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Maltraitance et souffrance au travail : des agents du Département alertent la procureure de la République

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Certains ont même déposé des plaintes. Face à « l’inaction » de leur hiérarchie et au « silence » de la présidence, de son cabinet, de la direction générale de la collectivité départementale et de celle du Pôle social, malgré leur sollicitation depuis plusieurs mois déjà, un groupe d’agents du Département, se disent à bout. Ils n’en peuvent plus de «subir » les « brimades » et autres « humiliations ».

Ils ont décidé de se transformer en lanceurs d’alerte, comme le permet la loi, afin d’attirer l’attention des autorités compétentes sur leur « mal-être » mais également sur « les dysfonctionnements » en matière de politique de protection de l’enfance. A chacun son combat! J’y reviens dans un instant.

Encore un fait-divers dramatique. Décidément, notre société va mal. Il y a deux semaines, ce sont deux p’tits jeunes qui ont assassiné une adolescente de 16 ans dans une usine désaffectée de Saint-Pierre parce qu’ils voulaient voir « ce que cela fait » de tuer. Le week-end dernier, ce sont des gamins de 14-15 ans qui, depuis le pont du rond-point de la Rivière-des-Galets, se sont amusés à balancer des galets et même un caddie sur les voitures qui passaient.

Bilan : un décès. Une jeune maman de 25 ans touchée de plein fouet par le galet lancé par ces adolescents en mal de sensations fortes. J’imagine la douleur de la famille endeuillée. Les bras m’en tombent. Je n’ai pas de mot. Mais où va-t-on ? Les questions qui me viennent à l’esprit sont les suivantes : mais que font les parents de ces gamins ? Que peuvent bien faire des adolescents sur un pont à cette heure tardive de la nuit, qui plus est à jeter des cailloux sur des voitures ? Pourquoi leurs parents ne les cherchent-ils pas ? Comment se fait-il qu’ils ne se rendent même pas compte de l’absence de leurs enfants à la maison ? C’est tout simplement incroyable ! L’on se croirait dans un film de très mauvais goût.

Une société qui marche sur la tête

Nous vivons dans une société qui marche sur la tête où nombre de parents ont de plus en plus tendance à fuir leurs responsabilités en ne prenant plus le temps d’éduquer leurs enfants comme il se doit. Paradoxalement, il faut souligner aussi le fait que les parents n’ont plus vraiment la main sur l’éducation de leurs enfants. Je me rappelle d’une époque pas si lointaine où, face à une marmaille « tête dure », une bonne gifle pouvait très vite la ramener à la vraie réalité. Aujourd’hui, pour moins que ça, les parents voient, au mieux, débarquer devant leurs portes assistantes sociales et gendarmes pour leur donner un cours d’éducation basé sur la bienveillance à tout-va et, au pire, se retrouver avec une convocation au tribunal pour maltraitance. Ce qui fait que le marmaille « tête dure » d’aujourd’hui a vite compris qu’il lui était plus facile et bénéfique d’apprendre par cœur le numéro vert des services sociaux que ses tables de multiplication.

Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je n’insinue nullement qu’une bonne éducation doit obligatoirement passer par ce que nos aînés qualifiaient « d’une bonne correction » mais, il faut reconnaître que, pour des parents qui aiment et qui veulent vraiment la réussite de leurs progénitures qui pourraient être tentées de suivre de « mauvais entrainements » comme on dit en créole, les mots seuls parfois ne peuvent suffire.

Personnellement, je n’ai pas eu besoin de faire usage de la force sur les miens, hormis une ou deux petites claques, mais avec le recul, je reconnais que les quelques coups de « fouette z’herbe dure », de « nic ballier » (balais coco) ou de ceinture (sans boucle) de ma mère, femme de ménage de profession (il n’y a pas de sot métier), qui a élevé seule, comme une grande, ses cinq enfants, dont moi l’aîné, dans le quartier populaire de la Cressonnière à Saint-André, m’ont bien rendu service, surtout lorsque je commençais à prendre des chemins de travers, à cause justement des « mauvais entrainements ».

Je peux vous dire que face à cette éducation ferme qui, parallèlement, n’empêchait pas l’affection ni l’amour, l’idée d’aller lancer des galets depuis un pont dans la nuit noire ne m’a jamais traversé l’esprit. Je pense, et ça n’engage que moi, que tout est une question d’éducation. Désolé pour cette parenthèse un peu personnelle, mais je ne pouvais rester insensible face à ces drames qui anéantissent aujourd’hui des familles à cause des actes stupides des gamins mal élevés qui voulaient « s’amuser ».

Je passe à un tout autre sujet : à la situation catastrophique de la presse écrite. Je veux parler notamment du Quotidien de la Réunion qui se retrouve en liquidation judiciaire et qui recherche un repreneur. Il n’est pas le seul journal local à connaître de grosses difficultés financières si vous voyez ce que je veux dire.

