en œuvre de l’itinéraire technique.

Une enveloppe de 9,2 millions d’euros sera mobilisée, composée de 6 millions d’euros versés par les sucreries et de 3,2 millions d’euros versés par l’État. Une partie de ce montant sera utilisée en subventions et une autre partie permettra d’apporter une garantie bancaire, permettant de contracter 16 millions d’euros d’emprunt bancaire.

 Le plan se décline ainsi :

·         Une subvention pour l’itinéraire technique basé sur une aide de 190 €/ ha pour les 10 premiers ha et 100 €/ha pour les ha suivants ;

·         Une avance remboursable pour l’achat d’intrants de 1 000€/ha défini en fonction des besoins des planteurs et de leur capacité de remboursement ;

·         Un préfinancement des plantations de cannes par une caisse de portage basée sur le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) de 3 854,94 €/ha ;

·         Des dispositifs propres à l’irrigation et aux planteurs en difficulté.

 L’objectif est de retrouver, avant la fin de la période couverte par la convention canne actuelle (2027), un niveau de production supérieur à 1,7 million de tonnes par an, afin de fournir les volumes de cannes nécessaires à l’équilibre économique des filières sucre et rhum, mais aussi pour produire une quantité significative d’électricité renouvelable issue de la bagasse de canne destinée aux Réunionnais.

 La campagne actuelle s’annonce comparable à celle de l’année dernière, avec de faibles tonnages. Cette baisse de la production s’explique notamment par les conditions climatiques défavorables (sécheresses successives) et par la difficulté à lutter contre la prolifération des mauvaises herbes dans les parcelles due aux retraits de certaines molécules. Dans ce contexte, l’État travaille avec les professionnels pour trouver des solutions réglementaires et techniques.

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