/

14 juillet à l’Elysée avec les Macron : Bédier l’invité, Vergoz « l’évité »

15 min de lecture
16

Force est de constater qu’à l’Elysée, on sait choyer et valoriser ses adversaires politiques tandis que les partenaires de la majorité présidentielle sont relayés au second plan. J’y reviens dans un instant.

Nous sommes le 14 juillet, jour de la Fête nationale, un jour particulier pour Free Dom, qui fête aujourd’hui ses 42 ans. De longues années de combats menés par Camille et Margie Sudre ainsi qu’une équipe de personnes qui ont cru, dès le départ à l’objectif que s’était fixé le couple Sudre, à savoir « libérer la parole réunionnaise». Mission réussie mais qui n’a pas été sans obstacles. Des « murs » érigés aussi bien par la classe politique qu’économique que Camille Sudre a su contourner pour faire de Free Dom, la radio la plus écoutée dans notre département, la première radio de l’île, « la radio du peuple », loin devant toutes les autres. Une reconnaissance de la population réunionnaise à qui nous disons mille mercis. Bon anniversaire et encore longue vie à Free Dom !

14 juillet, jour de la Fête nationale, une journée qui sera placée sous haute surveillance tant dans l’hexagone qu’en outre-mer en raison des récentes émeutes qui ont ébranlé le pays et ses régions ultramarines. Une fête quelque peu gâchée où nombre de grandes villes, notamment en métropole, ont dû renoncer aux traditionnels feux d’artifices par craintes de nouvelles flambées de violences urbaines. La Première ministre ayant même pris un décret pour interdire la vente de produits pyrotechniques sur le territoire national. Outre le décret, chaque préfet a pris, via un arrêté, des dispositions particulières pour assurer la sécurité des personnes et des biens publics. Pas de vente d’essence dans les bidons ni de fusées de détresse à la Réunion. Un 14 juillet, où les forces de l’ordre seront omniprésentes, et pas seulement lors des défilés. Dans plusieurs villes de l’hexagone et de la Réunion, les festivités se sont déroulées hier soir, jeudi 13 juillet.

14 juillet, jour de la Fête nationale mais aussi date qu’avait initialement choisie le Président de la République, Emmanuel Macron, pour un discours-bilan des « 100 jours d’apaisement », tel qu’il l’avait annoncé. Rappelez-vous, c’était le 17 avril dernier, le chef de l’Etat avait décrété « cent jours d’apaisement » et « d’actions » de la part du gouvernement pour faire oublier la crise des retraites.

Emmanuel Macron avait donné rendez-vous aux Français ce 14 juillet afin de dresser un bilan des 100 premiers jours de son second quinquennat. Mais ce discours présidentiel n’aura pas lieu. Pas de bilan non plus. Il a été reporté à une date ultérieure en raison justement des violences urbaines qui ont secoué le pays durant ces derniers jours, suite à la mort de Nahel, ce jeune homme de 17 ans, tué d’une balle à la tête par un policier, le 27 avril dernier, à Nanterre, lors d’un contrôle routier. Un drame qui avait plongé le pays dans une violence inouïe ayant entrainé des dégâts dont le préjudice a été évalué à plusieurs centaines de millions d’euros. Rien à voir avec « l’apaisement » souhaité par le Président de la République.

« Ça fout la honte au MPTU, aux Macronistes de la Réunion »

14 juillet, jour de la Fête nationale ; Jour également du traditionnel et grand défilé sur les Champs Elysées avec, cette année, l’Inde comme invité d’honneur ». Le Premier ministre Indien Narendra Modi, y sera présent, aux côtés d’Emmanuel et de Brigitte Macron à l’occasion des festivités prévues. à Paris. De nombreuses autres personnalités dont des élus nationaux et ultramarins, seront de la fête. Parmi eux, Joé Bédier, maire de Saint-André.

