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Vie chère : « le vrai problème, ce sont les marges illicites des importateurs », selon Jean-Paul Virapoullé (Podcast)

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Le gouvernement envisagerait, dans son projet de loi des finances de 2025, de supprimer l’octroi de mer, cette fiscalité régionale instaurée Outre-mer dans les années 1800 (1850 précisément à la Réunion) et qui rapporte aujourd’hui, annuellement 1,5 milliard d’euros aux r aux DROM (Départements et Régions d’Outre-Mer) dont 557 millions d’euros à la Réunion répartis comme suit : 413 millions d’euros aux 24 communes et 144 millions d’euros à la Région. Les élus locaux sont vent debout dans le cadre des unions plus ou moins sacrées. J’y reviens dans un instant.

Mais avant tout, rien à voir avec l’octroi de mer, on me dit que Paris devrait prochainement dépêcher une mission de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales), dans notre île. Ce serait du 8 au 13 avril prochains. Suivra une deuxième mission en mai, avant la rédaction d’un rapport sur la situation financière du CHU de la Réunion pour lequel le gouvernement a signé, il y a environ trois semaines, un chèque de 40 millions d’euros. Je vous le disais la semaine dernière, dans le collimateur de Paris, il y a bel et bien la gestion de Lionel Calenge, le directeur du CHU Réunion.

Je devais aussi vous dire quelques mots sur Air Austral, sur les 10 millions d’euros que les actionnaires ont ré-injecté récemment dans la compagnie aérienne régionale qui va mal, à savoir 5,5 millions d’euros d’argent des actionnaires privés et 4,5 millions d’euros d’argent public, via la Sematra (Région, Département CCIR), mais ce sera pour la prochaine fois.

Revenons donc à l’octroi de mer, ce dossier qui fait bondir les élus locaux ; Cet octroi de mer qui, selon certains serait la cause du renchérissement du coût de la vie à la Réunion, alors que d’autres n’y voient que des vertus économiques.

J’en ai profité, hier, jeudi 14 mars, lors d’une rencontre (rendez-vous calé depuis quelques temps déjà) avec Jean-Paul Virapoullé, un vieux de la vieille de la politique locale, pour lui demander son avis sur ce dossier de l’octroi de mer qui fait tant causer et dont la disparition éventuelle inquiète au plus haut point nos élus. Ecoutez sa réaction :

Selon Jean-Paul Virapoullé, qui souffle aujourd’hui, vendredi 15 mars, ses 80 bougies, « on court après un diable qui n’existe pas. Le problème, c’est la marge et voilà qu’on court après l’octroi de mer ». Selon celui qui a été maire de Saint-André, vice-président du conseil général (qu’on appelle aujourd’hui Département), vice-président de la Région, député et sénateur, « le vrai problème à la Réunion, c’est qu’il y a des ententes illicites entre les importateurs. Il faut s’attaquer aux marges illicites ! ». Il ajoute : « certes, l’octroi de mer est un facteur du renchérissement du coût de la vie mais ce n’est pas le facteur dominant. Il faut revenir à la structure du prix. Et instaurer une TVA OM, une TVA régionale en aval et non en amont »

Jean-Paul Virapoullé, en forme, ici en compagnie de son fils Laurent, le petit frère de Jean-Marie. L’ancien maire de St-André, qui a été vice-président du conseil général, de la Région, député et sénateur, fête en ce vendredi 15 mars, ses 80 ans. (Crédit photo : Yves Mont-Rouge)

« Transparence sur la formation des prix », c’est ce que demandent en effet les élus locaux. « On ne s’est jamais donné les moyens de comprendre comment se formaient les prix à la Réunion », disait hier, jeudi 14 mars, Cyrille Melchior, président du Département, lors d’une conférence de presse tenue aux côtés d’Huguette Bello, présidente de la Région et de Serge Hoareau, président de l’Association des maires de la Réunion (AMDR).

Une union sacrée pour défendre l’octroi de mer. Le Macron-compatible Melchior, la Mélenchoniste Bello et le Macroniste de la première, heure Hoareau, réunis pour tirer à boulets rouges sur le gouvernement et sur Emmanuel Macron. C’est surtout Huguette Bello qui a fustigé la volonté, la tentative de recentralisation de l’Etat sur ce dossier. « L’Etat qui veut donner un coup de pied à la décentralisation de Deferre ». Mais l’Etat qui a aussi recentralisé le RSA au grand bonheur de Melchior et de Hoareau.