Moi qui ai fait plus de 30 ans de ma carrière dans la presse écrite y compris au Quotidien de la Réunion où j’ai commencé au début des années 1980, je peux vous assurer que cela me fait mal au cœur. Mais dans une telle situation, l’affection, les sentiments n’ont pas vraiment leur place. Il s’agit avant tout d’un problème économique, plus précisément d’un problème de modèle économique et de l’évolution du mode de consommation de l’information où l’instantané, via les réseaux sociaux sociaux et la presse en ligne, prime plus que jamais sur la presse écrite. Pour mieux comprendre ce qui se passe, je vous renvoie au Facebook de Nicolas Bonin, un ancien journaliste du Quotidien qui, dans un de ses pots, a bien cerné à mon avis toute la problématique de la presse écrite. J’espère de tout cœur que le Quotidien de La Réunion, journal réellement objectif, pluraliste, indépendant et très professionnel, trouvera vite un repreneur.

Intoxication alimentaire à l’école de Duparc à Sainte-Marie

A chacun son combat, vous disais-je ! J’en arrive maintenant aux tracasseries auxquelles est confrontée la mairie de Sainte-Marie depuis mardi dernier, date de la réception d’un arrêté préfectoral annonçant la fermeture administrative de la cuisine centrale de Beauséjour (voir article publié depuis ce jeudi 5 octobre sur freedom.fr avec l’intégralité dudit arrêté).

En effet, suite à des contrôles réalisés par la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (service de l’alimentation), contrôles qui remontent quand même à plusieurs mois et dont était au courant la mairie et, plus particulièrement le maire et la direction générale des services informés comme il se doit en interne par les services compétents, il a été décidé que cet équipement ne répondait plus aux normes en vigueur.

A qui la faute ? Aux petites cantinières contractuelles qui perçoivent 700 €/mois ou à la direction générale des services, ou encore au maire qui donnent l’impression d’avoir traité ce problème de taille avec une certaine légèreté pour ne pas dire plus ? J’entends déjà le fameux « c’est pas moi, c’est lui », si j’en juge par un communiqué «gros doigt » publié sur le Facebook de la ville de Sainte-Marie. Une commune qui, décidément, dans le milieu scolaire, semble être frappée par une certaine malédiction depuis quelques semaines. Après les remous liés à l’explosion des tarifs des activités périscolaires qui ne seront pas sans conséquences sur le fonctionnement à venir du CCAS de la commune présidé par le maire Richard Nirlo, voici à présent l’affaire de la fermeture de la cuisine centrale. Mais ce n’est pas fini. Depuis hier, jeudi 5 octobre, dans l’après-midi, des cas d’intoxication alimentaire ont été relevés à l’école de Duparc. Voir communication faite ci-dessous aux parents d’élèves de le directeur de cet établissement ainsi que par le médecin.

 

Récapitulons : la cuisine centrale est fermée depuis mardi soir. La mairie fait donc appel en urgence à un traiteur. Or, les repas livrés entraînent des cas d’intoxication alimentaire à l’école de Duparc. Rien ne va plus ! Richard Nirlo et ses hommes de confiance, je pense notamment à son DGS Teddy Nacaouelé et à son bras droit Matthias Dassot, devront vite aller brûler un cierge et faire quelques prières à la Rivière-des-Pluies.

Richard Nirlo sollicité sur tous les fronts. Je vous le disais, il va sans doute falloir recommencer les élections au CCAS, notamment depuis la démission d’Yvette Taombé. Sans compter que le préfet doit aussi se prononcer sur la lettre concernant Eric Thiburce, le vice-président et Matthias Dassot. On me dit que l’actuelle directrice du CCAS, Laurence Garnier, devrait bientôt être remplacée par son adjointe Marion Germain. Mais Garnier, qui est bien vue par la direction générale, ne sera pas à la rue. Tant mieux pour elle. Quant au jeune élu Dassot, 23 ans, il devrait dans pas longtemps intégrer la Cinor en tant que collaborateur, lui qui a obtenu en juillet dernier son diplôme national de directeur de cabinet suite à une formation qui a coûté 7000 €.

Richard Nirlo était aux côtés du préfet de la Réunion le lundi 2 octobre à Sainte-Marie. Grande poignée de main et sourire tranche papaye entre les deux hommes. Et le lendemain, mardi 3, le maire reçoit l’arrêté préfectoral ordonnant la fermeture de la cuisine centrale de Beauséjour. Et vlan !

Dassot, adjoint de Nirlo, à la Cinor ? Je comprends mieux pourquoi Mario Lechat, élu de la majorité municipale Sainte-Marienne lui aussi et candidat malheureux aux sénatoriales en veut à Richard Nirlo. Le groupe majoritaire à Sainte-Marie disposait de 44 grands électeurs. Mario Lechat n’a totalisé en tout et pour tout, à l’échelle de l’île toute entière, que 30 voix le plaçant ainsi à l’avant-dernière place derrière la néophyte Florence Chane-Tune (Croire et Oser). Mais sont passés les 14 voix manquantes ? Il devrait peut-être demander à Maurice Gironcel (soutien de de la socialiste Audrey Belim) et futur patron de son collègue Matthias Dassot. Une piste parmi tant d’autres !