Joé Bédier (avec la veste grise) en compagnie du préfet Jérôme Filippini. (Crédit photo : service Com’ mairie de St-André)

Joé Bédier, maire de Saint-André, personnellement invité par Emmanuel et Brigitte Macron, à venir assister à ce grand jour, Place de la Concorde. « Un symbole fort », a dit le préfet de la Réunion, Jérôme Filipini, mardi dernier, lors d’un petit-déjeuner avec la presse locale. Je l’avais interrogé sur le « pourquoi » et le « comment » de cette invitation adressée au maire de Saint-André. Il avait expliqué que c’est parce que l’Inde est le pays invité d’honneur de la France cette année et que, Saint-André, étant la plus grande ville de France où vit la plus grande communauté tamoule, l’Elysée a donc invité le maire de ladite commune.

« Un symbole fort », en effet. Mais, politiquement, nombreux sont ceux qui, dans le microcosme, considèrent cette invitation du couple présidentiel au maire de Saint-André comme un véritable « coup de pied au cul » donné aux Macronistes de la Réunion et, plus précisément à Michel Vergoz, patron du Mouvement Politique Trait d’Union (partenaire de la majorité présidentielle), maire de Sainte-Rose que certains s’amusent à qualifier de « traitre d’union ».

Une claque politique aussi pour les frères Virapoullé : à Jean-Marie, le chef de file de l’opposition à Saint-André, qui ne cesse de combattre Bédier. Même s’il ne s’est pas vraiment décarcassé durant la campagne électorale, Jean-Marie Virapoullé a apporté son soutien à Macron lors de la présidentielle. Cette invitation élyséenne sonne comme un affront à Laurent Virapoullé, vice-président du MPTU, bras droit de Michel Vergoz qui tente tant bien que mal à donner une âme localement à une majorité présidentielle sans cesse décriée.

Laurent Virapoullé a été un des seuls candidats à, courageusement, afficher son étiquette LREM lorsqu’il s’est présenté aux législatives de 2022 dans la 5ème circonscription face à Jean-Hugues Ratenon, le député sortant de La France Insoumise/NUPES, activement soutenu par Joé Bédier, maire de Saint-André, très proche également de la présidente PLR (Pour La Réunion) de la Région Huguette Bello, qui a, elle même, fortement soutenu Jean-Luc Mélenchon lors de la présidentielle de 2022.

Joé Bédier – et c’est de notoriété publique – est un élu on ne peut plus de gauche, communiste au départ, créateur ensuite de l’UDSA (Union des Saint-Andréens), son mouvement politique, soutien de la NUPES et de LFI, grand pote au député insoumis Ratenon, le « poil à gratter » de Patrice Selly à Saint-Benoit ; Lequel Selly a récemment refusé Bédier à la présidence de la Cirest. Bédier, qui n’est pas du genre, à cultiver la langue de bois, n’a jamais regardé Macron avec des yeux de Chimène, contrairement à son collègue « malbar » de Saint-Benoit, Patrice Selly qui, avec plusieurs de ses élus, avait parrainé Macron en 2022. Certes Bédier n’a jamais ouvertement critiqué Macron, certes il a toujours accueilli chaleureusement à Saint-André les ministres de la Macronie qui sont de passage dans l’île mais, pour autant, il n’a jamais adhéré à la politique de ce gouvernement ni porté dans son cœur ce Président de la République.

Je ne sais pas qui, à Paris, a conseillé au couple présidentiel d’inviter Joé Bédier à l’Elysée mais inutile de vous dire que cette invitation fait beaucoup de mal à la poignée de Macronistes qui résistent encore à la Réunion. Lesquels éprouvent tout le mal du monde à essayer de structurer un parti qui, localement, ressemble à un vrai « foutoir », sans queue ni tête. Un parti où toutes les bonnes volontés (certains diront peut-être « les opportunistes ») s’y sont cassés les dents. Ils ne font même pas partie du MPTU de Vergoz/Virapoullé pourtant « béni » par Stéphane Séjourné, le patron en personne de Renaissance spécialement venu à Sainte-Rose pour le baptême de Trait d’Union, « partenaire privilégié » péi du parti présidentiel.

