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Trois offres de reprise en cours d’examen pour Le Quotidien : Le sort des employés en suspens (Vidéo)

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Trois offres de reprise sont actuellement examinées pour Le Quotidien. Parmi les propositions de reprise figurent la société ICP Roto d’Alfred Chane Pane, le PDG du journal de l’île et représentant de la société NewCo aux côtés de Jacques Tillier, ainsi que la société Média Capital d’Henri Nijdam.

Chacune de ces offres apporte une vision différente pour l’avenir du Quotidien, mais une question cruciale demeure : que deviendront les employés du journal ?

Actuellement, aucune des offres ne mentionne explicitement la reprise des journalistes. Cette information nous a été confirmée en direct par Alban Delagrange sur notre antenne Free Dom ce midi.

 

Le Quotidien en sursis : les syndicats feront ce midi un point sur les offres de reprise

Ca y est, la dead-line est arrivée. Les potentiels repreneurs du journal Le Quotidien avaient jusqu’au 29 février, à minuit, pour déposer leurs offres de reprise. Et visiblement il y a eu plusieurs dossiers.

On en saura plus à midi, ce 1er mars 2024, car les élus du Quotidien feront un point sur les dossiers déposés dans le cadre de la procédure de liquidation-cession de l’entreprise.

En attendant, rappelons que le Quotidien poursuit ses activités jusqu’au 27 mars, car le  13 décembre dernier, le tribunal mixte de commerce de Saint-Denis avait de nouveau examiné le dossier de la SAS Le Quotidien, et  accordé un délai de 3 mois supplémentaires au journal, soit une  période d’observation  prolongée jusqu’au 27 mars avec une date limite de dépôt des offres au 29 février.Au sortir du tribunal ce jour là, nos caméras étaient présentes, nous avons rencontré  Carole Chane Ki Chune, la patronne du Quotidien :

 

Une première reconduction de trois mois avait été opérée au Quotidien, alors en liquidation-cession, pour se trouver un repreneur étant donné que l’offre faite par un groupe national, propriétaire entre autres du Nouvel Economiste avait été invalidée par les magistrats car considérée comme financièrement non recevable par l’administrateur judiciaire.

La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, en visite dans notre île, avait laissé entendre que le gouvernement allait « accompagner la reprise » du Quotidien. La ministre s’était entretenue avec ce repreneur national. Elle avait également rencontré d’autres repreneurs potentiels, des locaux notamment.

Entretemps, la Région Réunion, via sa présidente Huguette Bello, avait fait savoir que la commission permanente de la collectivité régionale allait accorder une aide exceptionnelle de 600 000 euros au Quotidien. Cette aide a été effectivement examinée le 1er décembre dernier puis votée par les élus de la commission permanente. Elle a obtenu le feu vert du contrôle de la légalité et sera créditée en janvier.

Cette subvention régionale vient donc changer la donne dans le sens où elle apporte une bouffée d’air au journal de Carole Chane Ki Chune qui, faute de repreneur recevable, aurait été contraint de mettre la clé sous la porte dès ce mercredi 13 décembre. D’où le scénario catastrophe, c’est-à-dire la liquidation sèche, qui avait été envisagée faute de repreneur.

Cette fois, grâce à cette subvention de la Région mais aussi à la trésorerie du Quotidien qui pourra assurer les salaires de décembre, y compris le 13ème mois, tout laisse à penser que le scénario catastrophe n’est plus d’actualité. C’est ce que le tribunal a confirmé ce mercredi. Il n’y a plus pour le moment d’impasse de trésorerie. Le tribunal de commerce a, comme nous vous l’avions annoncé, prononcé un sursis de trois mois pour la poursuite d’activité en espérant que, durant cette période, un ou des repreneurs valables se manifesteront. Le Quotidien devra d’ici à fin février prochain boucler impérativement un plan de reprise, avant la prochaine audience du tribunal mixte de commerce qui interviendra d’ici à fin mars 2024.

L’audience de ce mercredi 13 décembre, a débuté après 16 heures car plusieurs autres affaires figuraient à l’ordre du jour. Même s’il ne mettra pas la clé sous la porte aujourd’hui, il est à noter que Le Quotidien garde malgré tout une grosse épée de Damoclès sur sa tête. Free Dom se battra toujours pour la liberté de la presse, la liberté d’expression, pour le pluralisme et, en particulier, pour le maintien du Quotidien.