Je ne fais pas exprès, mais ce n’est toujours pas fini pour Richard Nirlo. Les agents communaux sont eux aussi remontés comme une pendule. J’en veux pour preuve ce tract du syndicat FO. Cliquez sur le lien ci-dessous

FO tract CST 2023.docV3

Je tiens à préciser enfin que le préfet ne s’est toujours pas encore prononcé sur l’affaire de signature des vraies ou fausses démissions au sein du conseil municipal. A chacun son combat !

J’en reviens aux sénatoriales pour vous parler d’un vrai-faux candidat « gros ker », qui s’est servi de son journal, samedi dernier, sur deux pages, pour régler des comptes à tous ceux, notamment de sa «famille de droite », qui n’ont pas voulu lui faire cadeau d’une retraite dorée en lui donnant sur un plateau un mandat de sénateur.

La voix lui dit : « Jacques lève toi, va sauver la droite réunionnaise et tu auras un poste de sénateur ! »

Je veux parler de celui là-même qui, un soir, en dormant, avait entendu une voix lui disant : « Jacques, lève toi et va sauver ta famille, la droite réunionnaise, si tu souhaites devenir sénateur de la République ». Ainsi, se croyant investi d’une mission politique divine, il s’est levé, enfilant ses sandales et son pagne blanc façin le Messie, avant de sauter dans le premier avion, en classe business (cela va de soi), en direction de Paris, où il est allé faire la tournée des ministères afin de leur annoncer la bonne nouvelle, tout en prenant le temps de partager un casse-croûte de luxe dans un grand restaurant parisien avec la sénatrice sortante Viviane Malet.

Puis, il revient dans l’île et va à la rencontre des (apôtres) Michel Fontaine, Cyrille Melchior, Jean-Paul Virapoullé, Joseph Sinimalé, André Thien-Ah-Koon… Bref, de tous ces élus qu’il a dégommés au fil des années, pour revenir ensuite vers eux, la queue entre les jambes, en quémandant un poste de sénateur sous prétexte qu’il est « l’élu » ou le Sauveur de la droite réunionnaise.

Comme on pouvait s’y attendre, ces derniers lui ont dit oui car « dan’ oui n’a point bataille ». Le Sauveur a donc pris tout ça pour argent comptant. Aussi, au tout début de sa campagne – il a été le premier à se lancer – il se vantait (interview sur RTL Radio) d’avoir avec lui 16 maires. Rien que ça ! Après les sénatoriales, il écrivait qu’il aurait pu compter sur 9 maires. Samedi dernier, ce chiffre est passé à 10 maires. A ce rythme là, samedi prochain, combien seront-ils ? 25 ou 26 maires peut-être, dans une île qui n’en compte que 24 ? Vous m’avez compris !

En tout cas, pas content d’avoir été dégommé comme un malpropre par ceux-là mêmes qu’il a avait toujours dégommés, il s’est remis à les dégommer encore plus pour se venger, tel un enfant gâté qui en veut à ses parents de n’avoir pas pu lui offrir le cadeau de Noël qu’il voulait. C’est ainsi qu’il est tombé à bras raccourci sur les Fontaine, Melchior, Tak, Virapoullé et également sur Lolita, l’épouse de Michel Fontaine, sur Julien Hoarau, le directeur de cabinet de la Civis. Pour info, lors des législatives de 2022, je tiens à vous signaler que le Sauveur de la droite réunionnaise faisait la bise à Julien Hoarau. Lequel Julien Hoarau s’était décarcassé pour former une équipe autour de la candidate Audrey Fontaine, dans la 2ème circonscription, en rameutant les Mathieu Hoarau, Adèle Odon et autres élus.es.

A ce moment là, le Sauveur de la droite réunionnaise caressait dans le sens du poil (et de la barbe) Michel Fontaine ainsi que Melchior et consorts. Il les voyait comme de grands ténors et de fins stratèges de « sa famille » politique. Maintenant, lisant manifestement dans le marc de café politique, genre Père Fouras dans Fort Boyart, il a déjà vu que « Melchior ne sera jamais maire de Saint-Paul », que « Fontaine est géré par son épouse qui est aux commandes de la ville de Saint-Pierre», que Virapoullé ne pèse plus rien, que Bruno Domen est un «Judas ». Tous pourris, en quelque sorte ? Et dire qu’il était prêt à se faire élire sénateur par ces « tous pourris » de la droite locale, « sa famille » politique !

Je vous demande de fermer les yeux un instant et d’imaginer que les Fontaine et consorts eussent accepter de faire du Sauveur de la droite réunionnaise un sénateur. Vous pensez sincèrement qu’il les aurait torché sur deux pages en y déversant toute sa bile de mauvais perdant ? Que dis-je ? Il n’a rien perdu étant donné qu’il n’a pas été de la compétition, puisqu’incapable de monter une liste.