De gauche à droite : Michel Vergoz, patron du MPTU et Stéphane Séjourné, responsable national de Renaissance. (Crédit photo : YM)

Je pense notamment à Henri Chane-Tef, à Farid Mangrolia, à Lucien Nouilhan, à Anne-Marie Papy, à Ramata Touré, à Bachil Valy (qui n’a toujours pas pris sa carte MPTU) etc… Qu’en pense le grand Macroniste Eric Leung, proche du maire de Sainte-Marie, de cette invitation élyséenne qui sonne en effet comme un signal ou «un symbole fort » (pour reprendre les mots du préfet) du chef de l’Etat qui fout la honte à l’embryonnaire MPTU qui, par ces temps d’orages, s’était pourtant fixé comme objectif d’être le VRP (Vendeur et Représentant Placier) de la Macronie à la Réunion ?

En tout cas, en bon politicien et homme bien éduqué, Joé Bédier ne pouvait refuser une telle invitation émanant du premier homme et de la première dame de France d’autant qu’il a quelques dossiers à soumettre au Président de la République et, pourquoi pas, au Premier ministre Indien concernant des projets relatifs à sa commune dite « capitale malbar », à la Réunion et à l’océan Indien. Reste à savoir maintenant s’il pourra les « atteindre » le jour-J, à savoir ce jour historique qui commémore la prise de la Bastille. A moins qu’il ne soit tout simplement contraint de se contenter d’un petit four dans la cour de l’Elysée dont la « prise », relèverait, semble-t-il, d’un véritable parcours de légionnaire au milieu de la cohorte d’invités parmi lesquels figurent, d’après ce qu’on m’a dit, pas mal « d’affamés ». Enfin, pour clore ce dossier, Joé Bédier savait, en acceptant cette invitation, que ça allait beaucoup faire jaser, notamment chez ses adversaires, les Macronistes  patentés ou d’occasion, surtout à deux mois et demi des sénatoriales.

« Bientôt il y aura plus de partis politiques à la Réunion que d’électeurs »

On reste encore un instant à Saint-André, pour vous dire que le PEPS (Parti Ensemb Plus Solidaires) a tenu, dimanche dernier, son assemblée générale. Le parti de Jean-Marie Virapoullé revendique « plus de 700 adhérents ». Avant lui, c’est le PLR de Bello/Séraphin qui avait tenu son congrès, suivi du Progrès de Lebreton/Harry Morel et du PCR de Gironcel père et fille. Tous les élus locaux (ou presque) ont leur parti politique. Ce qui me fait dire, qu’on pourrait très bien, si ce n’est pas déjà le cas, se retrouver avec plus de partis politiques que d’électeurs, même si certains mouvements politiques ont un nombre de militants qui pourraient tenir dans  cabine téléphonique.

Toujours dans l’Est, à la Plaine-des-Palmistes précisément, il y a un peu plus d’un mois, je vous avais annoncé le projet de constitution d’une liste Rassemblement National sous la houlette de son président local, Johnny Payet, maire de la Plaine. Une liste aux sénatoriales qui serait conduite par un des élus de la Plaine, Luçay Chevalier, proche du maire. Peu de temps après, toujours dans un des « Ti Kozman», je vous signalais que Luçay Chevalier avait remis toutes ses délégations au maire car il était en bisbille avec d’autres élus de la majorité. Le « bèsement » a pété au grand jour lors du conseil municipal de ce mercredi soir à la Plaine-des-Palmistes. Non seulement, Luçay Chevalier a bel et bien remis ses délégations au maire mais, en plus, il ne souhaite plus conduire la liste RN aux sénatoriales qui, de toute façon, était vouée à l’échec.

