La première mesure forte pour lutter contre le harcèlement scolaire laisserait la possibilité aux directeurs d’école maternelle et primaire d’exclure en dernier recours les harceleurs en les changeant d’école sans attendre l’accord de la famille du harceleur. Jusqu’à présent, cet accord freinait la résolution du problème, conduisant finalement à imposer un changement d’établissement à la victime. Une mesure qui avait déjà été promise par l’ancien ministre de l’Éducation en avril dernier et qui entrera en vigueur dès la rentrée.
Rappelons d’ailleurs que Gabriel ATTAL sera à la Réunion dès le 17 août 2023.
Le deuxième décret annoncé concerne cette fois le cyberharcèlement. Le texte permettrait aux écoles de prononcer des sanctions disciplinaires contre les harceleurs en ligne, et ce, même s’ils viennent d’établissements voisins.
Des décrets qui plaisent à certaines associations
Ces deux mesures sont saluées par certaines associations.
« Moi, ce qui m’a marquée dans ces décisions, c’est d’avoir enfin compris que le cyberharcèlement, c’était la déportation du harcèlement physique ou psychologique dans le numérique et que les établissements ne pouvaient pas se départir de ce sujet-là », Nora Fraisse, directrice de l’association « Marion, la main tendue »
dans les lycées privés à saint dénis c’est malheureux le harcèlement est monnaie courante