Audrey Fontaine, élue de l’opposition, ici aux côtés d’Henry Hyppolite dit Louou, élu de la majorité municipale au Port; (Crédit photo : Y.M)

Soyons sérieux deux secondes ! Que n’a-t-il pas dit de Didier Robert, son « ami » ou encore de Patrick Lebreton, son « ami » également. Sauf que, un mois avant les régionales de 2021, après avoir appris que Didier Robert ne voulait pas d’Audrey Fontaine (opposante à Saint-Paul) sur la liste, le Sauveur de la droite réunionnaise a dézingué le président sortant de la pyramide qui lui avait pourtant permis de sauver son canard et son train de vie de Nabab en lui attribuant plusieurs millions d’euros d’argent public sous forme de subventions  et de budgets pub. Idem pour Patrick Lebreton qui a refusé de jouer au médiateur entre le Sauveur de la droite réunionnaise et Huguette Bello devenue présidente de Région. Lebreton, « l’ami », qui aujourd’hui, au même titre que « ma tante » se fait démolir quasiment tous les samedis.

Le temps des gouverneurs est révolu !

Là encore, je vous invite à une petite réflexion : imaginez que, pour une raison ou une autre, maintenant que le Sauveur de la droite réunionnaise est en pétard avec les ténors de ladite droite, qu’il soit invité à la table de « ma tante » pour discuter et qu’au final « ma tante » décide de faire un geste financier pour son canard et son train de vie, vous pensez sincèrement qu’il continuera à scalper « ma tante» le samedi ? Prenez votre temps pour y répondre. Moi j’ai déjà la réponse. Je connais bien l’énergumène pour l’avoir « pratiqué » pendant 18 ans. En français, on appelle ça un homme sans foi ni loi ! Vous remarquerez par ailleurs, qu’outre cette droite qui l’a « trahi », il ne croit plus également à la justice de son pays parce que celle-ci, contrairement à une époque assez récente, ne passe plus sur ses caprices et ne vont plus cueillir au petit matin, au saut du lit et encore en pyjama, toutes celles et tous ceux qui refusaient de passer à la caisse de son canard.

Les Nassimah Dindar et autre Ibrahim Patel en savent quelque chose. Les temps ont changé. La Procureure de la République Véronique Denizot et la Procureure générale Fabienne Atzori n’ont d’ordre à recevoir d’aucun directeur de presse pour faire leur job. Et au risque de me répéter, le calendrier judiciaire n’est le même que celui politique. La preuve, le gendarme qui a mortellement tasé un jeune Réunionnais à Orléans va comparaître en Correctionnelle… 10 ans après les faits. La justice a donc tout son temps pour s’occuper des dossiers de la Région. Rappelez-vous lorsque j’avais dénoncé les emplois pléthoriques du cabinet de Didier Robert, je me faisais torcher sévèrement par un journal de la place. La justice ne s’est réveillée que trois ans plus tard, après la défaite de Didier Robert aux régionales.

Je n’en dirais pas plus sur le Sauveur de la droite réunionnaise, moi «le pervers plumitif, sorte de nain de jardin qui sévit sur freedom». Enfin si, encore un mot : n’est pas Camille Sudre qui veut. Lui a été élu sur son nom, dès la première fois, en se présentant au suffrage universel direct. Et lorsque son élection a été annulée un an plus tard, il a fait élire avec brio son épouse Margie. Camille Sudre défendait un idéal, il a mené un vrai combat, celui de la liberté d’expression et de la libération de la parole réunionnaise. J’en connais qui ont rêvé d’un mandat d’élu, d’un poste de sénateur en pensant uniquement à une retraite dorée dans cet EHPAD de luxe qu’est le Sénat. Raté. Faudra repasser ! Désolé d’avoir pris de votre temps pour un sujet qui, suis d’accord avec vous, n’en valait pas la peine. Mais je pars du principe que le temps des gouverneurs est révolu à la Réunion.

Tiens ça me fait à une petite phrase, celle de Frédéric Maillot, député de la Réunion qui, ce mercredi, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale a dit au ministre de l’Emploi dans le cadre de l’examen du projet de loi de Plein Emploi : « colons un jour, colons toujours » en référence à la célèbre phrase de feu Michel Debré : « créole un jour, créole toujours ». Sylvain Maillard, responsable du groupe des députés de la majorité présidentielle, se sentant insulté, a exigé des excuses publiques. Ce que n’a pas fait Frédéric Maillot. Normal. Quand Eric Dupont-Moretti, ministre de la justice, avait fait deux bras d’honneur à un député de « LR » en mars dernier, lors de l’examen de la proposition de loi du groupe Renaissance pour une peine d’inéligibilité obligatoire contre des auteurs de violence, personne sur les bancs de la majorité n’avait été choqué ni exigé des excuses publiques de sa part. Je ne suis pas un révolutionnaire mais, comme aurait dit l’autre, « nou lé pas plis, nou lé pas moin… ».

