Au 25 octobre 2022 à 12h00, 4 094 cas confirmés d’infection par le virus Monkeypox ont été recensés en France, soit 10 cas supplémentaires depuis le bilan du 18 octobre.
La répartition des cas confirmés par région de résidence (ou par région de signalement lorsque la région de résidence est inconnue) est présentée en figure 1. La région Ile-de-France concentre le plus grand nombre de cas (2 496, soit 60,9 %), suivie de l’Occitanie (312 cas), de la Provence-Alpes-Côte d’Azur (284 cas) et de l’Auvergne-Rhône-Alpes (268 cas) ; 22 cas résident à l’étranger.
La très grande majorité des cas confirmés adultes recensés à ce jour sont de sexe masculin et 107 cas de plus de 15 ans (2,6 %) sont de sexe féminin. La proportion de cas féminins a augmenté jusqu’en S36 où elle atteignait 13,6 % (16 cas sur 118) puis a diminué jusqu’en S39 (avec 7,5 % des cas confirmés, soit 3 cas sur 40). Depuis la semaine 39, le nombre de femmes infectées reste stable (environ 3 cas par semaine). Douze (0,29 %) enfants de moins de 15 ans ont été déclarés comme cas confirmés depuis mai 2022. Les cas confirmés adultes ont un âge médian de 36 ans ; 25 % des cas adultes ont moins de 29 ans et 25 % ont de 43 à 81 ans. Parmi les cas confirmés pour lesquels l’information est disponible, 91 (2,2 %) ont été hospitalisés du fait de leur infection par le virus Monkeypox ; cette proportion reste stable dans le temps.
Aucun décès n’a été signalé à ce jour.
La distribution des cas selon la date de début des symptômes (lorsque celle-ci est connue) est présentée en figure 2. La date de début des symptômes des cas s’étend du 7 mai au 17 octobre 2022. Compte tenu des délais de déclaration, les données des dernières semaines ne sont pas consolidées. Les déclarations reçues ne mentionnent pas toujours la date de début des symptômes. En alternative de cette information, la distribution des cas selon leur date de signalement est présentée en figure 3.
Ces données actualisées montrent que le pic de contaminations a eu lieu fin juin/début juillet et que le nombre de cas confirmés diminue depuis. Ces tendances sont similaires à celles observées sur les données syndromiques de passages aux urgences pour suspicion de Monkeypox (Oscour®). Il faut néanmoins rester prudent car l’amélioration des connaissances sur la maladie peut diminuer le recours aux soins des populations les mieux informées. Plusieurs autres pays, notamment en Europe, observent des tendances similaires du nombre de nouveaux cas déclarés au cours des 3 derniers mois.
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