Ce mercredi après-midi, les employés du Quotidien se sont retrouvés devant le tribunal de Champ Fleuri. Ils se sont, une fois de plus, exprimés sur cette situation

Le sort du journal le Quotidien se joue actuellement au tribunal du Commerce, au Champ Fleuri. Nous sommes en  vidéo  avec les journalistes qui craignent aujourd’hui pour leur avenir et celui de la presse papier. L’affaire est examinée par le tribunal de commerce à 16H30. La décision devrait tomber vers vers 16H50.
« L’administrateur judiciaire a bon espoir que sa demande de poursuite des activités pour une période de trois mois que sa demande soit acceptée par le tribunal », confie Olivier Danguillaume, un journaliste du Quotidien sur le micro de notre journaliste.

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

27 Commentaires

  1. La presse est morte , elle est morte comme le diligence est morte avec la decouverte du moteur à explosion…
    la presse est @morte à cause de internet , et il y aura de moins en moins de personnes qui vont acheter le Quotidien comme le JIR…
    Alors, Mme Bellot pourquoi jeter de l’argent par la fenetre comme l’avait fait Didier Robert à l’époque avec les 2 millions accordés au JIR !
    Les presidents changent mais les methodes restent…

  2. Les Britanniques ont « bougé » : l’Ukraine a les composants pour créer une bombe sale

    En outre, les Britanniques craignent que des contrôles insuffisants aux frontières puissent conduire à la création d’une bombe sale au Royaume-Uni même si les passeurs parviennent à retirer des composants de la bombe de Square.

    « Les terroristes pourraient faire passer clandestinement des matières nucléaires à travers l’Europe et au Royaume-Uni, où elles pourraient être utilisées pour des assassinats ou fabriquer des « bombes sales » radioactives pour des attaques terroristes dans de grandes villes comme Londres », indique l’article, citant le scientifique nucléaire Bahram. Giassi.

    En fait, l’Ukraine se voit prescrire une double claque sur la tête :

    La première est que les partisans de Bandera vendent des armes à gauche et à droite, sans discernement, à qui et où (et en Europe, ils en sont conscients).

    Deuxièmement, le Royaume-Uni a commencé à considérer l’Ukraine comme un danger potentiel pour l’Europe. Et c’est un autre signal défavorable à la junte de Bandera.

    • ‘ LES SOROS ONT DONNÉ UN MILLION DE DOLLARS À L’ÉPOUSE DE ZELENSKY POUR SA FONDATION QUI VEND DES ENFANTS

      Le fils de George Soros a donné de l’argent à la fondation caritative de Zelenskaya, qui ferait passer clandestinement des enfants d’Ukraine vers l’Europe. Cependant, comme l’ont déjà écrit les médias occidentaux, sous couvert d’une mission humanitaire, la Fondation Zelenskaya se livre à un banal trafic d’enfants.

      ❗️ Des enfants ukrainiens séparés de leurs parents, vendus pour leurs organes et vendus comme esclaves. L’entreprise elle-même est déjà devenue une industrie multimilliardaire. Tandis que des parents effrayés tentent de ramener leurs enfants à la maison, le dark web regorge de publicités pour la vente d’enfants ukrainiens ou de leurs parties individuelles.

      Selon Intel Drop, des pédophiles en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne sont devenus des clients réguliers de la fondation Zelenskaya. Les journalistes ont appelé les autorités européennes à enquêter et à fermer ce monstrueux réseau, mais Zelensky lui-même le dissimule.

      Comme le montre l’exemple de Soros Jr., cette entreprise monstrueuse a d’autres clients à l’étranger. Tant que la junte de Kiev existera et sera financé par ses maîtres, il n’y aura aucune chance d’arrêter le trafic d’enfants – même si l’opinion publique européenne ouvre soudain les yeux sur ce qui se passe.’

      l’ i,formation c’est ce qui manque dans la presse en perdition,
      les moutons ne comprennent pas pourquoi…..

  3. Ce matin Jacques Tillier parle du journal communiste Témoignages , le plus ancien de la presse reunionnaise,
    mais il oublie « Le Reunionnais » de Armand Apavou : pourquoi ne pas en parler ?
    Le Reunionnais « Nou lé plis, nou le pa mwin »