Au Sénat, le centriste Stéphane Fouassin rejoint le groupe des Macronistes

Cela dit, je ne suis pas totalement d’accord avec le député Maillot quant à son approche de cette loi Plein Emploi dont un des articles préconise de conditionner le versement du RSA à quelques heures d’activités ou de formation. Certes, tous les allocataires du RSA ne sont physiquement pas en mesure de travailler. Mais Frédéric Maillot sait aussi bien que moi que nombre de bénéficiaires de ce revenu social travaillent parallèlement au noir. C’est un secret de polichinelle. Sauf qu’à la différence des élus, moi je peux le dire car je ne suis candidat à rien (encore moins au Sénat, petit clin d’œil) et donc je n’ai pas besoin de voix.

Stéphane Fouassin (complètement à droite sur la photo) fêtant la victoire de la droite devant la préfecture le soir des sénatoriales. (Crédit photo : Y.M)

De l’Assemblée nationale au Sénat, il n’y qu’un pas. Un petit coup de projecteur si vous me le permettez sur le nouveau sénateur centriste Stéphane Fouassin et toujours maire de Salazie jusqu’à la prochaine élection partielle d’ici à la mi-octobre. Il aurait pu s’inscrire au groupe de l’Union des centristes. J’ai toujours été persuadé qu’il était un centriste pur et dur. Tout compte fait, il a décidé de s’inscrire au groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (RDPI) présidé par François Patriat (Renaissance, parti de la majorité présidentielle). Le même groupe auquel avait adhéré l’ancien sénateur centriste Michel Dennemont (élu avec des voix de droite et des voix socialistes), devenu Macroniste juste après son élection, tout comme Stéphane Fouassin aujourd’hui. Un groupe qui compte en son sein 22 membres au lieu de 24 avant le renouvellement du 24 septembre dernier. Fouassin, qui était le candidat défendu par Melchior.

A propos de Melchior, président du Département, j’en arrive maintenant au titre principal de ce « Ti Kozman » du jour. Un groupe d’agents départementaux, travailleurs sociaux, qui en ont ras-le-bol et qui n’hésitent plus à dénoncer leurs conditions de travail jusqu’à interpeller la justice sur les « méthodes managériales » de leur hiérarchie. Sollicités plus d’une fois, le président de la collectivité, son cabinet et sa direction générale tout comme la direction générale adjointe du pôle social, n’auraient pas fait un cas de ces « souffrances» dénoncées par ce groupe d’agents qui ciblent notamment un de leurs responsables en la personne de Jean-Yves Dennemont (responsable ASE, Action sociale à l’enfance) arrivé au Département en 2020.

Ces agents déplorent «les non-réponses de la collectivité et du DGA » à leurs sollicitations ainsi que « le silence et l’inaction de la hiérarchie» qui, selon eux, « dénotent un désintérêt manifeste aux signaux d’alertes et participe à la dégradation de la qualité de vie au travail. La situation est catastrophique et alarmante et on vient ici exprimer notre incompréhension et notre exaspération face à une situation de danger pour les agents mais encore plus pour les enfants et les familles relevant de l’ASE », déclarent-ils

Cyrille Melchior, président du Département.

Ils dénoncent également « des atteintes » à leurs « droits » et à leur « dignité tels que les pressions diverses, déconsidération, harcèlement discriminatoire, humiliation, affronts… ». Ou 
encore « une altération » de leur « santé physique et mentale (suivi psy, dégradation générale de la santé) » et
 « une menace » pour leur évolution professionnelle (favoritisme, non reconnaissance des compétences, absence d’évaluation… ».

« Echange d’enfant sur le bord de la route, sans contrat… »

Ils expliquent que le responsable ASE a « complètement désorganisé le fonctionnement du service par le non-respect des circuits de transmission des courriers et rapports sociaux. On a régulièrement dû faire face à des consignes contradictoires, nombreux glissements de missions, par exemple les équipes dédiées telles que l’IP, l’AEMO, le placement sont 
polyvalents et multitâches (aucun respect de la fiche de poste) ; Le cadre législatif n’est pas respecté et l’intérêt supérieur de l’enfant est bafoué. 
Conformément à la loi du 14 mars 2016, l’élaboration du projet pour l’enfant est réalisée 
de façon aléatoire et parfois quasi inexistante.

Aussi, les instances techniques d’évaluation, de concertation et de contractualisation 
(ITEC, synthèse) ne sont pas mises en place systématiquement. Les familles n’ont pas 
la place prépondérante qui leur est due (loi 2002-2). De nombreux manquements quant au traitement des situations par exemple la séparation 
des fratries lors d’un placement, triple référence, sur-occupation de logement, 
dépassement de la capacité d’accueil… Fait des déplacements ou des placements sans suivre de protocole règlementaire (échange d’enfant sur le bord de la route sans contrat). Adopte des postures inadaptées avec les ASFAM, les jeunes et les familles (photos avec des bébés ou autres bénéficiaires).

