– Au Musée Léon Dierx, « La hiérarchie des genres : l’art du dessin durant la première moitié du XIXème siècle »
Lors du vernissage de « Résonances », ce 16 juillet, le Président du Département, Cyrille Melchior, a retracé la genèse du projet, né il y a trois ans : « Lorsque j’ai donné mon accord à Béatrice Sigismeau, alors Vice-présidente déléguée à la culture, très impliquée dans la démarche, j’avais d’abord en tête cet objectif qui, depuis longtemps, et pour longtemps encore, sert de soubassement à notre politique de la culture : la démocratie culturelle ! Pour la Collectivité départementale, amener le Louvre à La Réunion se situe dans son « cœur de métier » car la culture ne doit pas être élitiste ni perçue comme telle ! »
La Présidente de la Région Huguette Bello a saisi l’occasion, pour rendre un vibrant hommage à « Ambroise Vollard, illustre marchand d’art et galeriste natif de La Réunion qui révéla Paul Cézanne, Paul Gauguin, Vincent van Gogh, Henri Matisse mais aussi Pablo Picasso ». Le Préfet Jacques Billant, pour sa part, a mis en avant le « rayonnement des musées réunionnais grâce au partenariat avec le plus grand musée du monde, ainsi que l’accessibilité au public réunionnais de chefs d’œuvres nationaux ».
Le volet éducatif de Résonances, mis en œuvre avec le Rectorat de l’Académie de La Réunion n’a pas été oublié. Le plan éducatif de formation est décrit par Cyrille Melchior : « Tous les enfants de l’île ne prennent pas l’avion pour aller visiter les grands musées du monde. Je suis donc très heureux que déjà, plus de 3000 marmailles des écoles soient déjà inscrits à la visite de « Résonances » dans les musées du Département. Ce chiffre va se démultiplier avec les visites des centres aérés, des familles, des touristes, des étudiants, des comités d’entreprise, entre autres. Nous nous sommes fixé des objectifs de fréquentation élevés dans le respect des protocoles sanitaires ».
La cérémonie d’inauguration de l’exposition était ponctuée par la lecture de « La Saison des semailles » de Victor Hugo et de « Ti plantèr » de Danyel Waro, pour illustrer le dialogue et le parallèle entre des situations, réunionnaise et française. Les 5 expositions en une que constitue Résonances, se présentent comme des mises en regard passionnantes entre des œuvres intemporelles.