A l’occasion de la journée mondiale du deuil périnatal,  un deuil qui touche les parents qui perdent des tout-petits pendant la grossesse à l’accouchement ou dans les jours et semaines qui suivent,  l’association nos tout petits de la Réunion organise un événement de sensibilisation. le 14 octobre 14h à 17h30 à la salle Kab’art de l’espace culturel du Leclerc portail à Saint-Leu.

Même si la législation a évolué favorablement sur la reconnaissance de ce deuil, il reste cependant encore très tabou d’en parler. La souffrance des parents est ainsi niée et non légitimée. De même, La langue française pourtant riche n’a pas de vocabulaire pour qualifier le statut d’une personne qui perd un enfant. Dans la communauté du deuil périnatal, il est maintenant d’usage d’utiliser le néologisme de paranges ( contraction de parent et ange) mamanges et papanges.

L’association nos tout- petits de la Réunion travaille en collaboration avec l’artiste Fonnkézès Essanam pour cet événement de sensibilisation. Un atelier écriture animé par Essanam a lieu en amont et une restitution se fera le 14. S’en suivront des échanges et des témoignages de parents touchés par le deuil périnatal. Des artistes sensibles à cette cause nous offriront une prestation en lien avec le thème du deuil périnatal.

« Nous mettons donc en avant l’écriture de fonnker comme vecteur de sensibilisation, pour poser des mots sur les maux, pour dire l’amour, pour partager les vécus, pour laisser une trace, pour se souvenir, pour conscientiser, pour témoigner, pour se réparer, pour aider d’autres paranges, pour lâcher prise, pour rendre hommage, pour faire exister, pour faire comprendre, pour lever le tabou sur le deuil périnatal et pour tant d’autres choses encore. Notre objectif est de sensibiliser pour être mieux compris, mieux accompagner et mieux soutenus, pour faire exister nos petits et pour que le deuil périnatal ne soit pas un non événement. «