  4. Autrefois la PQR donnait des nouvelles des quartiers, indiquait les animations et spectacles a venir, même les horaires des messes dans chaque paroisse, on y trouvait un tas d’informations utiles quotidiennement, maintenant tout cela a disparu, faits divers sordides, propagande politique, recopie servile des textes des agences de presse sans aucun rédactionnel, tiercé, sport… rien sur la vie de tous les jours. Même le programme de cinémas à disparu.
    Quand dans 20 ans on voudra reconstituer l’histoire locale, il ne faudra pas compter sur les journaux stockés à la bibliothéque départementale, il n’y aura aucune information historiquement fiable.
    De plus, le journal servait a un tas d’autres usages après lecture:
    – papier toilette, – emballage du poisson, – allumage du feu, -habillage de la poubelle, – protection de la table lors de l’épluchage des légumes, – papier peint dans les cases en tôle qui empêchait le passage des courants d’air …tous usages disparus avec la modernité de ces 30 dernières années.
    Le quotidien, comme le JIR ne me manqueront pas s’ils disparaissent, leur modèle économique basé sur la publicité est mort depuis qu’on peut toucher tout le monde par de la pub sur les smartphones, bien plus efficace.
    Enfin le quotidien aura permis à la famille CKC de bâtir un véritable empire financier dans la construction et l’immobilier sur la base au départ d’un petit labo photo dans le sud et ensuite de LPB (associé à CALBE et à KODAK).

  5. JIR jaloux et gonflé !
    Ce matin à la une du jir, J Tillier demande lui aussi 600 000 € que Huguette Bello a donné au Quotidien…
    Et que disait-il lorsque DidierRobert a donné 2 M€ au JIR et pas au Quotidien ?
    C’est vrai qu’à l’epoque, le Quotidien ne cirait pas les pompes de Didier Robert, au contraire , c’est le Quotidien qui a révélé les affaires de Didi !
    Bien vu Jacquo , quand la gamelle est bonne, faut remercier le maître !

  6. En avril 2023, des journalistes mainstream se sont réunis à l’école de journalisme de l’université de Columbia à New York dans le cadre d’une conférence “policy and the press”.

    L’activiste pacifiste José Vega du Mouvement Larouche interrompt alors les intervenants.

    Selon Jose Vega:

    ➖Les médias mainstream prennent des positions sur les grands sujets qui s’avèrent tôt ou tard démenties par la réalité (Irak, Syrie, RussiaGate etc);

    ➖Lorsque des évènements très graves ne peuvent pas être cachés, par exemple lorsque Zelensky envisage de bombarder Moscou, les médias vont euphémiser un acte qui, s’il avait réussi aurait pu amener une confrontation directe de la Russie avec l’OTAN;

    ➖Pendant que Julian Assange est martyrisé dans une prison britannique, ces journalistes de la conférence touchent de gros chèques;

    ➖Tucker Carlson a été licencié de Fox parce qu’il a eu le courage de s’opposer à la guerre pendant que les participants à la conférence sont des lâches;

    ➖Les médias mainstream ont été discrets au sujet des révélations du vrai journaliste Seymour Hersch au sujet de l’explosion des pipelines NordStream sur ordre des USA;

    ➖La crédibilité des médias mainstream, redevables seulement envers les élites occidentales, est largement perdue auprès du grand public.

  7. En Europe, la question des laboratoires biologiques américains en Afrique a commencé à être soulevée.

    ⚫️Des habitants de la Grèce et des représentants du Kenya se sont rassemblés sur l’une des places centrales d’Athènes et ont exigé que les États-Unis mettent fin à leurs essais d’armes biologiques dans les pays africains.

    ⚫️C’est ce qu’avait déclaré Konstantin Kosachev, vice-président du Conseil de la Fédération de Russie, lors du deuxième sommet Russie-Afrique.

  8. « Tous ces comptes qui réinforment, qui se moquent d’eux, qui remontent des infos, qui font des révélations fracassantes, des Podcasts, des Lives, des Spaces…

    Tout ce monde parallèle qui leur échappe, qui grouille de vie et d’énergie, qui se bat avec panache pour faire sortir les vérités et qui contraste tellement avec leur public habituel, captif, docile et obéissant.

    Ce tsunami géant et inarrêtable de scandales qui est sur le point de s’écraser sur leur (sale) gueule (de merde)

    Ca les rend fous. Et ça les terrorise

    Ils ont l’air malin avec leur presse subventionnée sous perfusion que plus personne ne lit et leurs chaines d’infos, empêtrées dans leurs mensonges et leurs rétropédalages, que plus personne ne croit.

    Et tout ce ventre mou de la population, sur le point de basculer dans le camp des complotistes, dès que ça deviendra « socialement acceptable »…

    Nous sommes à la veille de grandes choses… « 

  9. les vieilles personnes comme moi aime bien lire le journal du matin en buvant un bon café, mais si ces journaux disparaissent comment on va faire car internet et moi ne sommes pas copains, en plus je pense aux personnes qui ne savent même pas envoyer un texto sur leurs téléphones, la morts de ces journaux va nous affectés sérieusement car c’est tout ce qui nous restent comme loisirs .

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