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Saint-Denis met l’accent sur le bien-être des jeunes Dionysiens

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Le 2e conseil municipal de l’année 2024 et le 28e depuis le début de la mandature s’est déroulé ce vendredi 5 avril. La Maire Ericka Bareigts, accompagnée des élu.e.s, ont examiné une trentaine de rapports. Entre la jeunesse, la mobilité, la culture, ou encore les impôts et les grands projets comme Dionypark. La volonté de la mandature est de poursuivre les engagements pris depuis 2020.

Dionypark, un parc qui va donner un second souffle

Dans le cadre de sa mutation vers une ville verte et durable, et de la reconquête de son littoral, Saint-Denis a pris la décision de redonner vie à cet immense terrain situé entre le Petit Marché et la gare routière en la transformant en une immense forêt urbaine. Le projet imaginé par des enfants a fait l’unanimité avec plus de 17 000 votes de la population. Cet espace de 3 hectares va
devenir le nouveau poumon vert en plein cœur d’une jungle de béton.

Son positionnement stratégique, limitrophe au centre-ville et aux abords de la façade littorale, permettra de redynamiser le bas de la rue Maréchal Leclerc, de booster la vie économique locale et ainsi poursuivre le travail sur l’apaisement et l’attractivité du quartier. Il permettra également d’attirer des visiteurs de l’île et d’ailleurs. Dionypark sera un parc de rencontres, qu’elles soient
sportives, parentales ou encore professionnelles, il sera le lieu de tous les possibles, où les gens se sentent bien.

Entre toboggans, balançoires, labyrinthe, jeux d’eau, mur d’escalade, filets de grimpe… et bien plus encore ! Le parc sera rythmé d’éléments ludiques et sportifs, pour bouger, manipuler. Un espace lecture ou encore une scène artistique viendront apporter la touche culturelle au lieu. Une vouve géante d’environ de 30 mètres de haut, de laquelle les visiteurs profiteront
d’un point de vue sur le front de mer ou se laisseront porter par une tyrolienne. Outre la vouve, un parcours surélevé sera également l’élément central du parc. La forêt urbaine sera une véritable forêt réunionnaise, où des remparts et des ravines seront reconstitués.

Le coût du projet s’élève à 18 millions d’euros. Les travaux débuteront début 2025. En attendant les visiteurs pourront profiter des espaces et équipements du parc provisoire.

Le bonheur des enfants en premier plan

Porteuse d’une « École du Bonheur » qui place l’enfant au cœur de son action, Saint-Denis a pour volonté d’être toujours au plus près de sa jeunesse, notamment en milieu scolaire. A travers divers actions et dispositifs, la Ville souhaite que chaque petit dionysien puisse se développer à son rythme et à son image. C’est notamment pourquoi, soucieuse de leur épanouissement, Saint-Denis va ouvrir sa 7e classe passerelle. Elle ouvrira ses portes à l’école maternelle « Les Tamarins » dans le secteur de Sainte-Clotilde.

Ce dispositif partenarial associant l’Éducation nationale, la Caisse d’Allocations Familiales et la Ville consiste à scolariser des enfants, âgés de 2 à 3 ans. Pour accompagner l’enfant en douceur, un parent est là en soutien pour l’aider à la vie en collectivité. Par ce biais, Saint-Denis poursuit son objectif « d’aller vers » et se rapproche de son objectif qui est d’atteindre le nombre de 8 classes passerelles d’ici la fin du mandat.

66% des parents qui inscrivent leurs enfants en classe passerelle ne travaillent pas et 42% sont des familles monoparentales. A Saint-Denis, la volonté est d’offrir une école qui intègre le parent dans la scolarité de l’enfant, pour un accompagnement en douceur. C’est un travail autour de la parentalité, mais aussi avec d’autres acteurs telles que la CAF et l’Académie de la Réunion, afin de mener un travail commun pour le bonheur des petit.e.s Dionysien.ne.s.

Le bonheur est le maitre-mot de la mandature. Et cela passe d’abord par la qualité de vie, la sécurité et la santé des petit.e.s Dionysien.ne.s. C’est pourquoi, la Ville poursuit le souhait engagé depuis 2020 de consacrer une enveloppe importante pour la réalisation de travaux dans les écoles de la Ville.