Après la Plaine, un petit arrêt à Bras-Panon. Un peu comme pour les bus. Ça tombe bien puisqu’il s’agit d’Estival. Il y a deux semaines, cette SPL qui assure le transport public dans les six communes de la Cirest avait fait la Une de l’actualité. Un problème de retard des salaires soulevé par des syndicalistes suppléants. Ces derniers avaient à ce moment là laissé entendre que le Pdg de la SPL Estival, Ludovic Alamélou, également conseiller municipal à Bras-Panon et élu communautaire à la Cirest, avait effectué un séjour en Turquie pour aller acheter des bus, mais que ces autocars n’étaient jamais arrivés et la Cirest continuait à en louer auprès des Transports Moutoussamy. De même, les syndicalistes avaient indiqué que la SPL Estival louait au lieu-dit Paniandy à Bras-Panon un terrain appartenant à la Cirest, lequel terrain est loué, via un bail, par un particulier qui le re-loue à la Cirest (financeur de la SPL Estival à hauteur de 90%) et l’intercommunalité le met à la disposition de la SPL Estival. J’ai contacté Ludovic Alamélou, qui explique : « il n’y a jamais eu de voyage en Turquie. En 2022, je me suis rendu au salon de l’autocar à Lyon, non pas pour acheter des bus, mais pour voir les nouveautés dans ce domaine notamment en matière de billetterie etc… ». Quant au terrain de Paniandy, le Pdg de la SPL Estival précise que « tout a été fait en toute légalité ».

Saint-Louis : Pascal Mangué ne démissionnera pas de ses mandats

Après l’Est, direction le Sud. Ça se passe à Saint-Louis, au sein du groupe majoritaire. Les élus et la maire Juliana M’Doihoma ont demandé à un des leurs, Pascal Mangué, également conseiller départemental (canton 15), de démissionner de tous ses mandats car il ne serait plus sur la même longueur d’ondes avec ses collègues de la majorité. Pascal Mangué avait déjà démissionné de son poste de vice-président de la Civis. Mais le groupe majoritaire considère que ce n’est pas suffisant, et laisse entendre que ce dernier ne « branle pas grand chose » eu égard à ses indemnités et qu’il devrait donc abandonner son mandat de conseiller municipal et celui de conseiller départemental.

Pascal Mangué, conseiller municipal et conseiller départemental à Saint-Louis.

Juliana M’Doihoma qui, avec Pascal Mangué y compris, compte quatre élus au Département, aurait rencontré, cette semaine, Cyrille Melchior, pour lui en toucher un mot. Sauf qu’il n’y a pas si longtemps, le président du Département a officiellement annoncé lors d’une session plénière, avoir confié une mission à Pascal Mangué, celle de l’éducation populaire car l’élu est reconnu pour « être un homme de proximité très apprécié de ses collègues conseillers départementaux ». Pour l’instant, Pascal Mangué a choisi le silence pour ne pas en rajouter à cette polémique qu’il ne comprend pas. Selon mes informations, il est plus que jamais présent sur le terrain à Saint-Louis où sa famille est très connue et s’étale sur plusieurs quartiers de la commune. Cette période étant très propice pour faire le point, nul doute qu’il s’exprimera en temps voulu ! A Saint-Louis, la vie continue. La maire a présenté son bilan municipal à mi mandat ce mercredi. Un bilan qu’elle juge « positif » et que son opposant Cyrille Hamilcaro qualifie de « négatif ». Le contraire aurait été surprenant.

Toujours dans le Sud, je vous parlais la semaine dernière de l’embauche par Mathieu Hoarau, maire de l’Etang-Salé, au poste de DGS (Directeur Général des Services) de Dominique Deurveilher, un administratif proche de Jean-Claude Lacouture, l’ancien maire de cette même commune du Sud. Pour être complet à ce sujet, je voudrais aouter que Dominique Deurveilher a bel et bien été très proche de Lacouture mais le fait de se jeter aujourd’hui dans les bras de Mathieu Hoarau ne fait pas de lui un traitre.

Rappelons qu’il a été viré comme un malpropre par Jean-Claude Lacouture lors de l’affaire Marie-Claude Lapierre. D’après mes infos, Deurveilher, en tant que DGS, avait mis en garde l’ancien maire sur ce dossier qui sentait le souffre mais Lacouture n’avait de yeux que pour Mme Lapierre (le cœur a ses raisons que la raison ignore) et il avait même cherché à faire porter la responsabilité de ses turpitudes à l’ancien DGS.

