Pérou : les cas de syndrome de Guillain-Barré explosent, état d’urgence sanitaire pour 3 mois

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Le Pérou a instauré un état d’urgence sanitaire national d’une durée de trois mois en raison d’une augmentation considérable des cas du syndrome de Guillain-Barré depuis le début de l’année.

Les 33 millions d’habitants et les 25 régions du pays sont affectés par cette situation. Selon un rapport du ministère péruvien de la Santé, depuis janvier, quatre décès ont été recensés et le nombre total de cas s’élève à 182.

Actuellement, 31 patients sont encore hospitalisés, tandis que 147 se sont rétablis.

Le ministre de la Santé, César Vásquez a déclaré : « L’état d’urgence doit permettre au Pérou d’acheter de l’immunoglobuline pour traiter les patients atteints. »

Le syndrome de Guillain-Barré est une maladie auto-immune inflammatoire qui provoque une inflammation des nerfs périphériques, entraînant une faiblesse musculaire principalement au niveau des jambes. Dans certains cas, cette faiblesse peut évoluer jusqu’à la paralysie et affecter les muscles respiratoires, ainsi que les nerfs de la tête et du cou.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, entre 20 et 30 % des patients présentent une atteinte des muscles thoraciques, ce qui rend la respiration difficile. Bien que cette maladie puisse toucher des personnes de tout âge, elle est plus fréquente chez les adultes et les hommes, précise l’OMS.

Communiqué du ministère de la santé péruvien : « Face à l’urgence sanitaire déclarée par le syndrome de Guillain-Barré (SGB), le ministère de la Santé (Minsa) informe les citoyens nationaux et étrangers de ce qui suit :
1. Le syndrome de Guillain-Barré ne se transmet pas d’une personne à l’autre, car il s’agit d’un trouble rare qui affecte les nerfs qui contrôlent le mouvement des bras et des jambes. Un pourcentage des cas surviennent une ou deux semaines après une maladie infectieuse (diarrhéique ou respiratoire).
2. La déclaration d’urgence sanitaire donnée au Pérou vise à faciliter l’acquisition de médicaments et d’intrants nécessaires au traitement des personnes touchées, comme l’immunoglobuline.
3. À ce jour, un total de 182 cas sont signalés par SGB. Parmi ceux-ci, 147 ont été libérés après leur rétablissement et 31 patients sont hospitalisés et reçoivent des soins en temps opportun.
4. Le SGB, jusqu’à présent, se concentre sur certains districts de Piura, Cajamarca, La Libertad, Puno, Huánuco, Callao, Loreto, Áncash et Lima.
5. Pour réduire le risque de tomber malade à cause du SGB, le secteur de la santé recommande de se laver correctement les mains pendant une période de 20 secondes, de consommer de l’eau sûre, de laver et de désinfecter les fruits et légumes avant de les consommer, de maintenir l’hygiène lors de la manipulation et de la préparation des aliments. Cuisson adéquate. »

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