Echauffourées à Madagascar : 2 candidats à l’élection présidentielle blessés

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Les grenades lacrymogènes ont explosé ce lundi  en milieu de journée dans la capitale malgache, Antananarivo, où le collectif des 11 candidats sur 13 à l’élection présidentielle a prévu d’organiser un meeting sur la place du 13 mai.

Très tôt, les militaires proches du régime ont investi la place du 13 mai, Analakely et les environs, jusqu’à Ambohijatovo, à la place de la démocratie. Ils ont interdit toute circulation dans cette zone.

Le collectif des candidats avec des députés qui ont quitté le groupement des proches du régime a alors décidé de se donner rendez-vous à Mahamasina, pour se rendre à Analakely, en passant par Ambohidahy, devant la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) où les forces de l’ordre les ont finalement bloqués.  Pour faire disperser la foule qui n’était pas trop nombreuse, les militaires ont fait exploser  les bombes lacrymogènes.

Conséquences : deux candidats à l’élection présidentielle, en la personne d’Andry Raoebelina, propriétaire des chaînes de télévision de la capitale, est gravement blessé. Il est touché à la tête. Un autre candidat, Tahiana Razafinjoelina, un jeune politicien, serait également blessé. Les forces de l’ordre auraient par ailleurs le secrétaire général du parti Tiako i Madagasikara de l’ancien président Marc Ravalomanana.

Les candidats Roland Ratsiraka, Marc Ravalomanana Hery Rajonarimampianina, Hajo Andrianainarivelo, Tahina Razafinjoelina, Andry Raobelina et Jean Jacques Ratsisetison ainsi que les représentants des candidats Siteny Randrianasoloniako et Jean Brunnel Razafintsiandrofa et Paraina Auguste ont mobilisé les Tananarivens à dénoncer la validation de la candidature d’Andry Rajoelina qui dispose depuis 2014 d’une nationalité française, mais qu’il a toujours caché jusqu’à ce que des internautes révèlent sur les réseaux sociaux le journal officiel de la République française.

Malgré tout, la HCC a validé la candidature du président sortant. Elle a également donné la présidence de la république au gouvernement à la suite de la démission d’Andry Rajoelina, selon la Constitution, et la renonciation au pouvoir par le président du Sénat. Pour le collectif des candidats, le gouvernement mis en place manque d’impartialité, tout comme la HCC et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui organise les élections. Ainsi, l’élection présidentielle prévue le 9 novembre prochain manque de neutralité avec le système actuel.

 

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