Depuis, la justice est passée par là et Deurveilher a été blanchi. Toujours à l’Etang-Salé, on me dit que Mathieu Hoarau devrait dans pas longtemps, sur recommandation de quelqu’un (que je vous laisse deviner) embaucher Audrey Fontaine, l’attachée territoriale, conseillère municipale de l’opposition à Saint-Paul, actuellement employée au Département. Je me suis renseigné, c’est de l’intox. Le maire de l’Etang-Salé connaît très bien le papa et le frère d’Audrey Fontaine, une famille de l’Etang-Salé, en effet. Fabien, le frère d’Audrey est son ami d’enfance. Mais l’embauche d’Audrey par Mathieu Hoarau n’est pas d’actualité.

En parlant d’Audrey Fontaine, ça me fait penser à Saint-Paul. Via une tierce personne, j’ai récemment eu des nouvelles de Joseph Sinimalé, l’ancien maire, âgé de 80 ans. Il pète la forme, et il occupe de nouveau sur le terrain, pour donner un coup de main à un certain Jean-Yves Morel, un ancien de la Possession, qui aurait des visées sur la mairie de Saint-Paul en 2026, avec à ses côtés, une copine, une certaine Aline Murin, enseignante de profession, ancienne communiste devenue conseillère régionale (1995-2021) dans l’équipe de Didier Robert et déléguée à la Culture.

Vie chère : le jour où nos députés pourront faire pression sur Hayot et consorts, les coqs auront des dents !

Après l’Est, le Sud et l’Ouest, on s’arrête un instant dans le Nord. A Sainte-Marie, on me dit que certains adjoints n’ont pas été élus par le conseil municipal mais nommés par le maire. Je n’ai pas eu le temps de vérifier. Si tel est le cas, le contrôle de légalité de la préfecture devrait, en principe, faire son job. Toujours à Sainte-Marie, les parents des marmailles du club de foot présidé par un adjoint au maire ne savent plus où donner de la tête. Rien ne va plus au club, paraît-il, où malgré une augmentation de la cotisation décidée par le président, les jeunes n’auraient toujours pas reçu leur « package » (linge d’entraînement, linge de sortie et tenue de match). Hormis l’entraîneur de l’équipe 1ère, tous les autres éducateurs du club n’auraient pas été payés à ce jour et ils auraient décidé de suspendre les entraînements; Une suspension qui pourrait mettre en péril l’avenir de plusieurs sections de la formation Sainte-Marienne. A suivre !

Je voulais aussi vous dire deux mots sur la vie qui, dans le domaine de l’alimentaire, est de 37% plus chère que dans l’hexagone (paroles de l’INSEE) mais, tout compte fait, on en reparlera à la rentrée car c’est un sujet intemporel, qui reste d’actualité tout le temps. En effet, ce n’est pas demain la veille – je ne parle même pas de nos parlementaires – qu’un gouvernement pourra faire pression sur les patrons de la grande distribution en leur sommant de baisser leurs prix dans les grandes surfaces. C’est pas les ministres qui les commande, c’est plutôt le contraire ! Ce sont les grands groupes, les grands patrons, les financiers, ce sont eux qui tiennent les cordons de la bourse et qui mettent les ministres au garde-à-vous. Vous comprenez maintenant pourquoi je ne prends même pas la peine de m’attarder sur les interventions de nos petits députés en la matière. Je ne les sous-estime pas, loin de là, mais il faut rester réaliste. C’est un sujet qui, hélas, les dépasse et le jour où un de nos députés, voire même un ministre aura la capacité de faire trembler un Hayot ou autres big boss de la grande distribution, ce jour là, les coqs auront des dents.

Un petit mot également sur la galère des lauréats suppléants qui ont réussi leur concours et se trouvent sur la liste complémentaire. Sur 29 lauréats, 3 seulement devaient être casés par l’académie de la Réunion. 26 allaient rester sur le carreau en dépit d’un manque criant de besoins au sein de l’académie qui, parfois, semble davantage privilégier des lauréats venus de l’hexagone, voire des contractuels, plutôt que de recruter ces suppléants aux lauréats du concours local. C’est tous les ans, la même rengaine ! Ces suppléants ont dû faire le pied de grue devant le rectorat pour quémander un poste alors qu’ils ont obtenu leur concours comme leurs camarades de métropole; Nos élus (Frédéric Maillot, Philippe Naillet, Huguette Bello…) ont dû  gueuler pour que, finalement, le ministère de l’éducation comprenne l’évidence. C’est toujours pareil. Et pourtant, nou lé pas plis, nou lé pas moin… ma parole ! Comme dirait l’autre, « z’enfants i pleurent pas i gagne pas tété ». Sauf que d’autres n’ont pas besoin de pleurer, ça se fait naturellement, automatiquement.