Avec plus de 3 millions d’euros consacrés par an, la Ville s’engage à réhabiliter aussi bien les bâtiments, les sanitaires, les cantines scolaires ou encore à créer des îlots de fraîcheur. Le but reste inchangé : améliorer les conditions d’accueil des enfants au sein des 75 écoles du territoire. Il s’agit d’un éternel recommencement car Saint-Denis compte plus de 800 classes.

Saint-Denis, une Ville tournée vers la mobilité

Saint-Denis, Ville ambitieuse et engagée pour sa jeunesse, avait pour objectif, d’ici la fin de la mandature, d’atteindre la gratuité des transports en commun pour les 6-26 ans. A 2 ans de la fin du mandat, la Maire de Saint-Denis confirme son engagement de campagne. En effet, à compter du 1er mai 2024, le dispositif s’étendra aux moins de 26 ans, toujours sans conditions
de ressources.

Depuis 2021, le transport en commun jusqu’à présent gratuit pour les moins de 19 ans depuis 2015, s’est étendu d’année en année par tranche d’âge pour atteindre en cette année 2024 la tranche des 25-26 ans. Permettre à ces jeunes de se déplacer gratuitement, aussi bien en bus qu’en téléphérique, tend également à développer leur autonomie et leur responsabilité.
Au 31 décembre 2023, le bilan fait état de 22 315 jeunes bénéficiaires. Depuis 2015, la Ville a délivré 133 431 abonnements au titre de cette mesure, ce qui représente un coût de 9 340 170 euros.
Après 10 ans de Plan Ambition Jeunesse (PAJ), les jeunes dionysiens restent un priorité de la mandature. En effet, les jeunes représentent près de 50% de la population du territoire dionysien. Avec un budget de plus de 12 millions d’euros depuis 2014, la Ville a la volonté de leur ouvrir le champ des possibles. C’est notamment pourquoi Saint-Denis renouvelle son engagement auprès de l’ANACEJ (Association Nationale des Conseils d’Enfants et de Jeunes), qui a la volonté de créer des espaces de participation pour les jeunes ultramarins.

Saint-Denis accueillera le premier congrès Océan Indien, du 8 avril au 13 avril 2024, qui se clôturera par le festival de la participation citoyenne, où l’on partage les idées de chacun pour construire un Saint-Denis pour demain à notre image. La mandature affirme sa politique volontariste. En effet, le but est que les belles choses de notre territoire puissent également exister et perdurer au national. La Ville de Saint-Denis confirme une nouvelle fois sa position de chef-lieu de la jeunesse.

Saint-Denis développe une mobilité plus douce, plus accessible,plus écologique. Pour inciter ses agents à adopter un mode de transport durable, la Ville, soucieuse de ses agents, a mis en place le projet « Roulons doux », afin d’améliorer leurs conditions de déplacements professionnels domicile-travail.

Saint-Denis a ainsi créé deux nouveaux dispositifs à l’avantage de ses employé.e.s.

Le remboursement partiel des abonnements de transport en commun, ou d’un service public de location de vélos, passe de 50% à 75%. La Ville met également en place une interface privilégiée de covoiturage via l’application Karos entreprise. Cette dernière a été testée sur 3 sites : l’Hôtel de Ville, l’Espace de la Reine Sarlava et le Centre Technique Communal. Les agents de ces sites, s’ils sont passagers, bénéficient ainsi de la gratuité de transport. D’un autre côté, s’ils sont conducteurs, ils bénéficient d’une contrepartie financière de la part de l’application.
En adhérant à ces mobilités plus durables, les agents de la Ville pourront réduire leurs dépenses de déplacement, lutter contre les embouteillages, tout en améliorant leur santé et la qualité de l’air de leur ville grâce à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Saint-Denis, capitale culturelle

Saint-Denis, Ville culturelle, signe une nouvelle convention partenariale avec l’État :
le Contrat Territorial de Lecture (CTL). Un premier CTL a été signé en 2018.
En effet, la Ville veut une culture diversifiée, riche de notre Histoire et accessible à tous.
Ce dernier tend à développer la lecture publique, notamment auprès des citoyen.ne.s les plus éloignés de la lecture. C’est pourquoi, Saint-Denis, Ville fraternelle, dispose d’un Réseau de Lecture Publique (RLP) composé de 6 bibliothèques et d’une médiathèque réparties sur l’ensemble du territoire, ainsi que de 2 médiabus pour desservir les quartiers les plus éloignés. La mandature
poursuit son combat contre l’illettrisme.

