Suspension de la grève à la Croix Marine : un soulagement pour les employés

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Après deux semaines de grève, les employés de la Croix Marine respirent enfin. Le préfet a décidé de suspendre l’arrêté qui menaçait l’association pour six mois. Cette décision fait suite à une mobilisation intense des syndicats CFDT et CFE-CGC, ainsi que des salariés. La Croix Marine, confrontée à des accusations de malversations financières, voit ainsi un répit dans une période d’incertitude. La nomination d’une administratrice provisoire et la promesse de trouver une solution d’ici six mois redonnent espoir à l’association et à ceux qu’elle accompagne, souvent fragilisés par des troubles psychiatriques et des difficultés sociales.

La Croix Marine en grève ce lundi 10 juin

Le silence des rouages administratifs peut avoir des conséquences dévastatrices sur des vies déjà fragiles… La Croix Marine, une association dédiée à la protection des majeurs vulnérables, en fait l’amère expérience. Un oubli, une omission, et voilà toute une structure suspendue dans l’incertitude, laissant des personnes dépendantes sans ressources. Les salariés de La Croix Marine ont donc décidé de brandir l’étendard de la solidarité. En grève ce lundi 10 juin, ils affrontent le préfet dans l’espoir de voir la suspension des activités de leur association révoquée.

Les excuses sincères du directeur, ses « mea culpa », résonnent comme des faibles échos face à la détresse des employés et des protégés. Des mois d’efforts pour se conformer aux exigences préfectorales, des procédures peaufinées pour répondre aux critiques, tout cela anéanti par un simple oubli administratif.

La rencontre entre les représentants du personnel et les autorités est révélatrice de l’urgence de la situation.

L’administratrice judiciaire esquisse un « plan de liquidation, transférant la charge de près de 1500 dossiers à d’autres entités, sans véritable considération pour les conséquences humaines de cette décision ». Les conséquences sont déjà palpables. Des virements non effectués, des comptes bloqués, des majeurs protégés privés de moyens de subsistance. Des erreurs qui se traduisent par « des estomacs vides et des factures impayées ».

Les cris d’alarme des mandataires judiciaires résonnent « dans le vide d’une bureaucratie indifférente ». Les salariés, délaissés, espèrent donc à présent « un sursis, un geste de clémence de la part des autorités ».

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