Saint-Denis, ville verte et durable, s’engage à promouvoir et à développer les espaces verts à travers ses différents quartiers. Après la création de plusieurs jardins partagés, que ce soit dans le cadre du projet de rénovation urbaine PRUNEL ou encore des projets du Budget Participatif, c’est au tour de l’école élémentaire de Champ-Fleuri de se parer d’un immense jardin potager.
Mettre les mains dans la terre, créer, partager : tel est la volonté de « La coupe de France du Potager – Landestini ». Ce concours national s’inscrit dans une démarche d’éducation à l’environnement et au développement durable. Il récompense les structures qui œuvrent à essayer de reconnecter l’Homme à la nature, de manière à la fois ludique et pédagogique. L’école élémentaire de Champ-Fleuri a participé à cette troisième édition. La demande a été tellement forte qu’un concours au niveau local s’est tenu dans le même temps. L’école a ainsi pu remporter deux prix. Un premier « On est prêts » qui récompense l’adaptabilité de leur potager aux impacts des conditions climatiques de notre territoire. Les marmailles ont également remporté un prix au niveau national « ça nous nourrit », face à 300 autres équipes et plus de 6 000 jeunes participants. Ce prix récompense leur potager, particulièrement nourriciers en ratio de leur petite taille.
Notre planète, notre environnement notre biodiversité peï sont des atouts, des perles rares à préserver, dont chacun doit prendre soin. Ce type d’activité permet ainsi de sensibiliser les jeunes, et les moins jeunes, de partir à la découverte de notre univers écologique de manière solidaire, de leur faire prendre conscience de la valeur des choses, tout en promouvant une alimentation saine et locale.
Pour remettre ses récompenses, l’un des fondateurs du concours a fait l’honneur de leur présence aux côtés des élèves et parents d’élèves. Notamment ancien directeur général de la Fondation GoodPlanet et enseignant à Sciences Po sur la politique de l’environnement, Henri Landes a plus d’une corde à leur arc dans le domaine du développement durable après plus de 10 ans d’expérience.
Nathalie Eches, Directrice de l’école Champ Fleuri : « On est partis de rien du tout, d’un espace entièrement vierge derrière la cantine, pour aujourd’hui avoir un très joli jardin potager, après du temps, du partage et des dons. Le concours a été un prétexte pour avoir plus de connaissances, un encadrement, un moyen de trouver de l’aide et des idées lorsqu’on en a besoin. La coupe de France du Potager a été un moteur pour l’avenir de ces élèves de CP, ils ont notamment appris à mettre les mains dans la terre et voir que ce qu’on pouvait avoir dans son assiette, on pouvait le faire pousser dans un jardin. »
Henri Landes, , fondateur du concours : « Aux vues du nombre de demandes, de l’intérêt pour les jardins potager, je me suis dit il faut venir à La Réunion, il y a un truc qui s’y passe. Grâce à ce concours, on se sent vraiment utile d’un point de vue pédagogique. Lorsqu’on voit l’enthousiasme des enfants et les connaissances qu’ils peuvent déjà avoir à leur âge sur la biodiversité, ça motive. »
Éricka Bareigts, maire de Saint-Denis : « Verdire, bien manger, renouer avec la terre, retrouver la valeur de nos aliments,… c’est le principe même de l’école du bonheur. Offrir l’opportunité à ceux qui n’ont pas la chance d’avoir des espaces extérieurs afin qu’ils réussissent mieux dans les autres matières car leur esprit sera beaucoup plus apaisé ».