En 2018, l’État et la Ville s’étaient engagés à contribuer à hauteur de 50%, en versant chacun 20 000 euros par an. Grâce à cette subvention, Saint- Denis a pu maintenir des actions phares comme la nuit de la lecture ou les prix du Roman Métis ainsi qu’à mettre en place différents dispositifs comme « Silence, on lit ! » pour offrir un temps de lecture privilégié aux écoliers sur la
pause méridienne.
Chaque année se sont plus de 350 actions réunissant plus de 15 000 personnes qui sont proposées. Grâce à ce renouvellement, État et Ville  vont élaborer et financer des nouveaux plans d’action et ainsi continuer le travail entamé dans les meilleures conditions.

Saint-Denis, un territoire tourné vers l’avenir

Dans l’objectif d’une ville plus verte, plus autonome et plus durable, Saint-Denis met à disposition environ 130 hectares de foncier communal à des agriculteurs peï.
La Ville souhaite faire exploiter son foncier agricole. A ce titre, les baux ruraux qui ne donnent pas lieu à une exploitation sont réaffectés à des agriculteurs porteurs de projets concrets de mettre en culture des terrains qui leur manquent. Une parcelle située à la Montagne 15e a été donnée a bail en 2017. Sans exploitation effective, l’occupant restitue de façon anticipée le terrain confié. Un nouvel exploitant sera installé prochainement. D’autres parcelles sont en cours de réattribution.

Au total, la mandature a pour ambition de favoriser l’installation d’une centaine de nouveaux agriculteurs avec des pratiques durables et respectueuses de l’Homme et de l’environnement.

Pas d’augmentation d’impôts à Saint-Denis

Pour la 8e année consécutive, Saint-Denis fait une nouvelle fois le choix de ne pas augmenter ses taux de fiscalité locale. Des taux qui restent inchangés depuis 2016. La taxe foncière sur les propriétés bâties (36,73%), la taxe foncière sur les propriétés non bâties (13,03%) et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (18,62%) de 2023 sont reconduites à l’identique pour cette année. Le chef-lieu est la 2e commune de la Réunion, où la fiscalité est la plus faible, ainsi que la 8e ville de France parmi les communes de taille semblable.

Le budget 2024 s’inscrit donc dans la continuité des exercices précédents

En matière de stratégie budgétaire. Il permet également de maintenir un service public de qualité à ses contribuables. La ville continue de défendre le pouvoir d’achat des Dionysien.ne.s malgré une conjoncture incertaine liée au contexte géopolitique international, une importante inflation et un programme d’investissement soutenu.

3 Commentaires

  1. C est pas elle( la fille de Louis) qui a déboulonner mahé de labourdonnais de ce lieu où elle s est empressé d installer une piste de moringue en vue des combats entres comoriens des 4 îles ?
    C est ça pour elle la vision de la jeunesse de sin dini ?

  2. Madame, faite quelque chose pour la violence qui est arrivée chez ‘ nous , et arrêter de donner des logements à ces gens alors que le créole dort dans sa voiture, les avions sont pleins à craquer avec ces personnes qui viennent fouttre le bordel chez nous et ça arrive tous les jours , on va bientôt appeler saint Denis Mamoudzou .

    • Pourquoi lui demander de régler un problème qu’elle a voulu et entretenu. C’est cette politique de tout gratuit qui les a attiré en masse….bus gratuit jusqu’au permis de conduire… ça parle aux arrêts de bus! Les bus sont remplis à 70% de cette population qui erre en longueur de journée et ne respectent rien…les logements sont pratiquement réservés par eux en raison du nombre d’enfants. La Mairesse prend ces administrés pour des imbéciles…le taux d’imposition n’a pas évolué…elle oublie de dire qu’ils votent l’augmentation de la valeur locative, résultat, augmentation de la taxe foncière de 10% en moyenne…Et la gratuité du transport, c’est pour alimenter la sodiparc d’un CA minimal car si le dispositif n’existait pas, la sodiparc serait déjà très déficitaire ! Faut voir la fréquentation hors période scolaire, les salariés ou les actifs sont peu nombreux. Il faut dire que prendre le bus Citalis, ce n’est pas prendre la RATP de métropole…y a encore du chemin en terme de qualité !

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