Bello s’est fait plaisir en traitant le rapport relatif à l’octroi de mer, rendu par la Cour des comptes, le 5 mars dernier, de « véritable oukase ». La présidente de la Région a aussi  «moukaté » la Macronie «avec ses réformes pour appauvrir le plus grand nombre » ou encore «les 10 milliards d’euros que ce gouvernement veut faire sur le dos des pauvres ». Toujours à propos de ce gouvernement, « il est plus facile de faire de la démagogie que de faire de la pédagogie ». Elle a encore dit : « nous refusons de participer à une marche des aveugles vers le précipice ». Le Macron-compatible Melchior a religieusement écouté sans broncher, en baissant un peu les yeux. Le Macroniste de la première heure, Serge Hoareau, a ri un peu jaune mais n’a pas tiqué.

De gauche à droite : Cyrille Melchior, président du Département; Idriss Omarjee, directeur de cabinet de la Région (formé à l’école Vergès) et Huguette Bello, présidente de la Région. (Crédit photos : Y.M)
Idriss Omarjee, Serge Hoareau (assis) et Cyrille Melchior.

C’est qui la cheffe ? Manifestement, c’est Bello. C’est elle qui, la dernière fois, avant la signature par la ministre de la Santé d’un chèque de 40 millions d’euros pour le CHU-Réunion, avait réuni à la Région tous les syndicats ainsi que la socialiste Ericka Bareigts et des parlementaires de tous bords, y compris de la Macronie (les sénateurs Viviane Malet et Stéphane Fouassin) pour « totocher » Macron et les siens. Et c’est elle, seule, qui avait été reçue quelques jours après la conférence de presse, le 26 février, à Paris, par Catherine Vautrin, la ministre de Santé. Dans l’esprit de l’opinion publique, si le gouvernement a cédé et a accepté de faire un chèque de 40 millions au CHU, c’est grâce à Bello.

Si demain, le gouvernement devait reculer sur l’octroi de mer, ce serait cette même lecture qui pourrait primer dans la conscience populaire. Huguette Bello et son équipe en sont bien conscients. La politique, c’est un métier ! Huguette Bello l’a bien compris. Idem pour son cabinet, très actif et également bien rôdé à la chose politique.

La conférence de presse de cette union sacrée d’hier, jeudi 14 mars, sur l’octroi de mer, avec les acteurs économiques et les maires, aurait pu par exemple, se dérouler au Département qui, en plus, ne perçoit pas les recettes de l’octroi de mer. Le symbole, ça compte en politique. Ou alors, plutôt que de se ranger derrière la Mélenchoniste Bello, à deux mois et demi des Européennes, et de fermer la porte, la droite Macron-compatible aurait, peut-être, pu se concerter davantage avec le gouvernement pour essayer d’obtenir des garanties sur ce dossier. La droite aurait pu se battre seule, histoire de montrer qu’elle a ses entrées auprès du gouvernement et qu’elle sait (aussi) se faire entendre.

De gauche à droite : Emmanuel Séraphin, maire de Saint-Paul et Cyrille Melchior, président du Département et, peut-être, futur candidat de la droite à la mairie de Saint-Paul en 2026. L’union sacrée un jour, mais pas toujours ! (Crédit photo : Y.M)

Force est de constater que la droite « cocol » (ma grand-mère employait jadis cette expression pour exprimer quelqu’un qui a peur) a choisi une autre stratégie, à savoir celle de se ranger derrière l’élue de gauche Huguette Bello pour essayer de faire pression sur Macron et le gouvernement. Y’a-t-il encore une droite à la Réunion ? Grande questions !

