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Hommage à Maryse Condé : Une vie dédiée à la littérature et à la lutte contre l’oppression

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Dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 avril 2024, Maryse Condé, écrivaine guadeloupéenne, est décédée à l’âge de 90 ans. 

Maryse Condé était bien plus qu’une écrivaine. En effet, elle était une figure emblématique de la littérature et de la lutte pour la justice sociale. Célèbre notamment pour son chef-d’œuvre, « Ségou », qui a révélé au monde l’histoire de l’empire précolonial du Mali, Maryse Condé était une exploratrice infatigable. Elle a parcouru l’Afrique, rencontré des leaders de l’indépendance, échangé avec des figures telles que Malcolm X, et œuvré inlassablement pour la mémoire de l’esclavage.

Olivier Hoarau, Maire de Le Port a souhaité réagir suite à ce départ :

Maryse Condé Journaliste, professeure de littérature et écrivaine d’expression française, « Guadeloupéenne indépendantiste ». Elle s’inscrit dans la lignée de celles et ceux qui ont combattu toutes les formes d’oppression et de colonialisme.

Elle est titulaire de nombreux prix littéraires :

  • Prix de l’Académie française,
  • Prix Nobel alternatif
  • Prix de la fondation del Duca.

Née en Guadeloupe, avec des parents éducateurs strictes ayant pour devise « fier d’être noir et travailler pour réussir ».

À l’âge de 16 ans, elle quitte la Guadeloupe et intègre un lycée parisien sis dans le quartier latin.

Élève brillante, elle poursuit ses études de lettres classiques et d’anglais à la Sorbonne.

Dans les années 70, elle est propulsée sur la scène littéraire avec une pièce de théâtre « Dieu nous l’a donné » ; après l’obtention d’une bourse pour enseigner aux USA, elle se partage entre l’Université de Colombia et la Guadeloupe.

Son 1er roman « Heremakhonon » paru en 1976 lui ouvre la porte du succès.

Mais c’est « Segou » publié dans les années 80 qui la révèle au grand public.

C’est dans ces annéeslà, en octobre 1989, qu’elle nous fait l’honneur de sa présence à La Réunion.

C’est en effet elle qui inaugure le cycle de conférences initié par la Commission Culture Témoignages.

1ère présidente du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage (20042009).

C’est une sœur des îles Caraïbes que nous perdons.

 

1 Commentaire

  1. C est une sœur des îles caraïbes qui s est battue pour les noirs et les africains lors de ses séjours en Afrique dommage qu elle s’est éteinte dans le sud de la France et ne plus vouloir revenir sur ses terres d origine pour y être enterrer !!!

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