La garantie jeunes permet d’accompagner les jeunes entre 16 et 25 ans en situation de grande précarité vers l’emploi ou la formation. Pour la mettre en œuvre, un contrat est signé entre le jeune et la Mission Locale. Ce dispositif s’accompagne d’une aide financière…
Le contrat est conclu pour un durée de 9 mois à 1 an. Cette durée peut être prolongée dans la limite de 18 mois consécutifs de parcours.
Phases du parcours, objectifs et durée
Engagements de la mission locale
Les engagements (participation active aux différentes actions prévues lors des phases d’accompagnement, sincérité et exactitude des informations communiquées)
Attribution d’une allocation, montant et durée prévisionnels
La 1re phase du parcours débute au plus tard 1 mois après la signature du contrat.
La garantie jeunes ouvre droit à une allocation, le montant maximum de l’allocation est de 497,50 € par mois, mais dans la réalité, c’est 447,75€ que notre témoin perçoit.
Et c’est là qu’il y a un probleme, Stephanie, après avoir effectué le premier mois avec plusieurs passages à la Mission Locale, on lui annonce qu’elle doit trouver tous les mois 15 jours de stage dans une entreprise bien sûr « non rémunérés », puisqu’elle reçoit la fameuse allocation de 447,74€ net/mois.
Bien sûr n’ayant pas de transport, les frais de transport sont entièrement à sa charge ainsi que les frais de restauration car pas de ticket restaurant pendant les stages………………….
Alors c’est là que cela ne va pas, alors que le Smic horaire est de 8,11€ net, Stéphanie qui après s’être démenée pour trouver un stage puis un autre aussi puisque chaque mois elle doit faire un stage de 15 jours sous peine de rupture de son contrat garantie jeune, s’aperçoit qu’à chaque fois pour 70 heures(15 jours =2 x 35 heures de travail)par mois c’est ce qu’on lui demande au niveau de la Mission Locale Nord, elle ne reçoit après calcul que 6,38 €/h net..! Soit une différence d’environ 120€ !
Du pain béni pour les employeurs car pas de rémunération, en 35h, donc « taillable et corvéable à merci »..!
Et si elle ne trouve pas de stage tous les mois(70 h/mois), son contrat est annulé.
De plus pour les intervenants de la Mission Locale, il est facile de dire à un jeune de chercher un stage d’une durée de 15 jours surtout dans la période de crise sanitaire dans laquelle nous nous trouvons où beaucoup d’entreprises ont des protocoles sanitaires à respecter et compliqués et font face à d’autres difficultés. Sans compter les nombreux rendez-vous au sein des locaux de la Mission Local qui durent « 5 minutes » et les multiples « aller-retour » pour un coup de tampon ou un signature manquante… Lâcher dans les entreprises, il n’y a aucune visite des intervenants de la Mission Locale selon Stéphanie et nous avons aussi pu joindre une des entreprises qui a accueilli Stéphanie, et elle confirme qu’il nous jamais eu la visite de la Mission Locale pendant l’immersion en entreprise.
Le contrat d’engagements prend fin dans l’une des situations suivantes :
- Lorsque l’autonomie est considérée comme acquise (au vu des évaluations ou de l’évolution de la situation)
- Quand vous atteignez votre 26e anniversaire
Il peut être rompu à votre demande ou si vous ne respectez pas vos engagements contractuels.
En cas de manquement à vos engagements contractuels, la mission locale vous invite à fournir des explications. Elle peut procéder à la résiliation du contrat, en vous disant pourquoi. Cette décision vous est notifiée: Formalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d’une personne par lettre recommandée avec accusé de réception.
Chacun son avis. Mais de base l’allocation de la garantie jeune n’est pas un salaire mais une indemnité (un peu faible certe mais vo mieu sa que rien) pour tt ce qui concerne les frais pour la recherche de stage ou d’emploi.
Quand on a la motivation et qu’on a envi de réussir rien nous arrête. Pour moi, jeune diplômé sans expérience professionnelle. La garantie jeune a été un véritable tremplin. Sa ma beaucoup aider pour mon développement professionnelle et personnel.
professionnelle et personnel.
Tout ça pou essaye insère les jeunes. Est ce que nous té mieux dan z’année 85-90? Contrat emploi solidarité (ces) stage initiation à la vie professionnelle (sivp)-c’est pas s’il vous plait- travail utilité collective (tuc) franchement pas réjouissant tout ça. C’est pou jeunes la décroche l’école, pou que en « attendant » zot y occupe azot. Mais nous avant navé un l’avantage. C’est que même que ou té reste sous 2 feilles tôles nout parents té pas tributaires des aides sociaux (genre apl) alors nout ti monnaie té pou nous su un compte…
Le patronat se frotte les mains. L’état via ce gouvernement paye des esclaves à petit prix pour bosser gratuitement dans des entreprises. Tant pis pour la plèbe.
Comment ? et on se permet de plaindre des chinois qui font travailler les gens avec un petit salaire .
Est ce que on peut faire condamner l’état ? car le salaire est payé moins que le SMIG .
Et il paraît aussi que si votre contrat est résilié la mission locale demande le remboursement de toute les sommes que le jeune a perçu.