Macron a ouvert le dossier de l’octroi de mer ; Il l’a mis sur la table. La Cour des comptes a rendu un rapport mais la Cour des comptes n’a pas pouvoir de réformer quoi que ce soit. Les élus de la Macronie locale auraient pu dire de leur côté qu’ils sont pour un « retoilettage », un «dépoussiérage » mais « pas pour une suppression ». Ils ont préféré laissé la parole à Huguette Bello devenue, pour le coup, leur porte-parole politique, applaudie des deux mains par Cyrille Melchior et Serge Hoareau; Lequel Serge Hoareau est Macroniste très proche de Michel Fontaine (président de Les Républicains, pas loin de la Macronie non plus) ; Serge Hoareau qui a par ailleurs soutenu la socialiste Ericka Bareigts contre Huguette Bello aux régionales de 2021 et qui, aujourd’hui, s’associe à la présidente de Région Huguette Bello pour torpiller le gouvernement Attal-Macron sur l’éventuelle réforme de l’octroi de mer, « parce que quand c’est pas bon pour la Réunion, il faut le dire », se défend-il.

A chacune son union sacrée ou son tir groupé. Ici, Ericka Bareigts et les élus de la plateforme. (Crédit photo : Y.M)

Ericka Bareigts a, quant à elle, choisi une autre stratégie. Bien qu’élue gauche et vice-présidente de la Région, appartenant à la majorité régionale, elle mène le combat contre la réforme de l’octroi de mer avec les élus de la plateforme composée d’elle-même, des parlementaires Audrey Bélim (sénatrice) et Philippe Naillet (député) et des maires Maurice Gironcel (Sainte-Suzanne), Jacques Técher (Cilaos), Olivier Hoarau (Le Port) et Patrice Selly (Saint-Benoit). Sans oublier Geneviève Payet d’EELV. Pas d’union sacrée avec Bello sur ce dossier. Elle a tiré les leçons du dossier CHU. A chacun (ou chacune) donc  son union sacrée ! Celle de Bello-Melchior-Hoarau ; Celle de Bareigts et de la plateforme qui a déjà obtenu un rendez-vous avec Pierre Moscovici, via la sénatrice Bélim, pour discuter et « co-construire » sur ce dossier ouvert par le gouvernement.Ne pas fermer la porte !

Il y a une troisième union sacrée, celle formée au Sénat, comme le témoigne ce communiqué de presse ci-dessous qui nous a été adressé par l’AMDR de Serge Hoareau :

L’octroi de mer et sa réforme contestée étaient au cœur de la rencontre entre les délégations aux outre-mer du Sénat et de l’Association des maires de France réunies le 12 mars.

De manière unanime, les représentants des maires de Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion ont dénoncé la volonté du Gouvernement d’une refonte de l’octroi de mer en 2025 et sans concertation. Ce rejet fait écho à celui déjà exprimé par les cinq collectivités à compétence régionale lors de leur audition le 14 février dernier par la commission des Finances du Sénat.

Deux lignes rouges ont été tracées :

· ne pas retirer aux territoires un outil fiscal garant de l’autonomie de gestion et des libertés locales ;

· préserver un instrument de protection de la production locale.

Les élus ont aussi dénoncé une forme de procès à charge, notamment dans le dernier rapport de la Cour des comptes, et un calendrier à marche forcée. Le projet de loi de finances pour 2025 ne peut être le bon véhicule législatif pour proposer un nouveau modèle fiscal.

Pourtant, de nombreux axes d’amélioration sont proposés par les élus : révision de l’assiette, simplification des taux et des exonérations, transparence sur la formation des prix, transmission des données des douanes…

La présidente Micheline Jacques (Les Républicains ‑ Saint-Barthélemy) et ses collègues Georges Patient (RDPI – Guyane), Victorin Lurel (SER – Guadeloupe), Annick Girardin (RDSE – Saint-Pierre-et-Miquelon), Audrey Bélim (SER – La Réunion), Viviane Malet (Les Républicains – La Réunion) et Thani Mohamed Soilihi (RDPI – Mayotte) ont appelé à une véritable discussion avec les élus locaux, reposant sur une étude d’impact solide, pour avancer vers plus d’efficacité et de lisibilité, ainsi que la prise en compte des singularités de chaque territoire.

Ont participé à ces échanges avec les membres de la délégation sénatoriale aux outre-mer Serge Hoareau, président de l’association départementale des maires de La Réunion, Héric André, 1er vice-président de l’association des maires de Guadeloupe, Jean-Claude Maes, président de l’ACCDOM, Sophie Charles, vice-présidente de l’ACCDOM et Didier Laguerre, maire de Fort-de-France, et Mohamadi Madi Ousseni, maire de Chiconi.