Sur ce, bonne fête nationale à vous, bonnes vacances, prenez bien soin de vous. S’il plaît à Dieu (et à Camille Sudre), le « Ti Kozman » vous retrouve à la rentrée !

Y.M.

([email protected])

 

 

 

 

 

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

16 Commentaires

  1. Un édito écrit pendant vos vacances : les 26 de la liste complémentaire ont été recrutés hier ! Ce scénario sur les yeux doux de Macron à Bedier relève de la chimère. Bedier a été invité avec le president d’une association tamoule parce qu’ils portent tous deux le projet d’une Maison de la civilisation indienne sur St André. Macron avait besoin de gage pour mettre en avant la culture indienne pour faire les yeux doux au premier ministre indien afin qu’il achète 26 rafale. Ce qui est fait.

  2. Le plaisir est plus grand de lire l’édito de YMR que celui de GGL qui se focalise sur une où deux communes de l’île et sur certains élus qui osent résister à la pression . quoi de plus naturel à ce jour du 14 juillet .

    • GGL était un bon garçon quand il n’avait pas la grosse tête. Depuis … Un jour assize su un galet avec ce marmaille la au lieu moukate a li. Riskab li lé en dépression au JIR , riskab son femme la barré a force gagne moukatages la région, riskab Michel Fontaine la borde à li en sérié a force gagne coup de téléphone Huguette 6h de matin ….Nou coné pas nous ! Ne jugeons pas !

  3. et vous avez oublié didier robert cette semaine sur freedom!
    les indemnités de sa villa, plutôt villa de « sa vieille » qu’il faisait payer par les contribuables réunionnais.
    en plus le gars l’avait une autre villa à la montagne. ça montre comment lu lé gourmand. bientôt on viendra tous au tribunal correctionnel comme indiqué par Madame Denizot pour écouter « ce n’est pas moi, c’est lui ». ah ce robert et sa vieille profiteuse.

  4. Macron se sert de bedier et des malbars de Saint André pour conclure un juteux marche de rafale et de sous marin à ce piètre ministre indien ou règne la plus grande dictature macron n’a rien à faire du quotidien du peuple indien qui souffre de la politique extrême droite du gouvernement alors mr bedier c’est un non évènement alors profite de l’invitation et puis basta

  5. 14 juillet Joé Bedier bat un carré au champ Élysée !

    Monsieur Yves Monrouge vous croyez ce qu’ont vous raconte, je vais vous donner la genèse de cette invitation C’est le directeur de cabinet Guillaume Govindin en tant que président à la Réunion des
    Alumni Sciences Po Paris de par son titre et il faut dire qu’il a un carnet d’adresse des promotions de sa classe de Sciences Po dans plusieurs ministères et même à l’Élysée avec l’appui du préfet de la Réunion issu aussi de Sciences Po promotion 1991 en faisant un peu lobbying, ils ont fini par recevoir une invitation à la dernière semaine avant le 14 juillet, comme si qu’Emmanuel Macron et Brigitte Macron connait, c’est qui joé Bedier à 12 000K de Paris.

    • Merci de remettre le contexte.
      C’est clair qu’ils s’en foutent de ce Joe Bédier incapable d’aligner 2 mots et c*ns comme ses pieds.
      L’article est bien écrit par un ami de Bédier. Tout le monde connait le parti pris de Montrouge.
      Avec un peu de réflexion, on sait très bien que ce ne sera pas l’opposition ou un Virapoullé qui sera invité. A ce jour aucun pou oir décisionnaire. Enfin…..

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Article précédent

Incendie cette nuit à la SHLMR de St André

Article suivant

Ste Marie : agressé sur un parking pour une simple… remarque

Free Dom