Le procès en appel a débuté hier et durera jusqu’à jeudi.

Le parquet avait fait appel de la relaxe d’un des prévenus, John Fruteau de Laclos.

Quant à la personne la plus lourdement condamné, Florent Pomeng, qu’on surnomme au Port, « le Parisien », il a aussi fait appel.

Tout ce petit monde se retrouve donc une nouvelle fois au tribunal et pour la famille Saugrin, c’est une nouvelle épreuve qui démarre après avoir vécu un procès douloureux en 2023.

L’affaire est complexe : qui a menacé qui ?

Dimitri Saugrin est un jeune portois de 34 ans, qui a été tué de deux balles dans le ventre en 2019 devant le domicile de sa mère, place Walter Scott au Port en mai 2019, en pleine journée. Il venait de passer la nuit dans sa voiture, devant le domicile familial pour protéger ses proches, menacés la veille avec des tirs dans leur portail, sur fond de rivalité, et d’un rond de cartes exploité par Saugrin.

Ce jour là, il s’écroulera, victime de  deux impacts de balles.

John Fruteau de Laclos et  Florent Pomeng  expliquent qu’ils étaient là et qu’ils sont « tombés sur lui » et qu’ils ont été menacés par la victime. Ils n’auraient fait que se défendre. Mais pour la famille Saugrin, la menace était réelle, et c’était une expédition punitive.

La maman de Dimitri Saugrin avait à l’époque sa petite idée en tête :

Et les débats promettent d’être animés, car au port, les choses se sont jamais simples surtout dans les affaires de meurtre.

En 2021 s’est déroulée le reconstitution, avec tous les protagonistes. Les proches de Dimitri Saugrin, comme sa sœur, se montraient très amers sur la façon dont les choses étaient menées « tout est faux ils ont tout changé, on ne peut pas détruire une famille encore plus » explique-t-elle :

Maître Fabien Gorce défendait à l’époque un des prévenus , Fabrice Pommeng lors de cette reconstitution :

Le verdict est attendu pour ce procès en appel ce jeudi 11 avril.