Plusieurs unions sacrées pour défendre l’octroi de mer. Mais d’ici à deux mois et demi, pour les Européennes, puis en 2026, pour les municipales, toutes ces unions de circonstance voleront en éclats pour laisser place à la politique politicienne. Ainsi va la vie politique !

Y.M.

([email protected])

 

 

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

30 Commentaires

  1. Article comme souvent très intéressant mais incomplet. Selon untel ceci, selon untel cela. Mais ce ne serait juste pas plus simple d’exposer les faits comme devrait le faire n’importe quel journaliste ?
    Si le problème sont les marges, de quel ordre sont-elles ? Qui les pratiquent ? Quelle est le chiffre d’affaire et de le comparer par rapport au marché.
    Si Bello fait bien de la politique, (surprenant c’est son métier), peut-être qu’il faudrait faire le votre ?

  2. okilé Didix Robertix, ah c’est vrai bientôt la honte au tribunal judiciaire. allons allons zenfant, bougre la té utilise sa protection fonctionnelle , avocats payés à nos frais tous les mois « sans limite » pour poursuivre toute la presse, journaliste comme Franck Cellier, Imazpress, zordi woui la vi: il sera en première page partout pendant 3 jours dans TOUTE la presse. ça s’appelle un juste retour de la médaille venant de la justice divine toute puissante et infaillible. Comme quoi !

  3. Et si on mettait l’accent d’abord, collectivité par collectivité, sur l’utilisation véritable des euros rapportés par cet Octroi de Mer ? On découvrirait des choses pas très propres voire innommables ?
    Chiche, Mme Bello…. trouvez une agence financière neutre pour contrôler tout ça ? Puisque la Cour des Comptes (considérée comme neutre) semble faire fausse route aux yeux de nos dilapideurs..

  4. verges ni bello y emmène pas zot viélle, zot cousins,cousines , belle-fille, soeur, matante, beau-père, potos de l’école militaire partout, faire le tour du monde ek nout pognon- Vergès était un visionnaire, au moins il a terminé la route des tamarins. Robert a fait 1 domi- route, qui plus est inaugurée en grande pompe, qui fout dans l’eau. et avec combien de milliards? et le PNF dans le trou du cul évidemment et les nombreux procès qui le ridiculise. Madame Bello mettre frais de mission robert/ bel zié ,SOFÈR/ garde-corps par 6 à terre, et béne alimentaires cabinets devant toute la population réunionnaise, après zot va comprendre gaspillage ek l’arzent la pa zot.

  5. Sinon Yves Mont Rouge toujours rien sur les contrats familiaux et politiques distribués par Huguette BELLO , Patrick LEBRETON, Céline SITOUZR à LEUR famille, militants et nervis ? Ou peut être ou mord pas la main qui paye.

  6. Nous ne sommes plus ni au XIXÉME siècle ni en 1960, 1967 (Guerre-des-six-jours…conflit israélo-palestinien ad vitam æternam instrumentalisé par l’ensemble des puissances occidentale et USA…), mais bien au troisième millénaire de « notre » ère, et sur une toute petite île où flotte un drapeau aux couleurs de la Révolution française de l’été hémisphère nord de 1789…235 ans déjà !!!). La Réunion, puisqu’il s’agît bien d’elle, n’est plus officiellement colonie depuis le 19 mars 1946, rien à voir avec le 15 ou le 12mars…, et aussi région depuis les début des années quatre-vingts (1983…1986…Pierre Lagourgue… Camille… Margie… Paul le fils de Raymond…Le grand rassemblement…puis l’alliance sans le Michel V., le pharmacien…, et ensuite le président Robert D. . Et, depuis juin 2021, une nouvelle tête placée à la pyramide inversée, celle de Cyrille remonte à décembre du grand règlement de compte à « droite » dans ce petit champ local !!!
    On connaît bien la suite… dans ce microcosme politique réunionnais.
    Depuis que je suis né, je suis Français, citoyen français devrais-je dire…écrire, mais je suis surtout un Réunionnais qui n’a cessé d’entendre les mêmes maux dans l’organisation de notre île !!! Je ne pense pas être médisant en écrivant ceci aujourd’hui.
    La décentralisation a offert un pouvoir énorme aux élus locaux : merci FM, merci Gaston, Henri Emmanuelli, etc. .
    Mais, qu’en avons-nous fait de ce… grand pouvoir??????
    Moi, j’ai une opinion claire, argumentée, elle m’appartient.
    Le gouvernement français, comme tous les gouvernements de tous les États modernes, n’a pas d’argent. Personne peut me contredire là-dessus !
    Les collectivités locales ne sont ni plus ni moins qu’un démembrement consenti de l’État : je précise quand tout va bien et tout est bien géré, je précise encore sans corruption, sans collusion, sans abus, sans détournement des fonds publics: c’est-à-dire l’argent de tous les Français, surtout des contribuables, comme moi.
    Quand je regarde comment est dépensé et souvent mal dépensé notre argent en monnaie unique (Maastricht, 25 septembre 1992…UE… RUP…), j’ai des doutes sur les objectifs visés et affichés dans la parole, les intentions véhiculées.
    Je suis d’accord pour tout revoir de fond en comble dans mon pays, mon État où je suis souverain. Et, je n’ai pas peur de personnes ni de Emmanuel Macron: je l’écris parfois et il lui arrive de me répondre et ce n’est pas le cas de mon maire, « mon » député, et tous les autres cocos qui sont censés me représenter !!! Vous décevez grave!!!! Je vous attends de pied ferme.