On assiste de manière récurrente à des louanges dithyrambiques sur certains membres de l’équipe, alors même qu’il disqualifie d’autres agents en présence des collègues et critique ouvertement leur travail. L’inégalité de traitement entre salariés (différence de salaire avec moins d’ancienneté et moins de diplômes.)

Utilisation d’humour caustique, potache (qui ne fait rire personne) ; Rire sarcastique (comportement moqueur …) ; Demande d’aller sur les sites pour protéger des collègues en l’absence d’agent de 
médiation ; Menaces de licenciement ou de non renouvellement de contrat (chantage à l’emploi) ; Les propos déplacés, les brimades et la manipulation nuisent fortement à l’ambiance et 
la qualité de vie au travail. En effet, le responsable demande à des agents de ne pas parler avec d’autres agents blacklistés. Les mises à l’écart ne permettent plus à l’équipe de travailler collectivement et de manière concertée ; Communication malveillante, discriminatoire (oppose les agents et jette l’opprobre sur leur statut) et manipulation en direct et dans les mails ; Réflexions déplacées vis-à-vis d’un genre (propos sexistes) ou de l’appartenance religieuse ; Discrimination à l’embauche (connaissances), faveurs exagérées pour que les gens lui soient redevable, pressions diverses et manipulation, discrédite des salariés, les disqualifie, etc… et ce ne sont là que quelques exemples pour illustrer la mégalomanie de ce Monsieur. 
La situation est arrivée à son paroxysme et la désertion du service continue inexorablement. On vous demande Monsieur le DGS comme on l’a déjà fait plusieurs fois avec certains collègues et notamment auprès de la gouvernance mais restée lettre morte, de prendre position et d’intervenir pour que ce responsable ne continue pas d’agir en toute impunité ».

J’ai rencontré, un samedi matin, ces agents qui semblent déterminés à aller jusqu’au bout de leur combat. Voici ci-dessous le courrier qu’ils ont récemment adressé à la Procureure de la République.

J’ai bien entendu, volontairement, supprimé le nom des signataires pour éviter tout flicage et toutes formes de représailles éventuelles. Je suis évidemment preneur d’une réaction du président Melchior, de sa direction générale, de son cabinet ou de la direction du pôle social, y compris du responsable ASE concerné même si je suppose que ce genre de problème ne doit pas être facile à gérer…entre deux avions.

A St-Leu, le maire « chasse les sans-abris de sa commune » (Vidéo)

Autre combat que je voulais vous exposer, celui mené par Nadia Malagouen, cette allocataire du RSA du côté de Saint-Leu qui lutte bénévolement pour le bien-être des sans-abris contre lesquels le maire Bruno Domen envoie les policiers municipaux, comme ce fut encore le cas, mercredi dernier, alors que ces derniers prenaient leur petit-déjeuner offert par des bonnes âmes, à quelques mètres de la rondavelle qui leur sert d’abris. Ce n’est pas la première fois que le maire, qui va à la messe le dimanche, dégage les SDF de sa commune, sans même se préoccuper de leur trouver un toit, avant de les jeter à la rue. Je vous propose de visionner le coup de gueule de Nadia Malagouen qui mériterait franchement une aide de la part des collectivités, à commencer par celle de Saint-Leu :

Enfin, je voudrais terminer sur une note positive pour vous dire qu’il ne faut jamais désespérer, qu’il y a des combats qui finissent par porter leurs fruits. Et ce n’est pas Abdool Ridwan Firaas Ah Seek qui dira le contraire. Ce banquier de 33 ans et président du Collectif Arc-en-Ciel, association non gouvernementale contre l’homophobie, est content, comme le rapporte la presse mauricienne. Content car la Cour suprême de Maurice a rendu son verdict ce mercredi 4 octobre, à savoir que la criminalisation de la sodomie entre adultes consentants a été déclarée anticonstitutionnelle. Il faut rappeler que dans l’île sœur, la sodomie était jusqu’à ce mercredi 4 octobre considéré comme un délit en vertu de l’article 250 (1) du Code pénal et qu’en cas d’un verdict de culpabilité une personne pouvait encourir une peine maximale de 5 ans de prison. Localement, l’association Requeer se félicite de « cette décision historique de la Cour suprême de Maurice qui marque un pas significatif vers l’égalité ». Requeer parle encore de « victoire contre l’héritage colonial » en citant « la dépénalisation de l’homosexualité à Maurice ». Mais elle ajoute : « la lutte continue, notre combat pour l’inclusion des personnes LGBTQ+ se poursuit ». A chacun son combat ! Je devais vous parler de la maison de la mer à Saint-Leu, mais je n’ai pas eu le temps d’enquêter. Ce sera pour une prochaine fois.

