Aurélien Centon, représentant d’une association locale, a exprimé ce matin à la radio une préoccupation urgente concernant les délais excessifs pour l’obtention de certificats. Selon lui, une famille a été confrontée à un délai déraisonnable de douze heures ce week-end avant de pouvoir obtenir un certificat de décès pour un proche défunt.

Cette situation découle principalement de l’indisponibilité des médecins en dehors des heures de bureau conventionnelles, ces derniers n’étant disponibles qu’à partir de 20h le soir. De plus, les infirmiers qualifiés n’ont pas été sollicités malgré l’existence d’un dispositif leur permettant d’intervenir.

Ce dispositif spécifie que si un médecin n’est pas immédiatement disponible, les infirmiers peuvent intervenir sur demande du médecin pour délivrer le certificat de décès. Cependant, Aurélien Centon souligne que cette procédure n’est pas respectée, entraînant des retards inacceptables pour les familles endeuillées.

Pour remédier à cette situation, il prévoit d’adresser un courrier à l’Agence Régionale de Santé (ARS) afin de signaler ce dysfonctionnement et de demander des mesures correctives.

Par ailleurs, le coût élevé de l’obtention d’un certificat de décès le dimanche, fixé à 100 euros, est également une source de préoccupation.

Dans un autre ordre d’idées, Aurélien a également abordé la question de l’initiation de cagnottes en ligne pour faire face aux frais funéraires. Il recommande que, avant de lancer une telle démarche, les familles devraient d’abord explorer toutes les aides financières disponibles et n’envisager une cagnotte que si ces aides ne suffisent pas à couvrir les dépenses. Cette approche vise à assurer une utilisation responsable des ressources et à garantir que les cagnottes ne soient sollicitées qu’en dernier recours, lorsque toutes les autres options ont été épuisées.