Grève mairie de St-Benoit : la déléguée UNSA explique la position de son syndicat

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Alexandrine Duchemane Araye est employée à la mairie de Saint-Benoit et déléguée syndicale UNSA. Ce mardi matin, 25 avril, en aparté de la conférence de presse tenue par l’intersyndicale, son nom a été prononcé. Et il a été dit que l’UNSA ne participera pas à cette action prévue ce vendredi 28 avril prochain car « sa déléguée syndicale est assez proche de la DGS de la mairie et qu’elle a bénéficié récemment d’une avancée professionnelle au service funéraire ».

Alexandrine Duchemane Araye n’a pas souhaité commenter « les propos mensongers » concernant ladite « promotion », et nous a transmis le communiqué de l’UNSA, qui était resté jusqu’ici à en interne. Dans ce communiqué, la déléguée syndicale explique la position de son syndicat par rapport à cette action prévue ce vendredi.

« Chers Collègues, Chers Camarades et Chers Adhérents,
Le combat syndical et notre représentation au sein des instances n’a eu de cesse d’être force de proposition et d’opposition constructive.
Suite au drame évité (grâce aux 1ères interventions de nos collègues) jeudi dernier, nos premières pensées ont été pour Mr Hoareau et sa famille, ainsi qu’à ses proches Collègues.
Notre 1ère action a été un courriel adressé à Monsieur le Maire (Je vous rappelle que Monsieur le Maire à la délégation  du Personnel), ainsi qu’une copie à la DGS et au cabinet du Maire après un passage à la Direction des Sports dans les heures qui ont suivies l’appel aux secours de notre Collègue.
Nous avons exigé :
Qu’une cellule psychologique soit mise en place immédiatement pour l’ensemble du Personnel Communal .
Qu’une enquête interne soit effectuée avec les membres CST/ F3SCT et les représentants de la Collectivité dans les meilleurs délais (Avions-nous ou aurions-nous dû avoir conscience du danger auquel le ou les employés étaient exposés et qu’aucune mesure suffisante n’a été prise pour l’en ou les en préserver, afin d’éviter cet accident), et ce malgré l’enquête de la Gendarmerie Nationale.
Dans ce sens, nous souhaitons la mise en place du  « Plan de prévention local des RPS » urgemment .
Dès jeudi après-midi, nous avons eu une rencontre entre le CDG, la DRH, la DGS et le Service Hygiène et Sécurité ( en remplacement d’une réunion prévue sur un autre sujet, nous avons demandé de reporter l’ordre du jour initial et cela a été accepté ) .
Comme indiqué dans notre e-mail, nous avons demandé une F3SCT d’urgence ( décision prise pour aujourd’hui  mardi 25 avril à 11h) .
Ainsi qu’une enquête administrative et interne, en plus de l’enquête de la Gendarmerie.
Les représentants de L’UNSA, restent disponibles pour échanger autour de la situation et de l’atmosphère qui règne actuellement au sein de notre Collectivité.
« Ce qui fait un risque pour la santé au travail, ce n’est pas sa manifestation, mais son origine : les RPS sont définis comme les risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental… »
Post-scriptum :  Nous respectons le choix de nos camarades syndicalistes de ne pas avoir intégré l’UNSA  à cette inter-syndical.
En effet, notre vision du syndicalisme est certes différentes de la leur, car nous ne pouvons aller à l’encontre des intérêts des agents, il est impensable pour nous de voter contre un avancement de grade, et contre la possibilité d’offrir  une perspective d’avenir à nos jeunes bénédictins via un  contrat d’apprentissage, et de boycotter sans justification le CST en autre.
Concernant le mouvement de ce vendredi 28 avril 2023, libre à chacun de prendre la position qui lui conviendra ».

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

10 Commentaires

  1. J’ai lu 2 fois son communiqué, je n’ai pas vu où compris pourquoi, elle ne participe pas à la grève. Estime t’elle que les raisons de faire grève, sont justifiées, oui ou non ? A t’elle été promue, oui ou non ? Laisser ses adhérents la liberté de faire grève, n’est-ce pas un aveu d’accointance avec le maire ?

  2. A ou ti madame.on à tous compris à St benoit que tu étais passé du côté obscur.tu as gagné un ti place bordage et les autres y peut suicider.ou nena rienk la gueule de bon.protege même selly nou va voir en 2026 si li tire à ou.

  3. Ces pseudos grévistes menés par un Gourou qui n’arrive à se faire entendre ailleurs .
    Quand on voit un de ces pseudos -syndicalistes se pavaner sur le terrain dans une grosse berline pendant les heures de travail et se dire aujourd’hui que tous va mal à st Benoît.
    Gros mok en tôle .
    L’état devrait arrêter avec ces journées syndicales, on verrait à ce moment là , le positionnement des apprentis syndicalistes .

  4. nena tro i tir o flan ben employés i attend rienk l’argent tomber mi le conten k monsieur reste su sa position car zot le pu ds l’ancienne municipalité i avaient k des paresseux des flemar par contre monsieur i fo arrêter les clientèliste ou bien fille ou garçon in tell la marche pou ou moin mi dis les contrats précaire laisse sa pou ben père mère famille 40ans et + envoie les jeunes vers des contrats apprentissage car il ya des service civik me après ils ont aucun suivi sa pa contre ou doit revoir car nena des père mères ki souffre et c’est dure pour eux d’aller décrocher un emploi ds le BK ke la ouvert pre d des bénédictins e. apprentissage la ville se développe pouss se jeunes cer des contrats d’apprentissage

  5. nena tro i tir o flan ben employés i attend rienk l’argent tomber mi le conten k monsieur reste su sa position car zot le pu ds l’ancienne municipalité i avaient k des paresseux des flemar par contre monsieur i fo arrêter les clientèliste ou bien fille ou garçon in tell la marche pou ou moin mi dis les contrats précaire laisse sa pou ben père mère famille 40ans et + envoie les jeunes vers des contrats apprentissage car il ya des service civik me après ils ont aucun suivi sa pa contre ou doit revoir car nena des père mères ki souffre et c’est dure pour eux d’aller décrocher un emploi ds le BK ke la ouvert pre d des bénédictins e. apprentissage la ville se développe pouss se jeunes cer des contrats d’apprentissage

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