Concernant la SPL Estival, la justice attend sans doute le rapport de la Chambre régionale des comptes pour déclencher l’enquête. Contrairement aux rumeurs insistantes sui circulent à propos d’une éviction imminente du directeur de cabinet de Patrice Selly à la Cirest, je me suis encore renseigné. C’est toujours de l’intox. En revanche, je sais que ce même directeur de cabinet a porté plainte pour diffamation contre l’ancien Pdg de la SPL Estival suite à la publication son interview-vidéo sur Zinfos 974. A part ça, pour l’instant, le climat semble plutôt apaisé au sein de la SPL Estival et les élections du personnel ont commencé.

Y.M.

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Yves Mont-Rouge

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Téléphone : 0692 85 39 64

35 Commentaires

  1. Tillier a tout de même raison sur un point : Julien Hoareau tout le monde s’en tamponne le joint de coulure, sauf Mont-rouge seul journaliste pour qui il existe. Est il utile de pleurer pour lui quand Tillier le moukate sachant que le premier pour moukater les autres c’est lui…. Ah oui. C’est on était pas sensés le savoir, évidemment …

  2. Laisser moi rire, ce n’est pas la première, j’ai été victime, qui m’a appelé un monsieur ancien gendarme maintenant collaborateur de melchior qui m’a mis une pression, j’ai perdu mon emploi.
    Melchior et ses collaborateurs….

    • C’est facile d’écrire de telles torchons sans aller discuter avec les personnes concernées et juste écouter des personnes qui se plaignent de tout et de rien , c’est pas nouveau que le département va mal et que les responsables mis en place font de leur mieux pour palier aux problèmes internes, qui n’est pas entendu au plus de la hiérarchie, malgré ça ils avance avec le peu de moyen mis en place, même si c’est obsolète, après beaucoup d’agents se font un plaisir de détruire cette vie sociale et espère une prime de départ bien grasse . D’autres profitent du temps de travail pour faire leurs courses , tiercé …. maintenant si certains agents sont mécontent, ils peuvent démissionner ou demander un autre poste , sont ils capables de prendre des responsabilités ????
      Si le président ferait un tour et regarder vraiment de pers tout les secteurs d’activités du département, il verrait que beaucoup de choses ne vont pas et que oui c’est vraiment obsolète et que les responsables mis en place ont du mal à tout gérer car ils ont une surcharge de travail .
      Si les parents étaient plus responsables de leurs enfants , si un centre d’accueil était en place sur Mayotte , si on ne laissé pas rentrer les Sri-Lankai , il y aurait pas autant de jeunes enfants à placer … mais quand on voit qu’il y a urgence tout les jours pour placer des jeunes , car mr boit trop , mr à violé son enfant, Mme se drogue, Mme assume pas son enfant, peut être que là , il y a urgence à faire rapidement des actions sans passer par tous les agents qui ne veulent pas faire leur travail… c’est un travail 24 sur 24 …. mais beaucoup sont à regarder l’heure pour chapper et passer un bon week-end à la plage et surtout penser à faire un arrêt de travail pour dépression car faut partir en vacances en métropole au frais du département. …….
      Chères employeurs du département si vous voulez pas travailler, d’autres ont envie d’avoir un travail, alors laissez votre place à des personnes qui ont envies
      A bon attendeurs.
      Cordialement.
      Pascal

    • Je sais une chose. On ne verra jamais Diablo, Jobard Pothin des directeurs de cabinet qui sont là pour bosser appeler un journaliste pour faire leur publicité… J’en déduit que dans le monde des directeurs de cabinet, y’en à des sérieux et puis il y’a les autres.

    • Ouais. Et des gars inconnus viennent pleurer inutilement dans les jupes de freedom parceque “ il m’a fait la bise en 2022 pendant les législatives tu comprends”. Eux ils sont payés 5000 euros mini par mois pour faire des commérages de tantines partout. Toi tu te fais harcelé et personne te donne une tribune. Courage Madame, la justice viendra viendra

  3. Comment va faire le monde avec des bougs de droite qui pleurent comme des tantines en politiques ? Les tantines ont plus de couilles que vous koméla ? Tantines Y totoche, y moukate, y baise coût de kale , y fait complot partout a zot, zot y pleure seulement dans les jupons de Mont-Rouge. La droite pu la droite vraiment.

    • Faudrait que le JIR a pactisé avec la droite après l’élection de Macron. Voilà pourquoi, il participe au front anti-Bello alors que la commune de Saint-Pierre et d’autres ont contribué à son élection lors des régionales;
      Le JIR a préservé les miches de Didier Robert pendant des années en lui cirant les pompes et lui a chié dans les botte après avoir obtenu une subvention grâce à lui. Et Tillier a eu la sottise ou l’outrecuidance de croire qu’il allait fédérer la droite. Faut avoir un égo démesuré pour penser ça et surtout mal connaître nos politiques.
      Tout n’est qu’affaires de pseudo trahisons mais de grandes embrassades suite aux petits arrangements entre amis qu’importe la couleur politique et le part quand il s’agit de pouvoir et de pognon à se partager.
      Tillier n’a qu’à s’en prendre à son propre égo. Après tant d’années à observer la vie politique locale, il aurait du comprendre, non? On pourrait ça le retour du karma. Il ne peut pas dézinguer des gens semaines après semaines, années après années en évitant soigneusement de parler des ténors de la droite et ensuite s’étonner des promesses non tenues (qui n’engagent que ceux qui y croient). Droite ou gauche, blanc bonnet et surtout copains comme cochons. Il l’a appris à ses dépens.