  7. Mais biensure que si ; zot y connaît oussa toussa l’arzent là y barre sinon zot té n’aurait pas bataillé pou mette zot descendance toujours à la tête. Mais pas oublier que nous lé dan l’€urope astaire et que na un tas y lorgne su ce tas magot glané ici et là en fonction de la direction du vent qui souffle… faut garde bien la météo du moment comment y lé. possib que le lit de la rivière y tarit. Alors veille bien le courant marin. Risquab nous na un ouragan (dévastateur le mot lé trop faib) mortel mieux approprié.

  8. Sur l’octroi de mer, je trouve les travaux de la Cour des Comptes bien légers. Certes, il y a certainement des ajustements à faire pour rendre cette taxation plus efficace mais quid de la formation des prix.
    Il est de notoriété publique que les importateurs s’entendent entre eux pour faire monter artificiellement les prix et quand un nouveau essaye de faire bouger, ils s’entendent pour le faire tomber. ça fait 250 ans que cela fonctionne comme cela.
    La compagnie des indes a été la première à le faire.
    Mais nos politiques sont des « loches »; ils ne veulent pas faire déplaisir à ceux qui les financent et donc ne veulent pas réellement s’attaquer au système.
    Avec le bouclier qualité-prix, on fait l’aumône au plus démunis; mais ce n’est pas l’aumône dont on a besoin mais d’une véritable politique de transparence et de démocratie.
    Quand à JPV, qu’a t il fait durant toutes ces années où il était aux manettes : rien, nada, pod zef.
    Si, il a continué à aider les plus riches à s’enrichir sans s’oublier au passage. Il n’y a rien qu’à voir comme la ville de St-André a été pensée et aménagée (à une époque lors de séminaires sur l’aménagement l’AGORAH montrait la ville de St-André comme le contre exemple d’un aménagement réfléchi) : son seul leitmotiv : la complaisance et la démagogie.
    Il est un peu tard pour essayer de faire le sage.Après soixante ans de nullité politique, l’âge ne donne malheureusement pas accès à la sagesse.
    Il voudrait essayer de se comparer à Vergès mais il n’y a pas photo.
    Globalement sa vie politique pourrait se résumer dans le dicton :
    « boug la, la bat la mer pou ganye lekim » et sa descendance ainsi « Kalbass amer y suiv la racin ».
    Ti monrouz y dovrè konèt tou sa la, mé sé un sarzér dlo ki koné pa argard dérièr pou réflési é analiz lo situasion la Rényon
    Alé marsé donn

  9. prime de vie chère pour tous les travailleurs du privé qui finance la prime de vie chère des fonctionnaires branleurs, nous avons une plainte devant le tribunal administratifs pour discrimination car les fonctionnaires metro qui travaille a la reunion ont une prime de vie chère ! nous Édouard continuerons a augmenter nos prix causes nos grande surfaces pleines a craquer, obèse surpoids maladies divers nous la santé ferons notre beurres

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