  4. En tout cas, j’ai bien rigolé à lire le passage  » Jacques, lève toi…. ». Le Sauveur et le Pervers sont sur un bateau, qui tombera à l’eau ??? . Plus sérieusement, ces deux là feraient mieux de se réconcilier autour d’un bon verre avant de repartir ensemble attaquer la forteresse de l’insupportable oligarchie locale. Momo, t’es trop curieux, quand tu seras plus vieux, tu sauras qu’il y a des choses qu’il faut mieux oublier. Sujet du Bac en philo : Toute vérité est-elle bonne à dire ?

  5. J’ai rarement lu un éditorial aussi mal écrit et mauvais, visiblement commandité par le PLR. Vous avez relu ce que vous avez écrit monsieur Montrouge. Vous ressemblez a un aigri,. Ce qui me scandalisé, il arrive à faire de la pub pour Fr maillot le député le plus subtil du siècle, celui qui valorise notre ile . J’ai honte que freedom conserve le grand écrivain Montrouge pourtant aimé par tous

  6. Montrouge out famille la pas totoche à ou assé , ou lé vraiment un suceur la peau , un minable qui veut prendre a li po le centre du monde or ou arrivera pas à la hauteur de la cheville de MR JacquesTilier.
    Continué passe la langue lo bande de boyo i brille.

  7. Votre analyse à son propos de M. TILLIER est juste. La chute a été très brutale pour lui qui se voyait déjà en haut de l’affiche et il déverse son venin sur ces politiciens à qui il aurait léché les bottes s’il avait été élu.
    Bien fait pour ceux qu’il a dézingués et qui ont voulu se le mettre dans la poche. Ils ne savaient pas qu’avec lui et son édito, pour les politiciens, c’est lui qui gagne ou c’est toi qui perds…

  8. MELCHIOR, à force de jouer aux gentils qui ne veut se fâcher avec personne avec son faux sourire tranche papaye, commence à voir les limites de l’exercice quand on n’est pas sincère et qu’on joue la comédie.
    Faudrait qu’il travaille plus que de passer son temps à preparer son avenir politique

  9. Bruno DOMEN. Je ne connais pas. Mais au vu de ce qu’on lit à son propos, il est sur son 1er mandat et son dernier mandat. Quand on fait la politique avec de mauvaises intentions, la rancœur et la méchanceté…
    Comme M’DOIHOMA et les autres…

  10. Le créole lé manipulé. Li suive toujours derrière. Cet lé devant y pète et c’est li qui pue ! Lé pas trop ragoutant mais en fait c’est ça quoi. Pou cet la dit son causement su créole na un tas z’anciens té peut blaire son guèle !

  11. Les enfants représentent sur le plan sanitaire un public fragile et quand ils mangent des denrées alimentaires non conformes, mal conservées, sans respect de la chaine de froid ou de chaud….Ils risquent de faire une intoxication alimentaire parfois mortelle et cela arrive souvent quand le personnel est mal formé ou que l’administration ne met pas au norme sanitaire sa cuisine.
    Et pourtant dans cette commune et dans son conseil municipal, siègent deux élus, l’un est un pharmacien qui est aussi un hygiéniste Monsieur Lechat et l’autre un certain Jatob médecin de profession qui connait ce que c’est un TIAC. La question qu’on se pose sont-ils seulement là pour cumuler des indemnités ou aider les enfants de Saints Mariens.? Qu’ils ne viennent pas nous dire qu’ils ne sont pas au courant, la presse en parle. DEMISSION et arrêtez de jouer avec la santé de nos enfan et que faites vous du serment d’Hippocrate.

  12. Malheureusement c’est difficile de faire valeur ses droits et de faire respecter sa condition de personne comme une autre. Tous ces « puissants » qui au contact du pouvoir révèlent dans l’intimité d’une organisation, d’un service et de leurs personnels, leurs mauvaises méthodes et leur autorité de petit chef au final. Devant tout le monde ils sont ouvert d’esprit et près à défendre les bonnes causes. Fatigué de ce monde d’hypocrite, d’intéressé et d’inutile. La liste est longue, on ne parle jamais de Vienne, président du CESER (peut-être parce que on n’en voit pas l’utilité), mais c’est la même méthode et souffrance au travail partout où il passe (toujours dans l’impunité et la complicité de l’administration qui sait mais qui ne fait rien).

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